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Les années de silence 1 : la fin du rêve

Par Nymuée le 2/11/2002 à 21:00:18 (#2464724)

[ Pour pas se perdre dans la série de posts à venir
Prologue ]

Sans doute ma vie est se que lon nomme heureuse, se qui fait que les blessures du passé semble si lointaines, mais il marrive encore de me réveiller la nuit revivant ces années sombres de mon existence
Jai retrouvé les miens, jai retrouvé ma terre, jai trouvé un nouvel amour
Mais ce ne fut pas sans mal sans souffrance et sans larmes, quelques lignes pour laisser une trace de ces évènements dont je ne veux parler à voix haute, quelques lignes qui sont le témoignage de mon passé que dont je ne me suis jamais ouverte depuis mon retour sur le royaume de la Lune dOr.
Ces lignes sont pour toi mon amour, un jour aurai je sans doute le courage de te parler de celle que je fus, à toi et à nos frères et surs de la nuit.


Les années de silence I : la fin du rêve

Ca faisait bientôt un an que javais perdu ma voix, il ne me restait quun simple croassement à peine audible. Mes rêves de devenir une artiste sétaient envolés par cette nuit glaciale. Javais cru tout perdre mais il me restait la magie et la nuit. Durant cette année je métais enfoncée dans ces mystères peu à peu. Ma rivalité avec Eléona avait disparu, nous restions des amies inséparables, confidentes ayant partagées une épreuve que nous noublierions jamais.

Il me restait la magie, même ma voix brisée ne mempêchait pas dapprendre, de percer les secrets des sortilèges anciens. Se fut se qui scella mon destin, qui me permis déchapper à la mort sans doute ce soir là. Jétais parti en forêt chercher des ingrédients, passant plus de temps que prévu, je navais vu tomber le jour, et mes pas me ramenèrent à Hurlevent quune fois la nuit bien entamée. Sincèrement, je ne sais si être présente au refuge des enfants de la nuit aurait changé quelque chose, mais rien ne mavait préparé au massacre que je découvris en arrivant. Ma nouvelle famille baignait dans le sang, les enfants de la nuit qui mavait accueilli avait été attaqué par un groupe armé. Examinant les corps un à un dans lespoir den trouver un en vie, je les examinais les un après les autres.

Je trouvais, Aligar possédant encore un souffle de vie, il neu que le temps de me dire que sétait les hommes de Nahérie qui les avaient attaqué. Nahérie, pourquoi elle ? Fermant les yeux de ce bon artiste des rues qui venait de mourir dans mes bras, cette question tournait sans cesse dans ma tête. Pourquoi ? Nahérie était fiancé à mon frère Alystère, il lavait séduite pour pouvoir espionner la noblesse et leur relation avait évoluée rapidement jusquà lannonce de leur prochain mariage

Un dernier corps retint mon attention, il avait une dague plantée dans le dos, son visage contre le sol. Sa forme métait familière trop familière, ma raison chavira à ce moment, on mavait arraché se que jaimais plus que ma vie, lautre moitié de moi, celle pour qui javais sacrifié ma voix. Une partie de moi mourut lorsque je découvris le corps dEléona. Je pris la dague et retourna le corps de mon amie. Je déposai un léger baiser sur les lèvres froides, sentant mon cur devenir de glace. Je quittais rapidement les lieux, me dirigeant comme un homme ivre vers les habitations des nobles de la ville.

Mes pensées nétaient plus que chaos, tous se quil restait était limage du corps dEléona sans vie Javançais rapidement couvert par un manteau nuageux masquant la lumière céleste. Je mintroduisais dans la demeure de Nahérie utilisant le chemin que mon frère utilisait pour aller la voir. Tenter de pénétrer la maison aurait été le meilleur moyen de me faire repérer, mon instinct me dicta de me cacher dans la cour de la maison et dattendre ma proie. Si à lépoque, mon esprit était comme plongé dans les ténèbres, aujourdhui il est clair à mes yeux que ma seule intension en venant fut se quil se déroula.

Mon attente ne fut guère longue avant quune femme ne pouvant être que Nahérie ne sorte de la maison discrètement raccompagnant deux hommes armés tenant des bourses fort pesantes. Les subalternes ne mintéressaient pas, ils pouvaient partir La cour était plongée dans les ténèbres, la lune et les étoiles voilées par les nuages. Les mouvements passaient inaperçu dans ces ténèbres, mais lorsque Nahérie remonta lallée, la lune perça le manteau nuage, la révélant dans une teinte rougeâtre. Elle sarrêta et observa la lune, comme surprise de son apparition couleur sang

Mon esprit était vide, ni pensée ni sentiment ne mhabitèrent à ce moment là. Je mentendis prononcer avec ma voix brisée ses paroles :
Que ton sang coule avec le sang de la Dame
Quand elle posa son regard sur moi, son visage fut emprunt dune terreur indicible. Avant quelle ne pu prononcer mot ou hurler, la dague qui avait servit à assassiner Eléona senfonça dans la gorge de Nahérie, arrachant sa vie comme elle avait brisé celle de ma famille.

