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Engourdissement.

Par Ame Sombre le 10/10/2002 à 0:26:29 (#2308226)

La faim qui se fait sentir de plus en plus l’affaiblit, cette autre que je suis devenue. Le sang de la Très Haute est une vraie drogue dont l’influence diminue à mesure que le manque augmente. Je peux remonter à la surface progressivement, brisant le masque de glace. Je peux m’exprimer de mieux en mieux, l’engourdissement me perdant peu à peu (*sourire vainqueur*). Je sens sa volonté se noyer sous mes assauts audacieux. Ballet d’indécision. Ces moments sont tellement proches de la folie, tellement délicieux quand je sens que je prend le pas sur elle. Un peu de tendresse vers elle, une étreinte, un mot amical, tout est prétexte pour moi. Je suis ce regard de tristesse, cette douceur dans ses traits, cette voix plus feutrée et sensuelle.
Pourtant.. pourtant il y a un nuage noir dans ce ciel si doux. Pourtant mon avance est non seulement freinée par la perspective de la venue de cette Maitresse adorée mais aussi par ces herbes. Elle est pourtant adorable cette douce herboriste, belle aussi à n’en pas douter. Mais elle lui a donné de ces herbes pour son mal de crâne. Je ne suis qu’un mal de crâne à éradiquer (*soupir*)... Et je m’engourdis lentement dans les bumes laiteuses que procurent ces herbes. Je m’endors avec elle, l’accompagnant. Je m’endors et je ne peux plus l’influencer. Une sorte de neutralité s’installe. De plus pouvoir penser nous réunies et nous réduit à néant. Corps sans but précis.
Quelle tristesse. Je vais devoir cotoyer ses bords de folie encore, le plus longtemps possible. J’aimerai que quelqu’un me sauve. Que quelqu’un nous permette de fusionner dans une douce harmonie, comme autrefois, comme avant la tempête, comme avant ce cataclysme de douleur. J’aimerai que ces Ogrimariens n’aient jamais touché à Khaelon. J’aimerai oublier ce jour où je me suis mise à lutter comme une désespérée pour exister (*léger baillement*). J’aimerai ne jamais avoir rencontré ce feydien, j’aimerai ne jamais l’avoir aimé.
Il faut que je me laisse endormir par ces douces herbes... Cela m’évitera de commencer à regretter mon existence... (*respiration légère d’une femme endormie*)

Torpeur.

Par Ame Sombre Aina le 12/10/2002 à 17:40:46 (#2323401)

Chaque pas était de plus en plus douloureux comme si mille épines la transperçaient. Elle avançait tant bien que mal vers le Chateau du Seigneur Bane. Elle avait pris toutes les herbes pour que cesse cette folie de paroles dans son esprit. Cette litanie ensorcelante et terriblement épuisante.
Finalement elle ne prit pas la route qui menait vers les lourdes portes. Elle bifurqua dans un chemin de traverse pour se diriger vers les falaises.

Là, un vent mugissant régnait, la protégeant d'elle même et de ses souvenirs. Son corps tomba au sol comme une poupée de chiffon. Elle venait de sombrer dans un coma drogué.
Deux ombres apparurent sur cette scène irréaliste, au dessus de la prêtresse évanouie. Des jumelles sauf que l'une n'avait que du noir à la place de ses yeux, orbites desquelles coulait un sang sombre. L'autre avait un rictus mauvais, plein de haine, d'elle se dégageait une froideur exemplaire, glaçant presque tout sur son passage.
Deux femmes pour une seule. Deux parties d'Ame en désaccord. Elles engagèrent un combat. Mana et vent. Lame et pierre. Elles voulaient toutes deux regagner seule le corps qui leur était échue.

Une blessure sur l'une ou l'autre se marquait immédiatement sur leur fac simile palpable. Deux fois plus de blessures.
Ce qu'elles ne saisissaient pas c'est qu'aucune des deux ne pourrait jamais gagner. La victoire d'une signifiait la fin des deux.
Cette impossiblité à coopérer représentait la folie qui habitait Aina depuis sa rencontre avec Jalaza. La conséquence avait été plus profonde qu'on aurait pu le croire au premier abord. On ne réussi pas à vaincre l'opposition et la Foi d'une personne sans provoquer une cassure en elle...

