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[Recueil]¨Prose poétique et poésie prosaique

Par Prune le 31/10/2002 à 14:56:51 (#2449285)

Est ce par mégalomanie ou pour je ne sais quoi que je publie ici un petit recueil des poemes ue j'ai pris le plus de plaisir à écrire ? Je ne sais pas. Vous en avez surement vu certains, peut etre pas tous. Je n'attend que des critiques constructives s'il vous plait :)


Prose Poétique et Poésie prosaïque

Emporté par je ne sais quoi,
j'ai cru voir dans ses yeux une lueur de quelque chose,
dans sa timidité une marque d'une autre…
La candeur insouciante de son visage étincelant,
son regard pétillant, ses cheveux,
longue nappe noire de jais coulant amèrement sous mes yeux…
la douceur de son corpsÂ…
Un rêve…
Un rêve de réveil a ses cotés,
sentir sa tête sur mon épaule,
son souffle dans mon cou,
le lent mouvement de sa poitrine
se mouvant au gré d'une respiration langoureuse…
Rêve érotique…
Elle ouvre les yeuxÂ…
je plonge dans l'infini de son regardÂ…
je me perds dans l'immensité de sa beauté…
Ses lèvres… douces… chaudes…
les miennes… rêches…
ne faisant plus qu'une seule et même entité…
Nirvana réel…
Paradis SensuelÂ…
Rêve unique…
mais rêve quand même…
Le réveil est dur…
je me lève…
vois l'échiquier posé a mes pieds…
L'échiquier ne représente qu'une parcelle de la vie…
logique, réglementée…
Cavalier je suisÂ…
mais cavalier seul je me retrouveÂ…
Echec au roiÂ… prend la reineÂ…
Une exclamationÂ…
'Et pion s'en fou !'Â…
Amère désillusion…
La tristesse envahit l'hommeÂ…
Je ne peux l'apprivoiserÂ…
je hais cette mélancolie…
cette noirceur, ce spleen
qui saisit aux entrailles le poète enamouré…
Ephémère…
Brièveté…
La peurÂ…
la douleurÂ…
tout celaÂ…
uniquement pour un sourire mal comprisÂ…
Pour une visionÂ…

Acrostiche ?

Malheureusement le lecteur
Après avoir lu, a cette heure,
Ici un splendide poème
Se demande au fond de lui-même

Ou est l'acrostiche en questionÂ…
Ubuesque interrogation !

Et ce lecteur bien étourdi
Subissant cette poésie
Tourne les pages, Acrostiche !

Las, de la recherche il s'entiche

Arrivant au bord de ce gouffre
Coloré de gris… noir… il souffre…
Recherchant encore et toujours
Ou est l'acrostiche en ce jour
Sûrement est-il bien caché
Terré au fond d'un champ de blé
Ignorant même tous ses appels
Cruels acrostiches a la pelle!
Ha que c'est beau de bien écrire…
Encore faudrait il pouvoir le lire !

Divine poésie

J'ai toujours douté de l'existence de dieu…
Mais un jour porté par un sentiment d'impuissance,
Je l'ai imploré et supplié… Je lui ai demandé et il m'a donné…
Je lui ai demandé une larme de joie…
Bleue, pure et cristallineÂ…
Il m'a offert un océan de bonheur…
Je lui ai demandé un brin d'herbe…
Verdure et innocenceÂ…
Il m'a montré le jardin d'Eden…
Je lui ai demandé une étincelle…
Rouge et jauneÂ… chaleur amoureuseÂ…
Il a embrasé mon cœur d'un amour inconnu…
Je lui ai demandé une femme…
Douce et innocenteÂ…
J'ai rencontré une sublime jeune femme…
Alors j'ai prié pour qu'elle m'aime…
Séduction et désir…
EtÂ… je me suis rendu compte alorsÂ…
De l'imperfection de DieuÂ…
Vous qui me lisez n'oubliez pas celaÂ…
Si dieu existeÂ… et c'est une suppositionÂ…
Sa volonté sera toujours en dessous de celle de l'aimée…


Une fille de joieÂ… si peu

La pièce est silencieuse…
D'un silence comparable a celui des foulesÂ…
Un silence ou nul n'écoute… même s'il entend…
A terre sont abandonnés,
Les restes d'une nuit agitée…
Désordre organisé…
On remarque une robe blanche
Dont la position clairement montre
L'activité de sa maîtresse la pauvre…
Belle et fardée le soir…
Sale et souillée au matin…
Assise la tête entre les mains
A chaudes larmes elle pleureÂ…
Elle n'a pas choisit sa vieÂ…
Mais sa vie l'a choisitÂ… l'a vaincueÂ…
Une mèche de ses cheveux blonds…
Pend lamentablement sur sa joueÂ…
Désespérée…
Elle tâtonne…
Vers la fenêtre elle se dirige…
Elle l'ouvreÂ…
Elle sauteÂ…

Poème ?