Je dois avouer que la suite est des plus obscur même pour moi, il me reste quelques images, mais rien de bien précis. Je me revois contempler le corps de la femme se vidant de son sang alors que des lumières dissipent les ténèbres. Je sens encore des mains violentes se saisir de moi, marracher la dague et memmener dans les ténèbres, à cette époque ça navait aucune importance, je nétais quune coquille vide. On a du me juger ou un verdict a été rendu, je ne voyais, ne parlais, nécoutais plus rien, jétais morte avec Eléona

Je me rappelle des chaîne et du bateau qui tanguais, si à lépoque je ne compris pas se quil marrivait, aujourdhui jai pu reconstituer se quil sétait passé. Reconnue de meurtre je devais être exécutée, mais mon jeune âge mettait mal à laise, on ma donc confié à une connaissance dun noble pour être mise sous tutelle loin du royaume de la Lune dOr. Cette personne était dune telle confiance quune fois partie dArakas, elle me vendait comme esclave.

Par Angelïne Miya le 2/11/2002 à 21:29:59 (#2464926)

Parcourt le texte des yeux, attentive, ala lumière de la Lune .... Les éclats de lumière pâle se reflechisssent sur sa chevelure de jais ... l'écriture familière vient se perdre dans ses pensées....

Ses pensées se bousculent...
Jamais elle ne s'etait confiée ... Son passé etait resté trouble a jamais ... Peu à peu elle s'etait habituée a cette voix ..

Voix qu'elle cherissait maintenant... Lentement elle redressa la tête... La cruauté ferait toujours partie integrante de sa vie ...


Lentement elle passa une main devant son visage ... Ancien reflexe .. dénué de sens maintenant, mais qui avait eu son importance lorsqu'elle avait passé un certain temps a observer les faits et gestes des Serviteurs du Maitre ... Souffrance ...

Ma Douce ...

Refermant les lignes sur son coeur, elle reste prostré au centre du Cercle de La Dame .. en Paix ... laissant son esprit dériver dans les lymbes doucereuses de la Nuit ....

Les années de silence 2 : l'esclave

Par Nymuée Miya le 5/11/2002 à 22:23:43 (#2490805)

Apprécier la liberté, on ne découvre son sens uniquement quand on la perds Je dois avouer que dans un premier temps ça mimportait peu, mon âme était vide figé dans lunique baiser glacé que javais échangé avec Eléona. Mais peu à peu, aussi profondes que soient les abysses dans lesquelles ont sombre, la vie revient peu à peu se rappeler à vous

Ca prit du temps, revenir du royaume des morts pour vivre ou plutôt survivre. Mon esprit était prisonnier des morts hantant mon cur, ma famille assassiné sans explication. Je ne sentais plus rien, juste un grand vide où je dérivais dans le silence éternel. Du voyage, des chaînes mon corps gardait les traces mais mon esprit perdu dans les ténèbres navait nul souvenir. Je pensais me réveiller de ce cauchemar le jour où laveuglante lumière du soleil méblouit. On me poussait sur une estrade, la température était étouffante, aucun de mes étés vécus sur Arakas ne mavait préparé à une telle chaleur. Jétouffais, essayant davaler des bouffées dair alors que lon me poussait violement. Je prenais conscience du collier autour de mon cou, c cercle de fer brûlait ma gorge, mempêchant daspirer de lair. Jallais mévanouir, jen étais certaine, pour la première fois je prenais conscience de mon corps, de mon être, javais survécu à cette nuit baignée de sang.

Nous étions traités comme du bétail, aligné sur une estrade où les acheteurs pouvaient nous détailler. Se moquant de nos sentiments, ne nous considérant même pas comme humain. Le premier acheteur qui se porta vers moi en fut pour ses frais, sortant de mon apathie, je memparais de la dague quil avait à la ceinture en le repoussant violement en arrière. Les esclaves se mirent à crier alors que les gardes de notre marchand sapprochaient rapidement de moi. Il ny avait aucune issue, attachée aux autres par des chaînes, il ny avait nul espoir
Ne labîmez pas, elle intéressera mon maître !
La voix sétait élevée de la foule, un homme richement vêtu dans les robes que semblaient affectionner les habitants de ce royaume. Il disparaissait rapidement à ma vue, masqué par les gardes qui mentouraient.
Tu as de la chance, tu intéresses un client, donne ton arme et il se pourrait que tu ten sortes sans trop de mal !
Il avançait avec ses compagnons sur moi, armés de matraques. Envie de mourir, ou simple désespoir en réalisant se quétait devenu ma vie ? Je ne saurais le dire, mais je me précipitais sur le garde qui sétait adressé à moi. Avançant avec la dague dans lintension de le poignarder
Ma lame natteint jamais lhomme, il sattendait à mon attaque quil esquiva facilement, laissant un des autres gardes massommer.