Le combat continuait... Son apogée approchait presque... Le corps solitaire s'abimait à vue d'oeil, brisé en tout sens. Qui sait qu'elle en serait la fin.

To be continued... maybe.

Re: Torpeur.

Par Conrad McLeod le 12/10/2002 à 17:48:49 (#2323442)

Provient du message de Ame Sombre Aina
To be continued... maybe.
"Maybe"? Are you joking?? To be continued, sure.

Combat contre soi-même.

Par Yolinne MIP le 12/10/2002 à 21:24:14 (#2324635)

Syndrael avait fait remonter de douloureux souvenirs dans l'esprit de la sélénite. La haine qui l'avait envahie avait submergé son inconscient peu à peu jusqu'à cette heure fatidique où elle avait sombré dans l'oubli.... C'est là qu'elle l'avait vue. Elle. Elle-même. Si froide, si violente, si assoiffée de haine... Si folle. Le combat qu'elles avaient mené n'avait servi qu'a entailler son corps physiquement, et c'est là.... C'est là qu'elle avait compris. Ce n'était pas ce combat qu'il fallait opérer, la violence envers soi-même n'amène qu'à la destruction, indubitablement. La solution avait alors jalli d'un éclair de lucidité, bref instant où elle s'était avancé, et avait assimilé son propre reflet, l'entourant de ses bras meurtris, avec tendresse et amour, tout ce qu'elle ne connaissait pas ou plus. La bataille n'avait plus lieu d'être...

Le rideau tombe.

Par Aina HarLeaQuin le 13/10/2002 à 15:27:43 (#2328039)

Le combat touchait presque à sa fin. Elles le savaient toutes deux. Les Vents aussi le savaient. Ame Sombre baissa les bras, lassée de cette lutte perpétuelle. Elle offrait la victoire à la Feydienne. Elle se laissa doucement porter par ses Vents chéris. Un être pourrait la voir, Faël. Ce fils tellement chéri, aimé... Ce fils qui avait été l’homme de sa vie, sa fierté. Elle ne pouvait se résoudre à le voir périr par sa faute, ou à le voir partagé comme elle, simple pantin... Ame Sombre se rendait à lui. Il lui permettrait de rester dans ce monde assez longtemps pour lui expliquer, quelques heures ou minutes suffiraient...

Pendant ce temps l’autre moitié de l’Ame regagnait le corps meurtri. Une envellope de chair devenue vide, sans sentiments, fade. La Prêtresse repris ses esprits quelques instants. Puis quelque chose d’étrange se passa, elle tomba à genoux, épuisée de ses blessures. Elle se tenait le crâne, se retenant d’hurler. La faim constante avait déjà bien épuisée son corps, le combat de son Ame l’avait meurtri de façon irrémédiable. Une moitié d’Ame dans un corps aussi âgé finalement et épuisé, ce n’était pas viable. Elle s’en rendait compte.
Elle hurla de rage et de dépit avant de s’écrouler. La pierre de Destinée ne brilla pas. Les tatouages runiques de son dos s’éteignirent lentement comme des chandelles soufflées.

Ame Sombre arrivait auprès de Faël alors qu’Aina Har’Lea Quinn rendait son dernier soupir. Son corps offert aux ravages du bord de mer et aux oiseaux, ironiquement si proche du Chateau du Seigneur Bane.
Un seul oiseau ne resta pas là. Le Corbeau s’envola vers LightHaven. Sa rune éteinte autour de son cou saurait indiquer à qui de droit que la Prêtresse n’était plus.

Dernière missive.

Par Ame Sombre Aina le 13/10/2002 à 16:53:49 (#2328489)

Dans une cave délicieusement décorée de LightHaven, refuge d'amants, une lettre est déposée sur le lit. Bien en évidence pour son destinataire.

Mon Barde,

Ce n’est pas la feydienne qui t’écris cette lettre mais la femme que tu as rencontré il y a de cela quelques temps maintenant. Un instant de lucidité me permet de le faire.
Je prend la plume une dernière fois je pense, alors je vais tout te dire. Je regrette tout d’abord de n’avoir jamais pu t’offrir tout ce que tu méritais. Mais le sang de la Tisseuse a provoqué une cassure en moi qui me rejetait au fond de mon être. Cela peut paraitre étrange mais c’est la triste vérité. Ton amour m’a permis de survivre tout ce temps.

