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Trahison et incompréhension...

Par Alanis Lyn le 24/10/2002 à 9:59:09 (#2395240)

Elle s'arrêta finalement sur les rives du lac.

Sans son arc et sans magie, la route avait été plutôt dangereuse, mais la dissimulation et la course lui avaient permis d'arriver presque indemne. L'endroit était suffisement calme et reculé pour se reposer enfin et tacher de remettre ses idées en ordre.

Il n'y avait qu'une personne qu'elle aurait voulu voir en cet instant, et sans doute était-ce l'espoir de l'y trouver qui avait guidé ses pas ici, mais l'endroit était désert. Peut-être était-ce mieux au fond, du moins elle essaya de s'en persuader, la solitude peut être bonne conseillère. Elle n'avait donc personne vers qui se tourner, et beaucoup à essayer de comprendre.
Elle avait songé un moment à se rendre en Son temple, trouver Dame Nisel au plus vite, demander son aide et faire cesser cette folie. Mais il semblait si logique qu'elle se rende en Son sanctuaire, sans doute ces fous l'attendraient-ils devant l'entrée...
Même Gabriel, le plus fidèle de ses miliciens, semblait l'avoir trahie - Alanis ne put que supposer qu'il avait été abusé et avait cru bien faire...


Tout d'abord il y avait eu l'effervescence de ces querelles publiques, les grands mots prononcés et une scission, l'eclatement de ce qui fut le culte. Puis... Lui avaient ils tendu un piège ? Visiblement. Mais pourquoi ? Plus elle retournait la chose dans son esprit, plus cela lui semblait absurde.

Certes, ses piques envers Syndrael avaient pu être blessantes, certes la prêtresse lui gardait visiblement rancœur pour la façon barbare dont Dyvim et elle avaient tenté de régler le problème de l'épée. Mais de là à convaincre Caspian de trahir sa confiance et de l'enlever, en pleine place publique...

Alors elle avait pensé à une volonté d'affirmer leurs penchants anti-royalistes... Enlever la Baronne, la belle affaire. Effectivement, elle ne s'y attendait pas, et si le fait que ces personnes aient été ses frères de foi avait retenu un moment sa colère, non, décidément, elle n'aimait guère sentir ainsi la poigne de fer de Caspian et les sorts d'enchevêtrement de Syndrael.

Gabriel les avaient suivis dans la grotte sans intervenir alors que Caspian y poussait la Baronne, encore sidérée et incrédule. Visiblement, ils avaient annoncé au Milicien trop naïf qu'elle était possédée, et qu'ils faisaient cela pour son bien, afin de le pousser à ne pas intervenir.

Se pouvaient-ils qu'ils le croient vraiment ? La tension des derniers jours, la possession de Yolinne et de Syndrael... Mais plus elle réfléchissait, moins elle voyait d'ou pouvait venir cette hypothèse... Elle n'avait été en contact avec aucun ennemi, ne ressentait aucun trouble.
Ils avaient dit qu'elle n'était pas elle même... que disaient-ils ? Euphorique... Ils avaient souligné en exemple quelques plaisanteries, quelques expressions de sa bonne humeur, comme s'il y avait là de quoi faire d'elle une démente...
Elle songea combien les derniers mois avaient du la rendre sombre et morose, elle songea qu'elle n'avait guère fait d'efforts pour dissimuler sa joie retrouvée. Etre heureux n'est plus la norme... Affichez votre bonheur et l'on vous prendra pour une possédée...
Non, Gabriel n'avait pas l'air convaincu, lui, et son hésitation et ses arguments la confortait dans son soupçon que Syndrael et Caspian avaient inventé cette histoire de possession pour se débarrasser du milicien.

Exaspérée, elle avait fini par appeler la Garde Royale.
Cela lui valu un violent coup sur le crane qui la plongeât dans une inconscience brumeuse. Lorsqu'elle repris ses esprits, à demi allongée sur le sol poussiéreux, et toujours retenue par Caspian, Syndrael était penchée sur elle, marmonnant quelques incantations. Le son confus de leur discussion, le vague mouvement des ombres ou elle cru reconnaître Graetel, elle qui plus tôt prenait sa défense... Gabriel, toujours présent, mais pas de gardes, ou étaient les gardes ?
Elle ne saisit pas bien leurs paroles, mais par un effort de concentration, tenta tant bien que mal de lancer un nouvel appel à l'aide aux Gardes. Ce fut court, en une nouvelle douleur cinglante, elle replongea dans l'inconscience...