Je repris connaissance dans une carriole qui avançait dans une étendu désertique, solidement attachée.
Ah, vous vous réveillez !
Tu as de la chance, ton nouveau maître est un homme généreux, tu seras bien traitée si tu obéi aux ordres. Inutile de chercher à tenfuir, nous arriverons dici une demi heure. Soit la bienvenue à la demeure de Al Sheir Nistra, tu y resteras sans doute le reste de ta vie.
Ma tête me lançait horriblement, mais ça diminuerait avec le temps. Je tirais sur mes liens, mais rien ny fit, lhomme mavait bien attaché et je devais attendre paisiblement darriver à ma nouvelle prison.

Ma prison dorée est le nom que je pourrais lui donner aujourdhui, un magnifique palais au milieu du désert, seul point deau avant plusieurs heures de marche. Une fois passé lenceinte, on arrivait dans un immense jardin où entre les palmiers était creusé une immense piscine. En examinant rapidement les lieux, je me rendis compte du grand nombre de femme circulant dans le jardin et de lomniprésence des gardes armés de lances et de grandes lames courbes.

On me conduisit à lintérieur, me laissant attendre dans un salon. Deux gardes étaient en faction autour de la porte. Après un court moment, la porte souvrir sur un homme dune quarantaine dannée, habité de vêtement en soie. Son attitude me rappela immédiatement celle des nobles de HurleVent, pleine dassurance et darrogance à la fois.
Bienvenue en mon humble demeure ! Tu pourras mappeler seigneur ou maître à ta convenance. A partir de ce jour tu fais partie de mon Harem. Silvar ne ma pas donné ton nom, quel est il ?
Certains mots échappaient à ma compréhension et le fort accent des habitants de ce royaume me déconcertait, mais pas autant que les secondes qui suivirent. Jessayais de répondre, mais si mes lèvres formaient les mots, aucun son ne sorti de ma bouche. Je navais pas prononcé une parole depuis la mort de Nahérie et les paroles semblaient avoir déserté mon corps. Jessaye quelques instant avant de menfermer dans le silence, ma voix semblait être morte cette nuit là. Lhomme en face de moi, sembla un instant étonné et surpris puis montra des signes dénervements.
Serais tu muette ?
Je ne pu quacquiescer de la tête. Devant ma réponse et mon propre étonnement, lhomme se mit à rire.
Ca ne fait rien, Silvar payera pour son erreur, et tu nauras pas besoin de mots pour répondre aux attentes.
Il se mit à taper dans ses mains et une jeune femme entra dans le salon.
Chelya, notre nouvelle pensionnaire semble avoir perdu sa langue, guide la au travers de son nouveau royaume. Je te la confie. Je lui rendrais visite demain soir.

Chelya me fit signe de la suivre. Elle me guida dans le palais, me conduisant vers une petite chambre mindiquant que je dormirai là quand le maître ne me mandera pas. Elle me conduisit ensuite aux bains, où lon me lava, me peigna et me donna de nouveau vêtements. Je repris ensuite la visite du palais avec Chelya, tout semblait trop beau, je me demandais se que lon pouvais attendre de moi pour me mettre au contact de telles richesses. Le palais était vraiment somptueux, il semblait habité que par des femmes et un nombre incroyable de gardes.

Si la journée fut paisible et oisive, le soir après le bain on me donna une tenue légère. Je voulu récupérer mes vêtements mais ceux-ci avaient disparu. On me conduisait vers une aile du palais auquel je navais pas eu accès plus tôt dans la journée. On mexpliquait que cétait un honneur dêtre mandée aussi tôt après mon arrivée

Un honneur ! Quel mensonge, le seul endroit où lon me conduisait était la couche de mon maître. Son seul désir était que je mallonge sous lui pour satisfaire ses envies. Il ne fut pas déçu, car si les autres femmes nattendait que cettehonneur ce nétait pas mon cas. Je pense quil a gardé la trace de mes ongles sur le visage pendant plusieurs semaines Les gardes ou plutôt les eunuques durent venir marracher de leur maître tellement mon attaque lavait pris par surprise quand javais compris ses intentions. Une fois séparés, mon maître mexpliqua calmement quil ne tolérait pas un tel comportement
Jétais inconsciente quand on me déposa dans ma chambre, et limpression davoir eu le corps broyé quand je me réveillais le lendemain. Quand en fin de soirée, je sortis enfin de ma chambre, les femmes me regardaient du coin de lil comme si jétais un monstre, les conversations sarrêtaient à mon approche. Si mon corps me faisait souffrir, un nouveau sentiment apparu, la solitude. Jétais seul prisonnière de mon silence et toutes les personnes autour de moi me rejetaient, me fuyaient

Le jour suivant des eunuques vers me chercher en milieu de matinée. Les femmes détournaient le regard en me voyant passer emmener par deux gardes. Mavoir battue ne suffisait pour satisfaire son ego à mon maître, pour lavoir blessé je recevrais 50 coups de fouet. Il vint assister à la sentence. On maccrocha à un arbre et les coups commencèrent. Au combien jaurai voulu hurler, mais aucun son ne sorti de mes lèvres malgré mes efforts. Mais malgré la douleur, même les yeux emplis de larme, je continuais à relever mon regard vers Al Sheir Nistra. Un geste futile sans doute, mais il scella sans doute mon destin. Un jeune homme discutait avec le maître des lieux, semblant lui prodiguer conseil. Je lappris plus tard, cet homme était le fils de Al Sheir Nistra, Nalher Nistra celui qui deviendrait mon nouveau maître après cette journée. A ce moment, je nen su rien, notre Dame maccordant de sombrer dans linconscience

....