Je suis désolée de ne pouvoir te dire ça en vis à vis, ni de pouvoir te revoir une dernière fois, encore un échec pour conclure ma longue vie. Mais je ne vais pas mourir en perdante. Je vais choisir cette mort.

Pour finir d’être honnête. Au tout début, je n’avais aucune mauvaise idée en ce qui concernait notre relation puis cette autre voulait se servir de toi pour arriver à ses fins. Quelqu’un qui a un poste à SilverSky, c’était ôh combien intéressant. J’ai toujours fait mon possible pour que cette relation reste secrète même aux yeux des feydiens pour que justement aucun de ces plans ne parviennent à leur fin.

Passe à Carna ma plus tendre affection, elle qui a su me pardonner et être une amie sincère. Qu’elle prenne soin d’elle pour une fois.
Je suis lasse de lutter, je veux avoir enfin la paix. Je termine cette dernière lettre avec toute ma tendresse mon bel amant, toute la tendresse d'une femme avec des sentiments. Soit heureux.

Ame Sombre Aina...

Par Syris Lloth le 13/10/2002 à 17:08:24 (#2328552)

:lit: :amour: Magnifique :)

Par Rendakith le 13/10/2002 à 17:11:09 (#2328566)

:lit: :)http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif

Destinataire...

Par Fenrill le 13/10/2002 à 17:16:29 (#2328592)

OOOOO Le volatile se posa non loin de l’entrée de la cave où le barde s’apprêtait à rentrer à présent… après un petit moment, l’homme aperçu l’habituel messager, porteur des vélins les plus doux et les plus tendres dans ses moments ou, seul, il s’abandonnait à de mornes pensées…

OOOOO Il se leva et s’approcha, cherchant du regard comme d’habitude le message roulé à sa patte, mais il n’y avait rien… rien… étonnant en somme que le corbeau ne soit là qu’en observateur, trop étonnant pour que cela soit normal, sa maîtresse n’aimait pas les énigmes, quelque chose n’allait pas…

OOOOO Son esprit et sa vision du corbeau mirent plusieurs secondes à prendre conscience d’un fait frappant pourtant… la rune scintillante sur le cou du corbeau ne brillait plus…

OOOOO Un froid immense sembla geler le corps du poète alors que petit à petit se formaient les raisons d’une telle absence… Il secoua la tête, incrédule devant l’évidence… Ses lèvres bougèrent en un son inaudible rempli de détresse tangible, un gargouillement noyé par des soubresauts dus à un chagrin retenu avec peine…

OOOOO L’oiseau semblait être un trou noir aspirant la lumière, l’absence de la rune semblait être l’épicentre d’un vortex, le regard argenté ne semblait focalisé que sur ce cou… ce cou monotone…Alors il tenta, comme tente les désespérés de toucher l’esprit de celle qu’il voulait désespérément voir vivante à ce moment là… Mais rien… rien… les bribes de mots qu’arrivait à articuler Fenrill ne semblaient pas être perçues… Alors au chagrin se mêla une mortelle douleur, vrillant les chairs et le cœur déjà en balance…

OOOOO « Pourquoi ? Pourquoi ? » Articula t il à la ronde, sachant qu’il n’aurait aucune réponse que celle malsaine du destin…

OOOOO Frappant rageusement le battant de la porte, regardant presque avec haine le corbeau qui avait annoncer comme toujours les événements… la fin d’une ballade, la fin de cette ode où il avait voulu se brûler, s’immoler… Dans sa douleur, il se demanda si il était vraiment nécessaire de chercher encore à échapper à son destin et à la foi viciée qui avait était mise en lui, il se demanda si sans elle il le pourrait…

OOOOO Il se pencha enfin, vers le volatile, tendant le bras pour le faire monter sur son épaule…

OOOOO Cette chose faite il avança vers la cave, tremblant, cette cave écrin de leur amour, de leur désir, d’étreintes et de la danse des regards noirs et argentés… Cette cave, brasier de douleur mais à la fois cachette pour son horrible et honnie détresse…

OOOOO Une marche, deux marches, des marches… et les yeux scintillants du corbeau dans l’obscurité pour enfin atteindre l’alcôve où scintille encore des cristaux magiques, la lumière tamisée ne rendant que plus maussade et lugubre l’esprit du jeune homme…

