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Quelques écrits...

Par Rose d'Ombre le 11/11/2002 à 18:19:56 (#2536878)

Voila,Goa planté,et toujours pas de skraugs d'élevage pour pex dans mon salon, :rolleyes: ...
Alors j'ai eu evie de me faire plaisir en postant les differents textes que T4C m'aura inspiré depuis maintenant 18 mois.
Certains que j'aurais peut etre deja posté,certains pouvant etre dédié a des personnages,certains consideres comme ecrits par l'un des miens certains plus adressés a des joueurs,mais tous en rapport avec l'univers...A vous de leur trouver une place significative. :maboule:
En esperant que cela ne satisfera pas uniquement ma légère egocentricité et que vous y trouverez un peu de plaisir de lecture.

Hanter les rues d'une nuit blême,
Brise et brouillard comme un linceul.
Dans la torpeur d'un mauvais rêve,
Le sable s'écoule...Elle est seule.

De son coeur,taire la soif sans fin;
Oser enfin porter son deuil.
Sans faillir,forcer le destin,
Et de la mort franchir le seuil.

Fleur sans vie bientôt s'est fanée.
Hors du temps,oublie sa jeunesse,
Dans les limbes finit égarée
D'avoir aimé autre déesse.

Mais de l'amour nait l'harmonie;
Du souvenir fleurit une rose,
Parée des couleurs de la nuit,
Que de ses larmes le ciel arrose.




Ironie méprisable de ce deuil hypocrite,
Noyé dans un flot discontinu,simulacre de pleures;
Des larmes froides et ensanglantées,douleurs falsifiées;
Ce rêve désespéré d'une mort qui ne sera pas mienne,
Vestige d'un amour rendu aux dieux...
Etre aimé,pour aimer dans un silence de mort...
Aussi insidieux que cette liberté dans nos coeurs d'être fidèle a l'infidélité.
Tout droit sorti d'une hallucination,
Elle est comme une fleur nymphomane,
Dont le seul plaisir est de vampiriser,
Parasite infâme,le sein même de sa terre d'accueil.



Ombrages...
Elle a les yeux clos,dormant a poings fermés.

Comme une pensée fugitive,
Insouciante et naîve;
Comme cette vorace liberté
Impatiente de refermer ses crocs.

Bernée,ignorante de sa fuite,
La Mort la souhaite dans sa suite.
Affamée,surprise à espèrer
Qu'on lui priera ne point jeûner.

Comme une âme damnée entrevoyant le purgatoire,elle me sourit,forte de son bel et profond sommeil...





De ce vieillard qui prie la vie,
A cette vaillante courtisane
Qui lutte sans fuite devant l'ennui;
Mon humeur s'en va à qui incarne
Le fol espoir et sa magie,
Reste grâcieux et s'en pavane...

De ce vieux bagnard en sursis,
A ce sénile charognard
Aux balbutiements ennemis;
Ma peur nait ici du vacarme,
Implorant,de ce malapris,
Qui peste aux Dieux et s'encanaille...




Un malheur a crié...
Un nom a raisonné...
Une cavité ténébreuse,
Sordide terminus
De ce sentier tortueux
Où jamais,ils ne trouveront un Juste...
Jamais cette idée ne m'a frustré
Et pourtant...
Croyants parmi les croyants,
Toujours a se proterner
Devant l'idole de Dieux éborgnés,
Préférant être aveuglés,
Que de voir partout présente
Cette imperfection assourdissante.




Comme une glorieuse et ancestrale basilique,
Dont les mille et une chandelles
Auraient été définitivement soufflées.

Comme l'espoir grandissant d'une ère nouvelle
Qui,apres la fin,se serait enracinée
Pour repousser sur ces ruines apocalyptiques.

Comme une intention adroitement camouflée,
Par ce panthéon de Dieux cyniques,
Dans le but de ranimer d'anciennes querelles.

Comme un divertissement d'enfants,ironique,
Qui apres cette revanche réclame une belle,
Matérialisation d'un songe martyrisé.