Par Nienna Fayree le 6/11/2002 à 20:18:44 (#2499134)

A defaut de pouvoir repondre...la reponse consacrée :

:amour: :amour: pis c'est tout!

Les années de silence 3 : Enfer et rédemption

Par Nymuée Miya le 11/11/2002 à 23:20:27 (#2539744)

Mon dos me tirait, il semblait brûler, jarrachais les draps et les couvertures pour soulager la douleur. Ce fut une faible consolation, la douleur était là, et même mes yeux refusaient de verser une larme de plus. Il faisait encore nuit, et la fraîcheur commençait à apaiser ma souffrance. Je reposais ma tête sur loreiller en espérant me reposer un peu. Je profitais pour faire le point, depuis la mort de ceux que jaimais à mon arrivée dans ce palais comme esclave sexuelle. Je repensais à cette contrée brûlante où la vie de certains hommes étaient si dépréciée quils étaient considérés moins que des animaux. La fuite était difficilement envisageable, les gardes et ne pas connaître les terres avoisinantes se révèlerait mortel. Jaurais du en apprendre plus sur cette terre avant de pouvoir envisager quoique ce fut, si on men avait laissé le temps !

A peine laube avait elle commencé à chasser les douces ténèbres de la nuit, que des eunuques vinrent frapper à ma porte pour mavertir que mon maître mattendait. Prenant le temps de me laver, je me demandais se quil pouvait vouloir, mon châtiment ne lui suffisait il pas ? Je mhabillais avec soin, prenant une chemise large pour épargner au maximum mon dos. A nouveau on me conduisait dans la partie du palais réservée à Al Sheir Nistra. Il mattendait avec lhomme qui avait assisté à ma flagellation. Je le détaillais pour la première fois et il se dégageait de lui une impression malsaine.
Bonjour, je vois que tu nas rien perdu de ton orgueil ! La séance dhier comme le disait mon fils ne ta rien appris on dirait !
Un danger planait sur moi, latmosphère devint suffocante tout à coup. Je me sentais mal, les paroles de Nistra étaient sous entendaient trop de chose pour mon bien. Si le s coups de fouet ne lui suffisaient pas, quavait il imaginer pour soigner son ego de mâle ?
Je nai pas le temps de tapprendre à te tenir en ma demeure, mon fils va dès aujourdhui tenseigner comment traiter les hommes. Nalher, je vous laisse, une affaire urgente mappelle à partir pour au moins une semaine. Je regarderai le résultat à mon retour.
Inutile de perdre du temps, son éducation va commencer tout de suite ! Père tu peux partir, je moccuperais personnellement de cette muette !

Ainsi commença mon entraînement comme épouse de Nistra ou plutôt comme sa catin ! Le pire fut la première fois, je ne crois pas avoir vécu pire moment dans toute mon existence. Après plus dune heure à me répéter que je devais lui obéir en tout, que je ne vivais que pour exécuter les ordres de son père et ceux des hommes auquel celui-ci me confiait.
A la place de mon père, je taurais faite exécuter pour lavoir blessé ! Mais comme tu as appris se quil en coûtait de désobéir, tu vas te déshabiller et tallonger sur la couche.
Je me rappelle le désespoir qui me saisit lorsque les eunuques me saisir pour me renvoyer dans la pièce alors que je tentais de fuir Nalher. Je me retrouvais face à lui, les secondes semblèrent une éternité avant quil me décoche une gifle magistrale du dos de la main. Je me retrouvais au sol. Quand ses mains se posèrent sur moi, je sus que ma résistance était peine perdue, je luttais refusant de me laisser faire. Je détestais ses mains, son odeur, sa violence Ce moment tant de fois rêver fut un cauchemar, le premier ou plutôt le début dannées de servitude, dhumiliations

Je me réveillais dans ma chambre, sentant mon corps douloureux, souillé par Nalher. Je me promis dun jour prendre sa vie pour se quil avait fait. Si mon corps pouvait être forcé, ils ne pouvaient me prendre ma volonté malgré leurs tentatives, les coups de fouet, les privations et leurs autres tortures ne plièrent jamais ma volonté au cours de ces années, je gardais ma fierté, les défiant toujours du regard. Ils le comprirent, ils pouvaient forcer mon corps, mais mon cur et ma volonté leur étaient à jamais interdits.