Lorsqu'elle reprit connaissance, elle était dans la chambre de la Capitainerie, en compagnie de Jeanne DoreggaN, qui s'affairait à lui retirer sa robe déchirée pour lui passer une tenue plus convenable. La douleur à son crane résonnait sans discontinuer en une sourde torture. Le regard perdu, il lui fallu un instant pour réaliser ou elle était, ignorant même à quoi au juste elle avait échappé.
Et échappé à quel prix ? La Garde était restée très évasive quand au sort des selenites et du milicien qui l'avaient agressée. Neo Dorregan était la, aussi, et voila qu'il gardait la porte, craignant du danger au dehors, lui demandant de rester ici enfermée, en sécurité.
Alanis ne protesta pas, elle se contenta de prendre quelques baumes pour son mal de crane qui traînaient sur la commode de la petite pièce, et de ranger dans son sac la longue cape blanche et la robe qui gisaient au pied du lit - robe découpée sur toute sa longueur, et elle se demanda en une pensée furtive comment le propriétaire prendrait la chose... Caspian lui avait pris son livre des sorts et Syndrael son arc, et elle se sentait nue dans cette simple robe de toile que lui avait tendue Jeanne.
Qu'importe, assez d'emprisonnement pour ce soir, elle saisit un de ses artefacts de teleportation, et après avoir remercie le garde de son intervention, disparu sans attendre dans un éclat lumineux.


Elle était seule face au lac, maintenant. Elle avait même tenté de les joindre par télépathie pour leur laisser la chance d'une ultime explication, mais n'avait pas reçu de réponse.
Demain, il faudrait bien décider quoi faire... Trouver de l'aide, sans doute, avant de rentrer sur LightHaven. Des gardes fiables pour assurer sa protection, le temps d'éclaircir la chose. La perspective de devoir se protéger d'
eux ne l'enchantait guère.

Elle leva la tête vers la lune, remercia la Dame par une brève prière d'avoir veillé sur elle ce soir encore et de lui avoir permis d'échapper à un sort inconnu et incongru.
Elle s'éloigna parmi les ombres nocturnes pour trouver le repos dans un coin de ténèbres.

Par Jeanne DoreggaN le 24/10/2002 à 12:13:39 (#2396125)

Extrait des rapports de la Garde Royale.
Mention : confidentiel.
Dossier sur la séquestration de la Baronne Alanis.

Gabriel Thylin, Syndrael, Graetel, Caspian de Vil - Séquestration de la Baronne

Alors que différents gardes patrouillaient sur les deux îles, la Baronne a tenté de lancer un appel à l'aide. J'ai envoyé Cesestas et suggéré à Gabriel Thylin de s'y rendre, puisqu'ils étaient disponibles, mais ce dernier a annoncé qu'il était sur place et qu'il s'occupait de tout. Nous n'avons donc pas insisté, puisque la sécurité de la Baronne incombe avant tout à la Milice et qu'il semblait sûr de lui.

Plus tard, en demandant si le problème avait bien été résolu, le garde Thylin a répondu à la place de la Baronne que tout était réglé. Nous avons donc poursuivi les patrouilles en toute confiance, jusqu'à un autre appel de la Baronne, à peine consciente. Le garde Thylin a une nouvelle fois assuré qu'il s'occupait de tout et je lui ai laissé croire que nous lui laissions l'affaire, bien que me rendant sur les lieux immédiatement avec Neo. Aux dernières nouvelles, la Baronne avait appelé à la grotte de Lighthaven, nous nous y sommes donc rendus.

Devant la grotte, une archère attendait tapie dans les ombres. La Baronne et le milicien Thylin m'ont par la suite affirmé qu'il s'agissait d'une certaine Graetel, une sélénite. Elle ressemblait bien trop à une sentinelle pour être rassurante et nous nous sommes hâtés de parcourir les galeries de l'obscure caverne. Un peu plus loin dans les entrailles de la terre, nous avons été témoin d'un sinistre spectacle. La Baronne gisait dans les bras de la hors-la-loi Syndrael, entourée de Gabriel Thylin lui-même et d'un néphilim que j'ai pu identifier comme le sélénite Caspian de Vil.