OOOOO Des draperies de soie, des tapisseries et des décorations artistiques l’homme n’a cure, tout à changer, il adorait pourtant venir s’y nicher, il traverse maintenant les atours reposant et onéreux… Cette soie où il est doublement piégé, cette toile où il reste agrippé comme un affamé, ce poison arachnéen qui coule en lui comme un vicieux bourreau… un cyanure implacable…

OOOOO Encore des pas, il pose le corbeau prés de Nepheryth, le cadeau que lui avait donné celle qui à péri… encore une réminiscence douloureuse…

OOOOO Enfin l’établi, où il regarde douloureusement deux petites sculptures en bois laqué et peintes avec brio, dans une niche derrière, le buste d’Aina, figé dans le marbre et froid, les sortilèges animant les jeux de lumière autour n’étant plus que souvenirs, ils étaient éphémères…

OOOOO Et à nouveau ces deux statuettes, en réalité les pièces d’échec d’un jeu qu’il façonnait pour un cliente depuis longtemps à présent, il se remémorait les différents ouvrages, les rois, les reines, les fous, les cavaliers, les tours, quatorze pions… seuls deux étaient manquants, il allait les lui remettre…mais à quoi bon maintenant ?

OOOOO Saisissant les deux pièces il les posa sur un échiquier portant les répliques des précédentes commandes… il utilisa un des nouveaux pions pour faire chuter le roi noir… Un pion qui avait l’apparence d’un guerrier portant une flûte… un guerrier qui avait déjà chanter l’ahali d’une couronne illégitime…

OOOOO Mais ces gestes n’étaient que meubles… en retournant vers l’entrée et la clarté salvatrice du soleil, il distingua la lettre sur les soieries, il savait qu’elle était l’auteur et se mordant la lèvre il l’ouvrit… Il n’avait même plus l’espoir du miracle, il voulait juste lire et relire cette lettre…

OOOOO Les yeux vagabondent devant les mots légèrement écrits, ils scintillent de larmes, chaque syllabe étant un étau sur le torse tressaillant… Mêlant réconfort et doux souvenirs d’amour à une torture tyrannique, étranges étaient donc ces mots…L’assurance d’une lutte intérieure, l’assurance d’un amour profond, l’assurance de l’utilité de cet amour et cette tendresse, cet amour proclamé, ces souhaits de bonheur, et l’aveux de cette lassitude de combattre pour la paix…

OOOOO Il laissa la lettre sans la froisser, elle serait ancrée en conservée en lui et physiquement, elle avait voulu ainsi, elle avait choisi…Maudite était cette arachnide et ce qu’elle avait provoqué… qu’elle vienne ! Qu’elle vienne ! Quitte à mourir il lui casserait les pattes, que ce soit en se catapultant sur elle où en se jetant sur elle, flambante torche vivante…

OOOOO Le barde pleurait, pleurait de tout son être, il avait saisi une arme, il pensait à Danica, à son père, il pensait encore à ce naufrage et à sa mère… Un roc de plus venait donc meurtrir son corps lapidé par le temps et la destinée…

OOOOO Il laissa derrière lui la cave, temporairement, agité de spasmes périodiques et voûté par une nette souffrance…

OOOOO Il irait voir une personne... Mais avant il devait sonner le son de son amour, peut être l’entendrait elle ? Peut être …

OOOOO Alors il joua, il joua… Un son lancinant de violon, le même que leur premier… Car il était un symbole pour lui et maintenant avec ses larmes, sa plus grande assurance d’amour…Il l'aimait... Il esperait qu'elle avait pu le comprendre... réellement...

Par Carna le 13/10/2002 à 19:23:51 (#2329300)

Carna était de retour dans ces lieux perdus qu'elle hantait depuis peu quand l'image d'Aina lui traversa l'esprit. Elle ne s'expliquait pas cette brêve vision et la désagréable sensation qui l'accompagnait, pas plus que le léger vide qu'elle ressentit l'espace d'un instant.

Elle se raisonna, songeant qu'Aina avait sa propre route a suivre, et que même si elle le regrettait souvent, cette dernière avait peu a voir avec sa route personnelle...

... c'est donc en ayant oublier ces pensées qu'elle se mit en route pour Lighthaven, son esprit vers d'autres lieux, d'autres gens.

Par Angel Darken le 13/10/2002 à 20:26:23 (#2329686)

:lit: :amour: :amour:

Par Azaël Lloth le 13/10/2002 à 22:01:43 (#2330229)

Azaël apprit bien vite la nouvelle de la mort d'Aina. Il n'eut pour réaction qu'un haussement d'epaules... Ainsi, il s'était trompé. Quelle perte de temps...

