Une journée comme une autre

Par Lysanda le 30/9/2002 à 19:14:45 (#2261116)

Les premiers rayons du jour venaient moucheter sa peau, pale et tremblant, filtrant entre les branchages. A peine reveillé, elle reposait encore sur son etrange matellas d'herbe et de mousses, sa chevelure noire s'eparpillant autour d'elle, s'emmelant avec quelques brins d'herbes. Lentement avec la vaillance d'un chat lezardant, elle s'étira souplement, degageant son front des filaments noirs qui l'entouraient. Elle ne se revela qu'alors, apres avoir exercé cet eternel rituel matinal. En un pas elle fut sur le seuil de sa hutte, le soleil vind alors caresser son visage et les courbe bleuté qui lui était offerte. Et ce meme sourire empreind de sereinité s'étira sur ses levres tandis que sa peau se rechauffé. Puis la descente, avec souplesse et agilité, elle quitta son perchoir pour rejoindre la terre ferme. Son corp se tordait , se courbait harmonieusement entre les branches, puis ses jambes se balancèrent un instant dans le vide, avant de se laisser tomber sur le tapis herbeux.
L'herbe était fraiche encore pleine de rosé, elle deversait son parfum doux et humide dans l'air en douce et enivrante volute.
La mer a deux pas scintillait de milles feux, miroitement intense qui lui faisait plisser les yeux. Elle ota quelques brins de sa chevelure puis s'avanca vers l'onde. Elle était delicieusement fraiche, juste assez pour faire remonter quelques frissons.Puis sans attendre plus, elle s'elanca dans l'eau. Elle ne s'eloigna que peu du rivage, frottant sa peau avec une ''eponge'' de mousse, elle se delassait, se detendait.
La journée s'annoncait bien, elle pouvait se permette de s'attarder dans son bain.

Par Korben Kissous le 30/9/2002 à 19:21:33 (#2261179)

:lit: Lyly Lyly ! :Dhttp://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif

Par Syndrael le 30/9/2002 à 21:08:09 (#2261705)

:lit: J'adore :amour:
(et j'ai vraiment du retard à rattrapper..)

Par Cendre le 30/9/2002 à 23:05:10 (#2262339)

silence
elle danse
son corps
encore
dans l'eau
si beau
bleuté
nimbé
de grâce
fugace

Par Orion Legend le 1/10/2002 à 0:22:27 (#2262821)

:lit: c'est joli :amour:

Par Lysanda le 1/10/2002 à 10:43:14 (#2263899)

Elle sort, elle s'etire, glisse sur le sable avec un soupire. Elle profite encore de ce soleil pas encore brulant, tandis que les gouttelettes qui nimbent sa peau ,comme un filtre d'argent, peu a peu s'evade finissant leur courses sur le sol.
Un vent leger s'etait levé portant des grains de sables capricieux a venir coller sa peau humide.
La nature continuait a s'éveiller dans un calme parfais, silence a peine troublé par le murmure des vague et les pepiments d'oiseaux.
Et quand le soleil fut trop haut, elle s'eloigna de nouveau de la rive, retournant vers son abrit forestié.
Le repas fut fugace et leger, gouttant les fruit ramassés la veille.

Puis plus rien, sinon l'ennuie, cette chose qui vous guette toujours et surgit quand plus rien n'active vos muscles et votre esprit.
Seulement alors elle prit la peine de se vetir, glissant une cote d'argent, avant d'enfiler sa robe blanche au reflet changeant, fendu jusqu a mi cuisse pour lui laisser plus d'aisance dans ses mouvements.
Elle quitta son abrit de feuilles et bois, s'eloignant de quelques pas avant de lancé un appel a Lame, fidele cheval sauvage a la crinière sombre. Elle grimpa sur sa croupe d'un mouvement vif, avant qu'il n'entame un galop qui ne s'arreterai que devant la cité des hommes.

Par Lysanda le 1/10/2002 à 12:14:36 (#2264431)

Silversky et ses hautes murailles, quel etrange spectacle dont l'observation ne cesserait jamais de l'emerveiller.
Bloc sur bloc, forteresse de pierre cerné de verdure. Fière et droite, grouillante d'agitation, centre vie entouré par le silence des arbres.

Elle laissa Lame repartir avant de s'engager dans la ville.

L'eclat de lance des sentinelles, faisant leur tour de gardes sur les tourelles, venaient eclater dans les regards comme des miroirs a milles faces aux tintements aveuglants. Les casques, les armures venait se frotter au milles soieries colorées des courtisants et aux robes épaisses des paysans. Amas de voix de sons divers au jours des marchés, petits et grands respirants le meme air remplie d'odeur tant diverses qu'elles sont impossibles a dissocié.
Agitation perpetuelle sur la grand place, lieu de passages de tous autour de la fontaine ou encore plus massives dans les ailes accesiblent du chateau.
La ville vibrait d'un bruit assourdissant,et pourtant a deux pas, la plage calme et paisible n'etait troublé que du bruissement infime et regulier des vagues.

Comme elle était etrange cette villes, vibrantes de milles facettes, alternant entre agitations grouillantes et calmes sereins, entre pierre froide et vegetation folle, entre severité et eclat exhuberant.

Oui elle était bien etrange, et bien agreable cette ville.