Redissiner encore un monde,encore une vie,
Habillés de ses pions,pareilles marionettes,
Univers mystifié sorti d'esprits torturés.




Il fait nuit noire sur le pays...
En cette epoque des mois sans lunes,
C est a l oreille que l on se fie
Pour bien s 'orienter dans les dunes.

Car au beau milieu du desert,
Phare musical pour voyageurs,
Se dresse un palais aux tours fieres,
Message a qui cherche lueur.

Montant lentenment du parvis,
Ses notes qui,tantot suaves,
Tantot cristallines,illuminent
Les routes perdues des sables,

Guidant nomades et pelerins
A son seuil vibrant,raisonnant
De cette symphonie qui ne s eteind,
Que lorsque la course du soleil reprend.

Certains envoutés par ses sons,
Seront invités par leurs hôtes
Et,une fois mis au diapason,
A leur tour en guideront d autres.

Tel est l orgueil de cette terre,
Où la musique se fait lumiere.
En elle le roy trouve sa joie;
Toute la cour y voue sa foi;

Car ceci est un don des dieux
Pour lequel ils durent faire voeu
De dedier leurs nuits a des danses
Et a des chants,secretes transes.

Vagabond armé de mefiance,
Que la musique guide tes pas,
Mais souviens toi qu il reste une chance
Si tu ne quittes pas ta voie.

N oublies pas que franchir la herse
De ce palais aux ôdieux sacrifices,
Ferait de toi statue de pierre
Offerte aux vents des malefices.





Bien Sombre est le Songe qui m'a mené jusqu'a Vous,
Sentier semé d'Ombres entremèlées de Runes,
Luisantes Etoiles a la clarté de la Lune,
Révélant a mon Etre ce qui lui restait Flou.

Cet Effrayant Souvenir d'une Vie Tronquée;
D'une Ombre et d'une Fleur qui ne formaient plus qu'une Ame,
Mortes avant l'Heure,Séparées devant la Dame.
Dernier Rêve d'une Rose avant l'Eternité.




Mes Freres,mes Soeurs,
Je suis seule,
Toujours seule,encore seule...
Meme avec vous...Seule...
Avec d'autres,seule...
Avec moi même,Seule...
Et je resterais...Seule...
Des paroles portées par le vent,qui paraissent vides...
Des regards qui auraient put etre troublants...Livides...
Une apparence moins concrète qu'éthèrée...
Même dans Ses bras je me sens abandonnée...
Rien n'y fait,mon humeur est passée...
Le moindre de mes désirs...Lassés...
L'on ne se défait pas de sa propre absence,
Pour n'être aux autres qu'anonyme présence...
Ne reste donc qu'a laisser venir l'échéance,
Sans pour autant y laisser ma conscience.
Et si j'avais encore un peu d'amour a donner,
C'est vers vous qu'il se porterait...volontier....






Je me permet de reprendre un des plus beaux témoignages fait....



de Evaw:

Je suis une fois encore assis dans le grand siêge à mon bureau.

Cela fait bientôt une heure que la nouvelle m'est parvenue, et si elle était certes prévisible, je me rend compte que je n'y étais pas préparé...

Une heure que je reste là, à regarder cette rose sans la voir... Vous savez, une de ces roses d'interieurs, qui n'ont de cesse de nous rappeler que quoi que l'on y fasse, elles ne seront jamais aussi belles enfermées qu'en pleine nature, mais que l'on s'acharne tout de même à entretenir, comme si maintenir en vie avait quelque chose à voir avec vivre...

Une heure, cela peut paraitre bien court et pourtant, dans ces moments là, cela reste plus que suffisant pour refaire plusieurs fois le monde... refaire tous ce qui n'a pas été fait, tout ce que l'on aurait pû faire, tout ce que l'on aurait dû faire... mais que l'on a pas fait. C'est fou le nombre d'occasions que l'on se découvre avoir manquées, et qui auraient pu eviter ce qui est. A croire que l'on a choisit l'unique voix qui menait jusqu'ici. Voix qui demeure, selon nos propres estimations, la plus regrettable d'entre toutes.