Nous avons essayé de les faire s'écarter de la Baronne pour être sûrs qu'elle ne risquait rien, mais ils n'ont rien voulu entendre. Le garde Thylin a dégainé son arme, Graetel m'a menacée de son arc tandis que Caspian était prêt à décocher une flèche, sur la Baronne ou sur moi, je ne sais pas. Syndrael a pris la fuite alors que nous étions concentrés sur la menace des trois autres. Bien sûr, aucun d'eux n'acceptait d'obtempérer aux ordres donnés, se déclarant même déterminés à empêcher la Garde de faire son travail. Comme la situation empirait sans que nous ne puissions écarter la menace des archers et du milicien, nous avons fait briller les pierres de Graetel et Gabriel Thylin. Nous avons agi au moment où Caspian de Vil commençait à lacérer les vêtements de la Baronne à coups de dague, en cherchant à l'arrêter dans ses gestes dangereux. Il a lui aussi pris la fuite, et nous nous sommes concentrés sur la Baronne.

Elle a été ramenée saine et sauve à la Capitainerie de Lighthaven, bien qu'un peu secouée. Elle n'avait apparemment pas subi d'autres violences que celles pratiquées sur sa robe. Elle a ensuite affirmé que Graetel ne faisait pas partie de ses agresseurs et qu'elle ne voulait que la protéger, ce qui n'est pas confirmé par ses actes durant l'inconscience de la Baronne (elle couvrait clairement les ravisseurs). Tandis que Neo s'entretenait avec elle, je suis allée voir dans la grande salle de la Capitainerie s'il n'y avait personne, car nous pensions avoir entendu un bruit. J'y ai trouvé le milicien Thylin, armé et le visage dissimulé par une capuche, qui a tenté de s'infiltrer jusqu'à la chambre de la Baronne. Je l'ai surpris grâce à l'invisibilité et nous l'avons arrêté sans qu'il n'oppose davantage de résistance.

Il a été conduit aux geôles de Silversky pour éviter qu'un de ses complices ne puisse le libérer au cas où il leur aurait remis les clés de la prison de Lighthaven. Sur place, il a été dûment interrogé et a révélé qu'il n'avait participé à cette action que dans l'unique intérêt de la Baronne. Il supposerait en effet qu'elle soit sous l'emprise d'un charme ou d'une possession. Ce serait sa robe, sa cape et son chapeau qui la contrôleraient et la pousseraient à adopter des attitudes qu'il estime suspectes. Il prétend que seule Syndrael, recherchée pourtant par la Garde royale, pourrait la sauver de cela et que la vie de la Baronne était en jeu. L'action aurait été menée en secret et au fond d'une grotte afin d'éviter d'impliquer d'autres gardes qui auraient apparemment risqué leurs postes si la Baronne n'avait finalement pas été possédée. Les refus d'obtempérer, de fournir des explications et les menaces seraient le produit de l'urgence, et le milicien a affirmé qu'il était revenu à la Capitainerie -curieusement accoutré- dans le but de se rendre à la Garde.

Sergent Doreggan

Par Elivagar le 24/10/2002 à 14:23:27 (#2397147)

Sullyvan Prit connaissance du rapport. A la fin de la lecture une tempète sevissait dans son esprit, mais il fit de son mieux n'en rien laisser paraître sur ses traits.
Tout en entretenant ses armes et son armure dans la capitainerie il reflechissait, les gestes plus brusque qu'habituellement.
Puis une fois l'entretient terminé il s'équipa et sortit afin de faire une ronde sur les terres Royales. L'air frais lui ferai du bien il reflechissait mieux en extérieur.


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Par Syndrael le 24/10/2002 à 15:29:50 (#2397675)

Se retrouver dans cette grotte après les funestes évènements dont elle avait été le théâtre lors de son dernier passage n'avait rien de rassurant.. Mais elle n'était pas du même côté de la barrière cette fois.

Dans un sens, elle comprenait ce qu'avaient dû ressentir Alanis et Dyvim avant de la mutiler, voyant qu'elle clamait son innocence face à leur impassibilité, bien qu'ils ne sachent pas vraiment eux même avec certitude s'ils ne se trompaient pas - à part Dyvim bien sûr, jamais plus borné que lorsqu'il était dans l'erreur.
Car ni elle ni Caspian ne savaient avec certitude ce qui était arrivé et Syndrael ne perdait pas de vue qu'ils étaient peut-être en train de commettre une lamentable et dramatique erreur.

Effectivement, le rituel qu'elle pratiqua sur Alanis ne donna rien... mêlant les arcanes de divination et de nécromancie en un équilibre dont elle commençait à avoir une certaine pratique, l'ayant exercée sur Yolinne par deux fois, lorsqu'elle avait été sous l'emprise de la "larve", il devait détecter une présente étrangère, une anomalie.
Rien..? Pas ce à quoi elle s'était attendue en tout cas.