Mais au milieu de ses ténèbres, des abus, des humiliations vint une source despoir. Les livres renferment des merveilles que peu soupçonne et Al Sheir aimait les livres, sa bibliothèque renfermait une connaissance que beaucoup auraient enviée. La salle devint mon refuge, hormis Al Sheir, personne ne venait dans cette pièce, à ma connaissance jétais la seule femme sachant lire. Quand au fils Nistra, il était plus intéressé par les plaisirs de la chair que par les plaisirs de lesprit. Je ne pouvais lire quune partie des livres étant écrit dans une langue proche de celle Goldmoon, mais bien des textes anciens échappaient à ma compréhension. Se qui me sidéra, cétait la partie réservé à la religion, les dieux reconnus sur Arakas semblaient changer de nom en ces terres. La déesse des secrets était une femme nommée Alynelle dont seul les descendants peuvent utiliser la magie. Le géant Aldur rappelait Bréhan par son courage et son amour des combats. Mais je ne trouvais pas de référence à Sélène, juste des divinité mineur comme Ylisis, la déesse des voyages qui guidait les voyageurs avec les étoiles, ou Nordil le fou, ce voleur qui humiliait sans cesse les rois et les princes en leur volant leur bien les plus précieux, lor, les bijoux ou lamour des princesses

Découvrir que je savais lire améliora ma situation, Nistra insista pour que japprenne à soigner les autres femmes à partir des livres pour assister le médecin du palais souvent débordé ou ne soccupant pas des blessure quil jugeait insignifiantes. Jappris énormément observant Shael Kier, le médecin et moi parlions sans paroles mais par le besoin de soulager ceux autour de nous. Jappris beaucoup sur les plantes pour soulager la douleur ou obtenir dautres effets. Nalher passa bien des jours au lit cloué par de terribles maux destomac. Je nosais pas concevoir de poison mortel car il était rare quil fusse le seul à en prendre. Apprendre les rudiments de la médecine me permis daméliorer ma situation avec les autres femmes, mais ça misolait plus également, mon savoir étant envié.

Le temps passant, je me rendais compte dune chose bien plus terrible que toute les tortures La solitude, les hommes du palais me répugnaient, les femmes métaient étrangères, elles acceptaient avec joie leur sort Je ne sais combien de nuit je passais à observer le ciel étoilé, me répétant silencieusement que seul la Dame était avec moi, brisant ce sentiment de solitude

Les années de silence IV : Nymuée et le Voyageur

Par Nymuée Miya le 20/11/2002 à 0:44:18 (#2598698)

La vie continuait mais avec le temps le sentiment de solitude grandissait au point quil marrivait de ne plus supporter de retourner à ma chambre, elle me devenait insupportable. De plus en plus je passais les nuits, où lon ne menvoyait pas au service dun invité, à lire dans les jardins avant de mendormir sur lherbe du parc. Près dune année sétait écoulée depuis mon arrivée dans le Harem de Nistra, javais tenté une seule fois de méchapper. Javais été récupérée dans le désert ayant perdu connaissance sous leffet de la chaleur.

Je cherchais toujours un moyen de fuir, mais mes connaissances des terres entourant le palais étaient bien trop maigres pour espérer réussir. Par contre jen connaissais maintenant bien plus sur les méthodes pour soigner les blessures bénignes et comment fabriquer onguents et potions pour soulager la douleur. Ces connaissances mavaient rendu utile aux autres femmes sinon jaurai pu disparaître comme certaines des nouvelles arrivées sans laisser de traces

Mais le sens de ma présence changea avec larrivée de cet homme, de ce voyageur ! Cétait une journée relativement fraîche et la majorité des femmes étaient à lintérieur. Personnellement je profitais davoir une température estivale sur Goldmoon pour me prélasser sur le jardin devant le palais. Je fus la première à le voir quand il pénétra dans lenceinte du royaume de Nistra. Son apparence me surpris, il ne ressemblait à aucun natif de ces contrées ni de Goldmoon dailleurs. Sa peau était halée démontrant une vie passée sur les routes plutôt que dans un palace. Ce qui retint mon attention fut son regard, si profond, si intense qui semblait dire quil me connaissait

Il passa à côté de moi sans madresser la parole, et je le chassai de mes pensées. Au moins jusquau soir, je devais le rencontrer de nouveau à la bibliothèque alors que je ramenais un livre sur un culte vénérant une Déesse de la Nuit dont tout les membres devaient offrir lintégralité de leur bien au culte. Lhomme me tournait le dos et examinait les différents ouvrages sur les religions.
Le sacrifice que demande la Dame à ces enfants nest pas plus grand que celui quelle a exigé de toi.
Quelle étonnement, il sadressait à moi comme si nous étions de vieux amis, comme sil connaissait mon histoire. Il se tourna doucement vers moi, prenant le livre de mes mains et le replaçant sur la bibliothèque. Il me dévisagea longuement ensuite.
Je nai plus de nom depuis longtemps mais on me connaît en tant que Voyageur. Jarpente les royaumes au nom de la Dame de la Nuit. Elle a bien des nom, bien des visages, mais celui que tu connais le plus est Sélène. Malgré les apparences notre Dame est toujours avec toi, elle a choisi de te laisser ici pour le bien dautres de ses enfants. Tes épreuves ne sont pas vaine, même si tu ne le sais pas, grâce à toi plusieurs des enfants de la nuit on survécu à ce palais et on pu le quitter.
Je ne sais comment il faisait il répondait à mes questions silencieuses. Ses réponses apportaient souvent plus dinterrogations, mais il y répondait petit à petit. Nous devions passer la nuit à discuter, il était un serviteur errant de la Dame de la Nuit et sa vision des différentes manières de la vénérer lui apportait un savoir auquel je mabreuvais. Cette nuit fut la première de ma véritable initiation en tant que fille de la Nuit, il me laissa toujours loccasion de refuser son savoir, de ne pas me parler de se qui me liait et me lierai à jamais à la déesse aux multiples visages.