Un poème ! Mais qu'est ce que cela ?
Est-ce une longue succession de mots ?
tous perdus ? Mais non ce n'est pas cela !
Un poème représente le beau,
Il traduit les sentiments du poète
Ses aspirations et ses envies,
Même sa haine. La langue est sa palette
Et sa feuille la toile de la vieÂ…

Un reflet

Par un beau jour d'été,
Seul m'étant promené
Je pris la décision
de partir, sans raisonÂ…
Il advint que ce jour
je découvris l'amour
au détour d'un couloir
mal éclairé, tout noir
du réseau souterrain
si cher au citadins.
Devant moi elle marchaitÂ…
D'elle je ne voyais
que la forme du dos.
Arriva le métro…
A trois pas de moi
elle s'assit. Juste troisÂ…
Je me soûlais alors
du reflet de son corps,
son visage angélique
et sa beauté unique
sur la vitre gelée…
Alors elle s'est levée
le métro est parti,
mais dans mon cÂœur survit
La femme dont je n'avais
aimé que le reflet…

Au jour où tu liras ces mots

Au jour où tu liras ces mots,
déjà je ne serais plus.
Le froid vent de la mort
aura atteint mon cÂœur, sombre,
et par delà les plus hautes cimes
des plus hautes montagnes
emportera mon âme perdue.

Au jour où tu liras ces mots,
enfin j'aurais la connaissance
d'un royaume inconnu,
cet hypothétique rêve,
souhaité par nos pères.

Au jour où tu liras ces mots,
un aigle grand dans son nid envolé,
de ses ailes de nuit,
couvera les oeufs de la vie
qui soutiennent chaque jours
la vie qui se débat
car son heure est venue
et sa fin se rapproche.

Au jour où tu liras ces mots,
l'ombre noire s'étendra,
sur l'immensité désespérée,
et dans la magnificence
tu partiras au combat,
car le commencement est proche

Alors tu liras ces mots,
et je ne serais plus.

Petite fille

Sur une balançoire assise
Vêtue d'une blanche et légère robe
Petite fille s'amuseÂ…

Le chaud vent de l'automne arrivé
Sur ses collants blancs souffleÂ…
Des feuilles mortes le bruissement
Et le craquement et le crépitement
Légèrement se fait entendre.
Petite fille souritÂ…

Rapidement Petite fille se balance
Elle accélère et le vent ainsi créé
Dans sa robe s'engouffrant la fait tournoyer.
Petite fille est chef d'orchestreÂ…

Et les éléments dominés, par elle possédés
Agissent en rythme avec le mouvement
Certes infernal mais magnifique
Des cordes qui en l'air la retiennent
Petite fille ferme les yeux

Elle lève un bras vers le ciel
Et dans un bruyant fracas
Celui ainsi désigné par la juvénile main
Ses larmes ne peut contenir
Et sous la limpide averse
Petite fille ritÂ…

Petite Fille (II)

De la balançoire petite fille descend
Sa robe dans la salissante boue
Née des larmes du ciel morose
Et de la chaire de la terre
Traîne et se détrempe lamentablement…
Petite Fille ne sÂ’en fait pasÂ…

Vers les arbres de lÂ’automne mourant
Elle tend ses bras petits d’enfance potelés
Sa tête vers l’arrière penchée
Une nappe longue de blonds cheveux révèle
Petite Fille tourneÂ…

Ouvrant alors sa bouche petite
Et rouge malgré le froid
Expirant vers les étoiles
Du haut des cieux brillants
Une mélodie douce enchantée
Du sein de la nature extrayant
Une telle violenceÂ… DouleurÂ…
Petite fille chanteÂ…

Ses petits chaussons de terre maculée
En douceur sur le sol glissent.
Tournant autour des arbres,
Au dessus des feuilles tourbillonnant
Sous les piquants baisers du vent
Petite fille danseÂ…

Par Prune le 1/11/2002 à 22:14:02 (#2458611)

*se permet de hopper le post...*
:)

Par Vrittis le 8/11/2002 à 16:33:38 (#2514003)

Bah, je le hoppe aussi, c'est mon 25eme, autant être gentil ^^

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