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La véritable histoire de Lord StoneCrest.

Par Vampyr le 17/10/2002 à 21:19:59 (#2354186)

La brise caresse son visage. Une larme sévade sur sa joue tachée de sang. Le Guerrier est la, au milieu de la plaine recouverte de cadavre, il reste immobile, son arme à la main, regardant autour de lui, dernier survivant, unique témoin de ce qui restera un jour sanglant, un jour sombre. La mort nappe la plaine, il est seul, et une question alors vient à son esprit, pourquoi?
Ses frères étaient tomber cette nuit, ses amis, leurs fils tous les guerriers de son clan sont tombés, sans exception il ne restait plus que lui. Lennemi nà pas eu plus de chance, et la guerre était donc finie. Par sa survie, il avait offert à son clan la victoire, mais à quel prix? Combien sont tombés dans cette guerre, combien de familles seront en deuil? Lui qui ne savait même pas pourquoi la guerre avait débuté Toutes ces questions lui traversaient lesprit. Il voyait le champ de bataille, devenu un véritable cimetière Et la question ne séchappait plus de son esprit, « pourquoi moi? » Pourquoi lui plutôt quun autre? Il observait la plaine, et ne pouvait sempêcher de pleurer à la vue de ses frères, décapités, mutilés, démembrés. Lun de ses meilleurs amis avait un fléau planté dans le crane. Il ne retenait plus ses larmes, il tomba à genoux au milieu des corps sans vie, et les mains en sang, le visage boueux, il jeta son arme et restait la, à pleurer
La victoire était le but de ce combat, mais le cadeau était piégé. Lon se réjouit de gagner, mais comment se réjouir dêtre le miraculé, lunique survivant dun massacre? Il pensait déjà aux familles quil allait devoir prévenirTrouverait-il la force dy retourner, la-bas dans son village natal? Ou allait-il donner fin à ses jours ici même, au milieu de ses courageux compagnons?
Le soleil était à son zénith, et déjà, les charognards survolaient lendroit, la puanteur devenait horrible.. Mais le guerrier ne bougeait pas, immobile, il contemplait sans relâche ce désert morbide. Il remarqua un pendentif, au cou de lun de ses compagnons, il se mit à quatre pattes et avança pour mieux le voir. Il se souvenait de ce cadeau, sa femme lui avait offert lors de leur récent mariage Allait-elle survivre à une telle nouvelle ? Il ne savait plus quoi faire.
Il se releva, marchant au milieu des corps, jusquà la monture ensanglantée du chef ennemi. Pauvre animal, déjà recouvert de mouches et autres vers, mort une flèche entre les deux yeux, tombée sur son cavalier quune lance transperça.
Le chef adverse avait combattu une vingtaine de guerriers en même temps, sa résistance était sans égale. Son armure était protégée par une source magique, les armes ricochaient dessus, et lamulette quil portait au coup, était la source de sa puissance.
Il décrochât larmure, et lui retira la pierre.
Un éclair soudain surgit du ciel, le champ de bataille fut recouvert dune vague lumineuse, éblouissant les yeux du guerrier. Quelques instants après, tout redevint calme, et il réalisât avec grande stupéfaction que larmure avait été réparée, dans ses mains, la, elle était comme si jamais elle navait servit.
Il nen croyait pas ses yeux, et il avait beau toucher, cétait bien un fait réel. Larmure était bénie.
Il fit marche vers son village, observant une dernière fois la plaine, posant un dernier regard sur la mort, puis il partit, sous les cris des charognards qui semblaient pareils à des rires chaotiques, des rires moqueurs. Mais il ne voulait plus se retourner, les larmes noyaient ses yeux, la peine et le doute le déchiraient. Et toujours cette question, pourquoi ?