Si ta voix es inaudible pour le commun des mortel, ne doute jamais que la Dame entend chacune de tes paroles, quelque soit ta souffrance, notre mère la partage Je te lai dit à notre rencontre, tes épreuves sont pour que dautres enfants de la Nuit soient épargnés. Tout ses enfants naissent sous des auspices différents, si tu veux en savoir plus sur ta destinée et se quattend notre Celle au Yeux étoilés, alors trouve lequel de ses aspect veille sur toi.

La vie continuait et je restais une des femmes de Nistra, mais de moins en moins de ses invités ne me demandait, ils préféraient les femmes faciles et aimantes. Mon attitude inexpressive les déroutait et gâchait leur plaisir. Je fus souvent battu pour cela, mais les Nistra ne pouvaient me forcer à aimer. Le Voyageur comme il était connu passait toutes les années, il me consacrait toujours au moins deux ou trois nuits, mapportant des livres sur les coutumes de la Dame par delà les royaumes dAlthéa . Il organisait aussi les fuites de femmes avec Nashali, une femme que javais détesté avant de découvrir son autre face. Elle restait au palais alors quelle aurait pu être libre, profitant dune position élevée pour aider les femmes et organiser les évasions, mais aussi pour calmer les maîtres des lieux. Elle mapprit comment javais parfois rendu la vie difficile aux autres femmes en énervant des invités et les Nistra par mon attitude et comment ils sétaient vengés sur les autres femmes

Trois ans avait passé avant quun évènement marqua ma vie, changea la route des étoiles de ma destinée. Le Voyageur était revenu depuis à peine une journée quand ça se produisit. Nashali vint me chercher à la tombé de la nuit, elle memmena au petit plan deau derrière le palais, un endroit discret dégageant une aura paisible. Alors que japprochais, le Voyageur sortit brusquement de nulle part à côté de nous. Nous saluant rapidement, il me prit la main pour me guider au centre du cercle formé par des personnes masquées par les ombres.
Ma sur, lEtoile Sombre de la Dame a demandé que tu lui sois présentée. Elle est la guide des Sélènites en ces terres. Elle tobserve depuis longtemps, et cest un honneur quelle demande à te rencontrer. Reste toi-même, tout ira bien tu es parmi les tiens.

Je mavançais seule dans le cercle dombre, je ne distinguais par les personnes mentourant me concentrant sur la femme au centre. Elle était grande, me dépassant dune tête, mais je ne garde pas un souvenir de ses traits précis de ses traits, les ombres dansaient sur elle, rendant son apparence incertaine. Elle dégageait une aura de puissance de danger, tout mes sens senflammaient à lapprocher, elle pouvait me tuer dun geste, jen étais sûr.
Bienvenue ma sur, il est temps pour toi de choisir ta voie. Nai nulle crainte, je sais que le Voyageur ta bien enseigné les voies de notre Dame de Minuit.
Sa voix résonnait en moi, faisant résonner mon corps à son appel, elle était de mon sens et jy réagissais de tout être. Elle tendit la main et désigna les ombres une par une.
Choisit celle qui est la gardienne de ton âme, celle qui te représente !
Je les regardais tour à tour, reconnaissant les servant de Celle au Yeux Etoilés. Ce nétait que des humains représentant des aspects de Sélène, mais les nuit avec le Voyageur mavaient appris à discerner au-delà, de voir les ombres se trouvant derrière chacun des sélènites
Je me tournais vers lendroit où nul ne se trouvait, je sentais la présence de la Dame, son appel ! Javançais pour prendre la place laissée vide
Etrange choix, ça fait bien longtemps quun enfant de Nymuée, la gardienne des ombres na pas arpenté ces terres. Mais tu as fait ton choix, il est temps de choisir sous quel nom tu serviras la Dame. Je sais que tu vis dans le silence depuis des années mais notre mère tentend aussi clairement que tout autre de ses enfants. Comme tu le sais Nymuée est la veilleuse qui garde la frontière entre notre monde et celui des ombres.
Je navais jamais pensée à changé de nom, mais maintenant plus personne ne se souvenait de qui jétais, alors mon nom navait plus de sens, en prendre un dédié à ma la fille de la première elfe serait approprié

Je ne sais quel nom jaurai choisi, mais le destin en voulu autrement. Alors que je cherchais, les ombres se mirent à frémir autour de moi, je ne vis la suite et je ne peux que raconté se que me racontèrent le Voyageur et Nashali. Ils me décrirent lapparition de Nymuée, une ombre plus noire que la nuit qui menveloppa. Il la décrire vêtue dune armure et dune épée dombres qui leur inspira une crainte révérencielle.Dans la scène qu'ils me présentèrent de cet évènement, elle menveloppait complètement et donna sa réponse lEtoile Sombre.
Son nom sera Nymuée, elle aura un jour à veiller sur les ombres comme je le fais pour notre mère.
La présence aurait alors disparu, laissant mon corps inconscient. Depuis, même le souvenir de mon ancien nom a disparu, ne laissant que la servante de la Dame de la Nuit, Nymuée .