Par Caithness Galliano le 13/10/2002 à 23:07:43 (#2330553)

Légère et flutée, la Voix des Vents se lamenta aux oreilles de la Sorcière.

Celle qui était leur bouche, leur gorge, la Prêtresse des Vents n'était plus.

Brisée par ce trop grand apport d'humanité. Brisée par ce peuple pour lequel ils allaient tenter de se battre.

La prêcheuse n'était plus...

Ils demandèrent à se retirer, pour choisir de nouveau.

Alors seulement, les bras ruissellants de sang, de son sang, elle ne pût dire :

Reposes en paix Aina. La liberté que tu as eu à ta naissance t'es finalement rendue. Regardes ce qu'ils t'ont fait. Tenter de carrier la pureté.

Ils ne nous auront pas tous, sois en sûre. Nous avons chacun nos démons.

Puisses-tu trouver le réel repos. Tu l'as mérité.

Et doucement, la Sorcière versa quelques larmes.

Encore une fois, elle avait échoué. Et un autre combat l'attendrait, tout aussi violent.

Par Faël HarLeaQuin le 13/10/2002 à 23:40:11 (#2330754)

Mais que se passait-il ?! Une âme approchait et aucun de ses esprits ne bronchait ! Et Laël qui souriait tristement !
Il détestait ne pas comprendre, de rage il jeta au sol le grimoire qu'il étudiait, un vrai sacrilège.

Puis il reconnut l'âme, des larmes montèrent instantanément à ses yeux, mais il les chassa d'un geste, il fallait qu'il sache.
Un peu d'encent pour la concentration, quelques mots de pouvoirs murmurés mainte et mainte fois et son esprit se détacha de son corps.

Il la vit enfin, faible et forte à la fois, fragile et invulnérable, sage et espiègle. La femme de sa vie, sa mère. Aina, Laël, Faël, toute la famille Har'Lea Quinn réunie dans un même plan pour la première fois. Une réunion tant charnelle que spirituelle tant leur amour respectif et leur connaissance des autres étaient poussés à l'extrême. Un lien ancestral les avait toujours unis et pérénisait aujourd'hui.

Il n'y eu pas de paroles, il y aurait un temps pour cela, juste des gestes, des sourires, des caresses. Seuls l'émotion et les sentiments avaient leur place à cet instant. Bientôt ils ne firent qu'un et tout fût dit.

Par Ame Sombre Aina le 13/10/2002 à 23:54:22 (#2330814)

Elle s'abandonnait dans cette ultime étreinte avec ses amours. Atteignant enfin cette sérénité tant recherchée, disparaissant comme un souffle, souvenir vite effacé pour les vivants. Plus de rancune, plus d'amertume, paix, silence.
Tout était dit, en cet instant et à jamais. La représentation était finie.

-The End-

Par SirWish Hills le 14/10/2002 à 3:24:05 (#2331356)

Et c'est ainsi que se termine la vie de mon plus grand Amour...

Lorsque je vint chercher ce nouveau regard éthéré, je la vit comme au premier jour, cette jeune et fière guerrière qui cachait un si long passé, comme si à la fin d'une vie on revenait au début de l'histoire.

Puisses tu être à jamais libre et en paix Aina. *sourit*

Par Héloïse le 14/10/2002 à 10:35:40 (#2332088)

En contact avec sa fille qui avait encore quelques détails à régler avec son père, Héloïse apprit rapidement la nouvelle de la disparition de celle qui resterait à jamais pour elle, la Prêcheuse.

Elle avait toujours vu Aina comme une ennemie. Jamais elle ne serait abaissée à adresser la parole à celle qui avait jadis trahit la Tisseuse. Et voir les Feydiens de l'époque s'acharner à vouloir la réintégrer de force au sein de l'Ordre l'avait mis hors d'elle-même.

Quand bien même aurait-elle pu être très utile à l'Ordre, il fallait éradiquer ses adversaires, plutôt que des les rallier à notre cause. Telle était la pensée d'Héloïse à l'époque. Telle l'est elle encore aujourd'hui.


"Puisse la Très Haute lui pardonner son affront une fois au royaume des morts...", pensa-t-elle.

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