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Retour à Trandling - 62ème partie

Par Dodgee MIP le 30/9/2002 Ă  12:57:31 (#2258842)

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La marche forcée...

Ils avaient abandonné la plaine. La bataille tant annoncée, ce premier choc immense entre les deux armées s’était soldé par une retraite, et beaucoup se réjouissait que cela n’ait pas été une déroute. La tactique adverse avait été évidente, jouant sur son nombre écrasant. Les légions s’étaient révélées nombreuses, trop nombreuses même pour l’ost de Cymod, la plus formidable et large armée qu’aient connu les terres du nord depuis des générations. La manœuvre de leurs adversaires pour les encercler avait failli réussir, et ce ne fut que grâce au courage de tous ces hommes qui couvrirent la retraite de leurs camarades que le pire fut évité. A présent, l’ost faisait marche rapide vers Trandling, tentant de prendre de vitesse les Légions qui étaient massées sur les flancs et derrière eux. Pour tous les hommes d’armes, cela sonnait comme un dernier espoir, celui de réussir à prendre la ville et s’y barricader pour tenir les légions. N’était-ce pas là bas qu’un paladin berseker avait réussi à repousser les hordes barbares pourtant dix fois plus nombreuses ? Si peu de paroles étaient échangées, chacun savait pourtant que rien ne serait si simple.

Comme tant d’autres, Tessa était devenue bien silencieuse après la bataille de la plaine. Le moral des troupes avait pris un sérieux coup après ce revers, même si peu voulaient s’exprimer dessus. Tessa, elle, avait eu la chance de ne pas être débordée par les adversaires et avait pu retraiter avec le gros des troupes. Peut-être pour la première fois elle réalisait combien la guerre qu’ils menaient serait difficile. Bien sur, l’excitation du combat était toujours là, et elle devait avouer prendre plaisir à se battre, jour après jour, pour la gloire de Brehan. Pourtant les combattants de l’ost se rendaient peu à peu compte que dans cette guerre, les grands buts et les idéaux cédaient lentement place à cette réalité froide et implacable, à cette envie de vivre qui les faisaient tenir, simples fétus de paille au milieu de la tourmente. Leur seule certitude, était que demain encore ils lèveraient leurs armes pour défendre cette vie, et ce jusqu’à ce qu’un des deux camps l’emporte.

Les hommes étaient fatigués. Fourbus par le trajet déjà difficile, voici deux jours qu’ils faisaient marche forcée après la retraite. La pression qu’exerçaient les Légions mort-vivantes était constante, menaçante. Toujours sur le qui-vive, les hommes commençaient à en payer le prix. A présent, ils faisaient route vers Trandling, coupant au nord. De toutes parts les éclaireurs faisaient état de troupes de relevés sur leurs flancs ou devant eux. A plusieurs reprises, les escarmouches éclatèrent, quelques groupes d’hommes se portant à leur rencontre pour permettre aux autres de passer sans perdre de temps. La course était lancée, ils ne pouvaient se permettre de ralentir, sous peine de voir le gros des Légions resserrer son étreinte et les encercler. Quelques fois déjà, Tessa avait du combattre aux côtés de tous ces volontaires, livrant bataille avant de se replier pour rejoindre le gros des troupes, leur permettant de conserver un peu d’avance sur les relevés. Il fallait empêcher les Légions de les encercler, et ralentir leur avance. L’exercice était périlleux, et plusieurs hommes ne revinrent jamais de ces batailles, happés par le flot des morts vivants, ou incapable de rejoindre l’ost après leur acte héroïque. Leur sacrifice aurait au moins permis à leurs camarades de poursuivre leur route… Trandling, le nom semblait plus proche que jamais à présent, et serait l’aboutissement de tout ce chemin. Bientôt, tout serait réglé, effacé. La bataille aurait lieu, et le vainqueur sera seul maître de la cité forteresse. Cette idée, du moins, était dans tous les esprits.

Le conseil de guerre était soucieux, et les accès de colère du comte Girmog résonnaient fort pendant les rares haltes que s’autorisait l’armée en route. Blessé dans son orgueil, le comte tonnait toujours plus fort, comme pour réaffirmer son autorité. Sa volonté de combattre avait failli coûter extrêmement cher, mais à sa décharge, son courage ne pouvait être remis en cause, et son armure d’adamantite était devenue un symbole, chargeant sans peur sur les fronts ennemis. La vue du géant en armure suffisait à redonner courage aux soldats, tant il semblait invincible. Treyan Karyl, lui, jouissait d’un prestige toujours plus grand. Parmi les soldats, on murmurait que c’était grâce à lui que le pire avait été évité, et même si le commandement du comte Girmog n’était pas remis en cause, certains murmuraient déjà que Treyan Karyl avait l’étoffe d’un seigneur de guerre. A présent que la guerre était sur eux, les hommes se demandaient où était celui qui les avait menés ici, celui sous qui l’ost s’était rassemblé. Ce combattant légendaire qui avait repoussé, selon la légende, les hordes des barbares du nord avec une poignée d’hommes. Il avait déjà réussi une fois à tenir les murailles de Trandling, et tous ici, même les plus pragmatiques, priaient pour qu’il reparaisse pour les tenir à nouveau. Ou était le paladin Zeed Mithror ?

Par Conrad McLeod le 30/9/2002 Ă  13:16:17 (#2258941)

L'était temps. Je commençais à me faire du souci...

Par Zeed Mithror le 2/10/2002 Ă  1:05:42 (#2268214)

Pas de souci à se faire, on a décidé de fêter dignement l'arrivée du mois d'octobre ;)

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