Le soleil brûlait sa peau ensanglantée, les mouches ne cessaient de venir se poser sur ses plaies, mais il ne sarrêtait pour autant, le regard vide, il continuait davancer, traînant larmure derrière lui.
Soudain il stoppa sa marche. La silhouette de deux hommes apparaissait au loin, et il se savait désarmé.
Serait ce des brigands ? Sans défense il ne pourrait protéger la relique.
Serait ce des assassins ? La mort le rattrapait finalement, il ne sagissait que dun retard.
Il stoppa son avancée, bien décidée à défendre le prix des morts, et dans un élan de courage et de doute, il revêtit larmure. Il sentit sa force monter et une étincelle de feu jaillit dans ses yeux, alors il arracha une branche dun cactus, et resta immobile, patient, pret à defendre le dernier honneur du clan.
Les ombres sapprochaient, il pouvait à présent voir leur visage, et poussa alors un soupire soulagé. Il reconnut deux gardes de son village. Il retira alors le heaume, les yeux toujours en larmes, et vint à leur rencontre.
Leurs regards se croisèrent, la peine ne se cachant pas, et sans un mot, les deux hommes comprirent. Prenant alors le guerrier par les épaules, tous trois regagnèrent le village, dans le plus grand silence.
Le son dun cor retentit alors que le village se présentait devant eux. Le guerrier stoppa alors son avancée. Le doute, la crainte, il avait peur daffronter les regards emplis despoir, peur dannoncer la nouvelle. A nouveau, il se détestait pour avoir survécut.
« Viens compagnon. » Les mots du garde à sa droite, dune voix confiante, amicale et respectueuse, le touchèrent. Sa crainte était-elle inutile ? Il ny avait quun moyen den être sure, et, affichant un sourire à celui quil connaissait depuis lenfance, il avança.

Il franchit les portes du village, tous sétaient réunis la, après lappel du cor. Il sentait les regards posés sur lui, lamertume pesait sur la place, et alors quil croisait son regard avec ceux des mères, des enfants et des sages de son clan, il nosait dire mot.
Il retira larmure, la laissant tomber sur le sol, tomba à genoux, et baissa les yeux vers le sol, un sentiment de honte le rongeait.
« La guerre est terminée, saluons notre héros ! » Cria lun des gardes, et des hurlements de joies et de soulagements se mêlèrent à la peine, à la tristesse.
Le vieux sage vint à lui, lobservant. Il tendit une main ouverte.
Il est tradition dans le clan, quavant chaque bataille, les guerriers porte chacun un collier ou est accroché lemblème du clan.
Un chaudron fumant fut porté au centre de la place, et le vieux sage y trempa le bijou. Il saupoudra leau bouillante dherbes étranges, et mélangea avec quelques potions mystérieuses. Le liquide devint bleuté, puis verdâtre, puis il prit une teinte rose avant quune épaisse et lourde fumée jaillisse dun seul coup. Il reprit alors le collier, lemblème avait grossit, il brillait. Le vieux sage prononça quelques mots, dans une langue ancienne, inconnus de tout autre ici présent, et la pierre brillât de plus belle, entourée d'une aura magique.
« Voici lamulette du héros ! Preuve de notre force, éternel souvenirs de cette victoire ! »
Il tendit lamulette à lun des sages, qui la porta dans la hutte, ou des dizaines damulettes pendues au plafond, preuves danciennes victoires, lattendaient.

Le soir venu, alors quun banquet en lhonneur de la victoire était donné, le guerrier hésitait à se joindre à la foule. Il savait, malgré les regards joyeux, quau fond de chacun, la tristesse et le doute régnaient, et il se sentit coupable.
Mais le vieux sage vint le chercher, il allait parler de la relique rapportée.
Le guerrier prit place alors au milieu de ses frères, et écouta, laissant tout de même une larme séchapper.
« Cette armure est forgée dans une roche que lon trouve uniquement sur les terres de FireSky. Une roche volcanique, aux pouvoirs bien étranges. Cette armure forgée ainsi, est un exploit, car cette roche est dune résistance que seul Brehan pourrait tailler avec facilité.
Elle est pourvut dune essence magique, et ainsi forgée, elle donne une protection surhumaine à quiconque la porte. La pierre qui laccompagne est le cur même de la roche, et se trouve être la source même de cette puissance. Cest un miracle que de voir cette armure ainsi faite. »
Le vieux sage raconta lhistoire de la pierre toute la nuit, puis peu à peu, les gens rejoignent leurs chaumières pour prendre repos de cette soirée.
Le guerrier restait la, observant les flammes dun feu de campement de garde. Se remémorant la bataille, revoyant chaque instant comme si laction était présente.