Aucune présence indésirable, pas de possession, nulle intrusion dans les méandres de son esprit embrumé par l'inconscience, analysé et sondés par le sort au fil des phrases de pouvoir alors que l'incantation se déroulait dans leurs pensées, liées le temps d'une brève communion.
Mais il y avait quelque chose, quelque chose d'inhabituel et d'anormal, bien qu'elle fut incapable de désigner la chose de manière plus précise et encore moins d'y remédier.

Suite à ce résultat, le fait que le rituel décèle une anomalie indiquait que celle ci n'était liée à aucune cause classique et facilement déductible. Elle ne pouvait être d'origine psychologique - démence passagère, nervosité, crise - ni chimique - alcool, drogue ou tout autre substance.
Emergeant de sa transe incantation, elle fit part aux autre de ses observations, à la recherche d'une idée et d'une solution à cet insoluble énigme supplémentaire.
Caspian avait émit l'hypothèse d'un charme, Gabriel évoqua la responsabilité potentielle de cette clinquante robe blanche qu'elle arborait depuis la "dégradation" de son comportement.
Elle ne ressemblait en rien à une robe de ville et il semblait incongru qu'Alanis ait pu posséder semblable et si voyante parure.. en fait, on eut plutôt dit un costume ou un déguisement, comme cette fastueuse robe de théatre qu'Alith lui avait un jour offerte alors que la troupe... Alith..

C'était d'une telle évidence qu'elle s'en serait giflée..
Un nouveau rituel permit de déceler l'aura magique de la robe, manifestement porteuse d'un charme ou d'un enchantement coupable du revirement d'Alanis, malvenu en cette période de crise..

* * *

Jeanne et Neo DoreggaN.. curieuse rencontre. Ils choisiraient plus inaccessible la prochaine fois, mais en attendant, elle ne pouvait se permettre d'être prise à la garde, même si cette nouvelle fuite ne contribuerait pas à faire valoir son bon droit. Personne ne s'opposa à ce qu'elle incante les mots de rappel, les deux gardes, trop absorbés n'avaient même pas dû la voir faire avant qu'il ne soit trop tard pour la retenir.


Syndrael

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Par Kehldarin Osten le 24/10/2002 à 16:18:32 (#2398013)

Trahison, bassesse, traîtrise et putréfaction. Les frères s'étaient montés contre les frères, la violence avait éclaté comme un coup de tonnerre si longtemps retenu. Si c'était ce que tous étaient devenus, déchus de tout ce qu'ils avaient été, tous auraient mérité la mort. Que les souvenirs étaient à présent cruels, mais grâce à eux ces parodies d'être humains auraient une fin rapide, à défaut d'être douce.

Que soit bénie la miséricorde de notre père à tous de ne pas leur faire aussi mal qu'ils lui faisaient mal. Lui vers qui montent les pitoyables moqueries de ces êtres à qui il a déjà tant pardonné, grande est sa tristesse de devoir agir ainsi, mais grande est également sa sagesse d'avoir décidé d'amputer, avant que la gangrène ne fasse que le corps entier soit perdu. Par le fer, le feu, le glaive et la lumière, ceux qui t'ont toujours servi te serviront jusqu'à l'épuisement de leurs forces. Ainsi soit-il.

Les rares êtres encore purs qui subsistaient en Althea pouvaient encore être sauvés, Kehldarin en était sûr. Mais pour ça il n'y avait qu'une chose à faire, et si personne ne le faisait, il fallait bien que lui le fasse. Mais il ne serait pas seul, car comme il était écrit :

Le monde courrera à sa perte, et quand tout semblera perdu, les frères de la miséricorde nettoieront la pourriture impie, dévoyée et corrompue de la surface du royaume d'Artherk.

Il fallait trouver ces frères de la miséricorde. L'ordre de la nouvelle aube : après tant d'années il voyait enfin que ceux qu'il avait vu comme des fous fanatiques et violents avaient leur place dans les grands dessins du premier des dieux. Le temps était venu. Une larme roulant sur la joue, mais bien vite séchée par le vent furieux qui soufflait en rafales, le paladin prit la direction du monastère de ses vieux ennemis.

Par Tenessia le 24/10/2002 à 16:52:32 (#2398252)

Du rapport, Tenessia ne comprit qu'une chose : la baronne était en danger ! Le front pâle, elle leva les yeux du rapport, le visage lisse, sans expression. Mais celui qui l'aurait bien connu aurait décelé la lueur d'une implacable détermination dans son regard.