Par Ame Sombre le 20/11/2002 à 13:07:23 (#2601269)

Je ne peux pas répondre rp mais j'en apprend quand même bcp et je comprend mieux certaines choses. :) Magnifique en tout cas, j'espère qu'une suivie est prévue. :merci:

Par Angelïne Miya le 20/11/2002 à 22:24:30 (#2607039)

Poursuit sa lecture ... parfois de petites perles d'eau salée tombent sur les pages du grimoire ....

Ô combien elle en apprend .. elle commence a entrevoir la vérité ... a La connaître ... celle qu'elle chérissait plus que toutes ...

Lentement, elle tourne les pages de l'epais tome, poursuivant sa lecture .. Son apprentissage de Sa vie ...

Les années de silence 5 : un hurlement dans la nuit

Par Nymuée Miya le 20/11/2002 à 23:40:14 (#2607759)

Les années avaient passées, bientôt six années quelle avait été chassée de Goldmoon, javais perdu six années de ma liberté pour avoir été linstrument de Sélène. Je navais nulle honte à la vie que javais arrachée, les sélènites étaient daccord avec moi, un court instant javais été linstrument de la colère de la Dame de la Nuit. Malgré les humiliations que me faisait subir les Nistra, javais énormément appris, ma captivité avait permis à beaucoup de survivre et de fuir. Depuis plus dune demi année, le maître des lieux ne mavais pas livrée à un de ses invités, me conservant sans aucun doute pour mes connaissances en soins et pour avoir une femme sachant tenir une conversation sur un sujet autre que le temps et comment se parer pour plaire à un homme.

La période du retour du Voyageur approchait, et cela la réconfortait, la monotonie de vie allait pour une période au moins être brisé par les histoires dun autre monde. Jétais lune des dernières sélènite du Harem, nous les avions presque toute fait sévader. Mon tour viendrait bientôt sans doute, mais ma position offrait des avantages pour les autres enfants de la nuit. La liberté, cétait devenu le rêve qui me hantait parfois, elle se voyait quitter sa prison à la lueur dune lune noire laissant derrière moi une traînée de cris et de sang.

Ces rêves étaient il une prémonition ? Je le pense aujourdhui mais je ny accordais pas attention à lépoque, avec mon savoir daujourdhui sans doute se quil advint aurait pu être évité.

Tout commença quand des gardes décrirent un homme cherchant une femme originaire du royaume de la Lune dOr ayant une voix qui ressemblait à un croassement. Se qui retint mon attention est que lon le décrivait transportant une étrange boîte noire avec le symbole de la lune dessus. En recoupant les descriptions, lhorreur me gagna, la Boîte des Ombres, une ancienne relique sélènite. Mon frère men avait parlé, lancienne légende relatant laffrontement des champions de Sélène contre des ombres meurtrières qui avaient tué nombres denfants de la nuit dans leurs rêves. Avec laide de lenvoyé de la Dame et en invoquant son pouvoir, ils avaient pu enfermer les ombres dans la boîte. Cétait une des reliques les plus craintes par son côté destructeur et le danger quelle représentait aussi bien pour ceux vénérant la nuit que ceux les autres hommes. Jétais sûre que ce nétait quune coïncidence, ce ne pouvait être quune légende ! Mais il restait un doute et ce doute me rongeait au point davertir les derniers sélènites de cette légende et de la présence de lhomme. Je ne pu quitter le harem des Nistra, mais il devint rapidement clair que lhomme connaissait les habitudes des sélènites, il échappait à la surveillance très rapidement et ne laissa quune trace pouvant être suivie un ou deux jours après son départ. Il devint évident que sétait soit un sélènite soit un ennemi de Sélène ayant pour habitude dêtre confronté aux enfants de Celle aux Yeux Etoilés. Il fut donc décidé daller à la rencontre directe pour être fixé

Quen serait il sortit sil navait échappé aux sélènites, peut être serait il vivant aujourdhui ? Mais inutile de parler avec des si, il échappa à tous jusquà cette nuit funeste
J étais dans la bibliothèque quand le bruit de combat attirèrent mon attention, un vacarne comme jamais il ny avait eu en près de six ans émanait de la cour. Je décidais un instant dignorer le bruit, mais ma curiosité était piquée, que se passait il pour que lon entende des détonations de sortilèges. Fermant mon livre, je me dirigeai vers la cour. Javançais à contre courant, les femmes qui mavaient devancé et qui était dans la cour au début des combats fuyaient la scène. Les affrontements avaient lieux à lautre bout des jardins, je ne voyais pas les visages mais un homme seul semblait défier la garde tout entière. Les gardes menés par Nalher étaient incapables de le stopper. Une main sur mon épaule marracha à la scène. Nashali était vêtue des couleurs de la nuit.
Ma sur, tu es la dernière dentre nous encore dans le palais, nous allons profiter de la diversion pour partir.
Je ne sais pourquoi, je lui signifiais mon refus de la tête, celui qui défiait les eunuques et Nalher mattirait, je devais le voir. Me soustrayant à la poigne de Nashali, je me mis à traverser les jardins rapidement. En approchant il devint évident que lhomme avait été grièvement blessé, malgré sa force et sa dextérité, ses blessures aurait bientôt raison de lui.