Le lendemain, les ragots parcouraient le village, de la tristesse naissait la méchanceté, le doute, les insultes, et le guerrier sentendait nommé de lâche, de traître, ou encore de déserteurs. Les gens se voulaient de croire quil navait pas prit par à la bataille, attendant le dernier coup, le dernier souffle. Dautres encore racontaient quil avait fait camp à part, nhésitant pas à tuer ennemis comme alliés, pour recevoir lunique gloire.
Et il ne pouvait supporter ces remarques, alors que la tristesse le rongeait lui-même.
Alors devant ce manque total de compassion, la peine laissa place à la colère, et alors quune veuve sosa le traiter de lâche en le méprisant du regard, le guerrier nen pouvant plus, prit une lame et gifla la femme avec.
Et alors que le vieux sage vint essayer de le calmer, il le transperça, laissant sa lame ainsi plantée dans le ventre du vieil homme, qui tomba au sol et en perdit la vie.

Il brisa la porte de la hutte renfermant larmure bénie, et la revêtit. Et prenant une épée posée la, il sortit affronter la colère des siens.
Il se retrouva bien vite encerclé, de tout côtés des haches et des flèches le pointaient. Et lamour quil avait pour son clan lempêchait de frapper.
Les sages se réunirent, une incantation résonna dans la cité. Des murs de flammes emprisonnèrent le guerrier qui fut brûlé ainsi. Les sages avaient éveillé la colère de Syl, et avaient condamné lhérétique.
Bientôt sur la place ne se trouvait plus quun squelette, portant la relique bénie.
Il fut mit en tombe, et pour éviter tout risque de sorcellerie, fermèrent le tombeau à clef.



Les années passèrent, le clan sétait pendant ce temps reconstruit, avait gagné de nombreuses batailles depuis ce jour maudit. Les amulettes se multiplièrent, et le tombeau restait fermé, dans les pénombres dune crypte maudite.
Le clan peu à peu disparut, laissant derrière lui cette hutte et ce tombeau.

Bien des siecles plus tard, Artherk enferma Ogrimar sur cette île, et condamna cette terre.
Un bouclier fut dressé, et les hommes oublièrent peu à peu son existence.

Mais un jour, alors que la menace de Glyph se faisait importante et que Baazul, Seigneur de la Destruction et prince démon de lHaruspice était descendu sur le royaume, les plus puissants mages de Syl se rassemblèrent, et suite à un long rituel au cercle de pierre, le bouclier protégeant StoneHeim fut brisé, Et le réveil dOgrimar fut tel que dans son tombeau, le guerrier Squelette porteur de larmure sacré séveilla, et sa haine bien quimpuissante face au puissantes runes gravés sur la pierre qui lemprisonnait, était telle quil abattrait sa colère sur quiconque viendrais le délivrer.

Ce guerrier avait pour nom StoneCrest.

Par JdlF le 17/10/2002 à 21:30:46 (#2354247)

http://membres.lycos.fr/jdlf/images/flood.GIF

Par Satch / Doriane le 17/10/2002 à 21:31:04 (#2354251)

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Par TooL le 17/10/2002 à 21:39:14 (#2354289)

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Par Kosnov De Narisa le 17/10/2002 à 21:43:14 (#2354312)

:lit:

Par Shin Shezar le 18/10/2002 à 7:49:49 (#2355630)

:lit:

Par Foccard de Narisa le 18/10/2002 à 9:26:02 (#2355930)

:lit: (il y avait pas deja une histoire du lord ?)

Par Erya le 18/10/2002 à 9:42:07 (#2356001)

:lit:

Par Muabdib Serra le 18/10/2002 à 10:25:25 (#2356254)

:lit:

Par Sephrenia Ylara le 18/10/2002 à 10:27:19 (#2356263)

Provient du message de JdlF
http://membres.lycos.fr/jdlf/images/flood.GIF


(JdlF, ce smiley est un manque total de respect pour l'auteur et un manque total de respect envers les utilisateurs qui mettent le smiley :lit: pour encourager l'auteur. Car oui, à l'origine, c'est pour encourager l'auteur, signaler qu'on apprecies le texte, pas pour flooder. Alors merci d'arreter.)

:lit:

Par Kavadias Drake le 18/10/2002 à 10:41:54 (#2356342)

:lit:

les utilisateurs qui mettent le smiley pour encourager l'auteur


*le fait pour cela*

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