Une possession... quelle absurdité ! Elle avait observé les changements de la Baronne et s'en était réjouie, la Baronne semblait heureuse ! Et Tenessia avait pensé que la noble dame était amoureuse, secrètement....

Une possession... ? Et si c'était une possession ? Elle s'en voudrait à jamais ne n'avoir su déceler les signes d'un danger possible...

Elle se leva, droite et ferme, pour l'heure... il fallait retrouver la Baronne, à n'importe quel prix.

Par Ethel Tvar MIP le 24/10/2002 à 18:23:22 (#2398889)

Ce soir la , il n'avait pu etre la . Bien que sa loyauté envers Alanis fut sans faille . Meme s'il avait ete au courant de la chose , qu'aurait il pu faire, sinon se battre et mourir pour elle . Comment une telle ignominie avait t-elle pu arriver? Comment penser qu'un etat d'euphorie , un etat d'intense gaiete etait en fait l'oeuvre d'un charme , d'un sort ou d'une possession? Et pour ces hommes la , la vie se resumerait elle a la morosité , a la colere ou a la vengeance?

Si c'etait le cas , alors qu'ils viennent egalement le chercher , avait il lancé , le regard douloureux et la voix cynique quand il apprit la nouvelle . Il viendrait alors s'excuser devant Alanis , âme si douce et si aimante , qui méritait le bonheur et non une capture outrageuse . Si elle voulait encore de lui pour la protéger , si elle ne lui en gardait rancune d'avoir failli en ce jour , alors il serait la , encore et toujours loyal a la Baronne , se moquant que celle ci soit possédée ou non , bien que son coeur lui dicta qu'elle ne l'etait en aucun cas et qu'au contraire Alanis avait semblé exprimer toute sa joie de vivre et sa quiétude . Quant aux "lascars" qui avaient tenté de la capturer , ils ne recevraient meme pas de mépris , non ce ne serait jamais le cas . Ce serait simple , ils n'existeraient plus a ses yeux comme etant des amis ou des freres , eux qui n'avaient su ecouter leurs coeurs et qui avaient osé persécuter l'égérie des fidèles de sélène , meme s'il ne les reniait pas non plus , il condamnait leurs actes bien atroces ...

Par Gabriel Thylin MSF le 24/10/2002 à 18:53:59 (#2399139)

La soirée semblait pourtant avoir bien commencée. Il retrouvait Alanis en discussion sur la grande place de Lighthaven en compagnie de Syndrael. Elle était resplendissante dans sa robe de soie blanche ornée de fin rubans d'or, souriante et pleine d'un enthousiasme retrouvé. La voir ainsi rayonante suffisait a son bonheur, il ne savait pas a quoi tout cela était du mais il avait toujours souhaité le meilleur pour elle. La discussion était légère bien qu'il percevait une incomprehension chez Syndrael sans réellement comprendre de quoi il s'agissait.

Et puis vint Caspian et la situation dégénéra. Gabriel avait déja posé sa main sur le pommeau ouvragé de sa rapière pour intimé a Caspian de partir quand celui ci glissa une phrase a son oreille : "Si vous aimez vraiment Alanis,laissez nous l'aider.". Cette simple phrase suffit a faire naitre le doute dans son esprit. Et si cet enthousiasme n'avait rien de naturel? Et si elle n'etait plus vraiment elle meme? Lui était t'il arrivé quelquechose?... Il les regarda tour a tour alors que venait l'instant ou il fallait prendre une décision, rapide et pourtant de celles qui engendreraient de lourdes retombées si il advenait qu'elle soit mauvaise. Ainsi il relacha l'emprise sur son arme, n'intervenant pas lorsque Caspian et Syndrael se précipitèrent sur Alanis pour la maitriser. Pas meme lorsqu'elle l'appela presque suppliante, l'incomprehension se lisant sur son visage.Il se contenta de les suivre a l'abri n'ayant qu'une confiance bien relative envers Caspian et voulant s'assurer que quoi qu'il se passe il ne soit fait aucun mal a Alanis.