Un sentiment de malaise me saisit au fur et mesure que japprochais, je le connaissais, jen étais certaine, sa démarche, son style de combat à lépée me rappelais mon frère ! Quand je réalisais, jabandonnais toute prudence me précipitant vers les combats. Malgré la situation Alystère du me voir car il se dégagea de ses opposants pour venir à ma rencontre. Mais à peine leur avait il échappé quil fut foudroyé dans le dos. Tout se passa comme au ralenti alors. Je le vis mettre une éternité à seffondrer alors que je courais vers lui aussi vite que me portais mes jambes. Je distinguais à peine Nalher qui baissait son bâton de pouvoir. Je tombais à genoux essayant de trouver une trace de vie dans la dernière personne connaissant mon nom . ..
Rien, il avait rejoint nos parents et Sélène alors quil venait de me retrouver !
Rien que pour voir ton visage, la perte de mes hommes est jus
Nnooooooonnnnnnnnnnnnnnnn !
Décrire ma colère, ma douleur, ma fureur est aujourdhui impossible avec des mots. Elles étaient telles quelles me permirent dhurler. Mon cri sembla arrêter le temps, les hommes paralysés par la stupeur. Je sentais les larmes couler sur mes joues mais elles ne faisaient quattiser ma haine. Je retournais le corps de mon frère et pris lobjet quil portait en amulette autour du cou. Une petite boîte telle celle décrite dans la légende. Il avait apporté la Boîte des Ombres, la suite nest plus quun vague souvenir embrumé dans mon esprit. Je me rappelle que de deux chose, mon serment et le dernier visage que me fit Nalher avant de mourir.

Sélène Ô ma mère, entend ma douleur,
Dame de la nuit, moi qui nai plus que le nom de ta servante
Entend ma promesse
Cette nuit et à jamais je ne suis plus que Nymuée
Ombre parmi tes enfants, pour les servir et les protéger !
Je renonce à mon passé et à jamais je suis tienne
Quà jamais je ne sois que lexpression de ta colère

Que sabattent à nouveau les Ombres de la Vengeance sur tes ennemis.

Alors que je finissais, je brisais le scellé de la boîte, je ne sais pas se quil survint après mais le visage de Nalher devint un masque de peur tel que nen montre pas les hommes sur le point de mourir

La suite je ne peux le raconter, jen garde aucun souvenir, je me rappelle juste avoir repris conscience du monde mentourant lorsque le Voyageur minterpella. Jétais dans le désert, jerrai sans but. Il me dit que javais disparu lors du massacre des personnes vivant au palais après avoir ouvert la Boîte des Ombres. Nashali avait décrit la scène comme un massacre sans nom, les ombres se solidifiant autour de moi et massacrant tout être vivant. Elle avait perdu connaissance, retrouvant le palais vide de vie à son réveil. Javais disparu avec la boîte à ce moment là.
Je sens ta douleur ma sur, mais je crois quil est temps pour toi de quitter ce royaume. Je vais taccompagner au port pour rentrer là où tattend ta destiné.
Allons y, cette terre ma pris mon passé, il ne reste rien en moi, hormis la Dame.
Ma voix était sans timbre, sans aucune inflexion. Autrefois ma voix était brisée, elle était maintenant consumée par mes anciennes souffrances.

Avec lor du Voyageur, je me payais le voyage qui me ramenait vers le royaume de la Lune dOr, vers mon destin et finalement vers toi, mon aimée.

La dernière page : Soeurs de la nuit

Par Nymuée Miya le 21/11/2002 à 10:49:05 (#2609795)

Ces lignes maladroites sont quelques vers pour celle qui jai aimé autrefois sans le comprendre. Une amie, une sur pour laquelle javais des sentiments aussi fort que pour toi mais qui me fut arrachée trop tôt. Je les ai composé quand jétais prisonnière de mon silence, les mots sont maladroits, mais ils venaient de mon cur alors je les remet tels que je les ressentait à cette époque.

Surs de la nuit, qui sous la Lune
Prennent vie. Surs dinfortune
Pourtant pour Elle saccorde à merveille
Distantes, hautaines, mais ne nourrissant nu fiel

A jamais proches, à jamais séparées
Une seule nous a à jamais éclairée
Faisant de nous de nous, par sa grâce angélique
Les miroirs dune âme unique.

Oh Eléona, ma moitié dâme
Qui bien trop tôt rejoignit notre Dame.

A Eléona qui trop tôt partie pour les étoiles.

Par Lilly Rayloth le 21/11/2002 à 10:55:31 (#2609835)

Vraiment, ce texte est très agréable à lire même si on a l'impression qu'il manque des mots ou demi phrases parfois ^^
J'ai beaucoup beaucoup aimé et j'ai tout lu ! :D

bisousss Nymu

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