Un pétale, fébrilement, se détache, et viens, au terme d'une ravissante arabesque, rejoindre dans une infinie douceur ceux qui l'ont précédé, pour former ce qui sera bientôt une parfaite auréole rougeâtre à ses pieds...

...

Ne plus penser à rien, et se contenter de contempler le monde tel qu'il est...


C'est beau, une rose qui meurt...

...

Par Nydlea le 11/11/2002 à 18:31:14 (#2536968)

Je me permet de citer ta citation Rose

C'est beau, une rose qui meurt...

PS: ne rien prendre personnel et encore moins RP

Par Maxx le 11/11/2002 à 18:35:14 (#2537012)

:lit: :merci:

lit avec toujours autant de plaisir

Encore merci belle Rose ;)

Par Abd al-Azrad LQCA le 11/11/2002 à 22:10:56 (#2539011)

Les voilà au chaud sur mon disque dur


:merci: :lit: :merci:

Par Rose d'Ombre le 12/11/2002 à 0:41:54 (#2540473)

Et parcequ'il en fallait bien un plus croustillant... :ange:


Au désir de participer,
Près de toi belle amazone,
De parvenir a pirater
Les jeux auxquels tu t'adonnes.
De pur plaisir nous délecter,
Si tu le souhaites,Mignonne.

Au rêve de boire a ton calice,
Jusqu'a la lie le siroter;
Goûter encore a ses délices,
Puit de jouissance où m'abreuver.
Pouvoir combler tout tes caprices
Et d'autres vices a consommer.

Et d'être ta conquistor,
Coquette exotique,à séduire;
Mercenaire du corps a corps,
Une seule mission,te faire frémir.
Toujours prête a m'ébattre a mort,
Gardienne,de ton seul plaisir.

Reine a l'abord vindicatif,
Impertinente au mille façons;
De quelques rapports explosifs,
Te faire trahir tes émotions.
Et,si le volcan devient lascif,
Attendre un souffle d'éruption...


:chut:

Par Harmony Libra le 13/11/2002 à 6:36:30 (#2549494)

L Amour est vivant.
Il nait,puis il meurt,
Avec les etres,avec le temps,
Faisant sa demeure
De nos coeurs en tourment.

Et si le votre raisonne,
De l absence d un amant,
De ce vide monotone,
Qui le glace le fend
Ou meme l empoisonne;

Le mien est hanté,
D un amour fantome,
De n avoir su garder
Sans donner a personne
Et d avoir partagé.

Alors je vous envie,
Vous et votre liberté,
Vous n avez pas trahi
Et votre coeur chagriné
Reste pret a cueillir.




Né d ici ou de la bas,
D'ou qu il soit il y reviendra.
Enfant d elle,de lui,ou de toi,
Qui qu il soit il se souviendra.

Et si tu n es l enfant de personne,
Ni même de nul part l habitant
Et qu en toi encore pleure le môme,
Qui sême ses larmes au fil du vent;

Pour chasser la peur de tes nuits,
Tristesse de ces jours enterres,
Gardes l espoir de l avenir
Et du reveil les belles pensees.




Balbutiant mes premiers mots
Comme une pensee a peine eclose,
Je reviendrais ici bas,
Cadavre pourri et decharne,
Si mortellement inanime,
Enseveli sous ces gravats.
Pauvre clone fantomatique
De cet esprit melancolique,
Hesitant comme un nouveau-ne,
Ignorant;appeler a rever...




...
Mais parfois le vent est la meilleur compagnie...
Et sait nous mener la ou notre destinee,
Floue,incertaine,malgre tout se poursuit;
Et cheminer toujours cette route pavee,
Ou bien encore ce tortueux sentier,
Ou chacun verra s accomplir sa prophetie.
...


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