Il du mentir aux autres gardes etant de toute facon allé au dela de la limite en permettant l'enlevement de la baronne fusse t'il pour son bien. Tout au long du rituel auquel il ne comprenait pas grand chose il tentait de se convaincre qu'ils faisaient erreurs et qu'alanis etait simplement heureuse ce que vint confirmer le resultat du rituel. Il etait deja pres a aller de lui meme se rendre a la garde rassuré sur l'etat d'Alanis alors qu'il posa une dernière fois son regard sur l'etoffe soyeuse qu'elle portait suggerant qu'elle en etait peut etre la cause. Il s'avera que c'etait certainement le cas mais avant qu'ils ne puissent vraiment agir Jeanne et Neo arrivèrent. Il n'etait pas vraiment surpris son mensonge n'etait après tout pas vraiment convainquant. Ils se firent directement menacant envers les personnes ne cherchant pas a comprendre la situation. Syndrael eu le temps de disparaitre pendant qu'il demandait a caspian de se hater pour detruire la robe s'interposant sans arme entre lui et Neo. Ce qui n'empecha pas le garde de l'agresser faisant par la meme briller sa pierre. Il se retrouva sur le sol froid du temple, pestant et grimaçant en attendant l'arrivée de Caspian. Après des soins légers il reparti a Lighthaven déguisé pour atteindre la capitainerie malgré son etat pour s'assurer qu'elle etait désormais dans son etat normal. Hélas il fut pris avant meme de la voir et ne resista pas lors de son arrestation.

Désormais il était la assis sur ce qui lui servait de lit dans sa cellule de la prison royale. Pour avoir connu les cachots du seigneur Bane il ne pouvait que savourer le "luxe" qui lui etait offert ici mais ses pensées étaient ailleurs,dispérsées,confuse mais toutes convergeant vers elle et ce qu'il avait peut etre perdu la veille...


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Par Isis De Vil le 24/10/2002 à 19:00:41 (#2399213)

Les rumeurs vont si vite.
Son père lui avait dit qu Alanis se comportait etrangement, trop legere, trop amusé, trop changé et si abruptement qu'il y avait de quoi s'en inquietter.
Elle se vetir de blanc, elle rire a tu tete pour un rien, elle imposer un edit obligeant le sourire sur la baronnie. Ah ca oui l'edit porterais a sourire s il n avait pas etait promulgué par elle.

Rien ses derniers temps ne preter a sourire, et si elle avait trouver l'amour Isis serait etonné que cela la mene dans de tel debordement.

Son père avait sans doute raison,, cela devait resulter d un charme ou d une possession, qu il fallait anihiler. Peut etre qu'elle semblait heureuse et joviale mais un bonheur factice n'apporte rien, il n'est jamais total quand on est pas soit meme.

....

Par Nienna Fayree le 24/10/2002 à 23:18:28 (#2400972)

C'est dans ces cas là qu'on aimerait pouvoir etre Garde...ou Baronne^^

Par Vision de la Nuit le 24/10/2002 à 23:36:23 (#2401096)

Elle se tenait face au lac, le lac, muse belle et pâle, si solitaire, la peau argentée par léclat doux de la Lune. Les vents dautomne piquaient ses jouent découvertes et charriaient derrière elle, par soudaines bourrasques, des poignées de feuilles mortes dont la Nuit ternissaient les vives couleurs. Pourtant, aucun souffle ne venait rider la surface des eaux, lisse comme une paroi de verre, et immaculée. La température avait rapidement chuté, mais en cet endroit, la Nuit semblait toujours aussi chaleureuse. Silencieuse et anonyme, une ombre se détacha des ombres.

Elle ne la vit que lorsquelle fut très près, trop près, si près que cette « présence » balayait brusquement toute la pesante solitude. Elle la vit, mais il ny avait rien à voir. Il sagissait dune ombre, dun fragment de la nuit, quelque chose de bien plus immatériel quun songe ou quun espoir. Ce mirage nocturne navait pas grand chose de réel, si ce nest son souffle, doux comme un soupir. Cette incarnation de la nuit navait rien de tangible, si ce nétaient ces bras aimants, qui se distinguèrent, obscurs, de la silhouette, obscure, pour lenlacer de leur réconfort silencieux. Leurs corps sunirent, sans question, leurs lèvres se redécouvrirent, sans passion, en frôlements tendres et feutrés. La Lune joignit ses caresses aux leurs, les satisfaisant dun dialogue qui transcendait sans peine leurs problèmes respectifs. Ils étaient nocturnes jusquà se fondre dans la nuit, et semblait-il cela leur rendait un temps la force de faire face aux épreuves que dispense le jour.

Il disparut avec laube, alors que les premiers rayons du matin commençaient à bannir les ombres du royaume des hommes. Et elle resta seule, sans quune parole nait été échangée, lâme encore chaude de son union avec cette ombre parmi les ombres.

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