Première découverte

Par Eleandra le 30/9/2002 à 9:32:39 (#2257806)

Confortablement installée sur l'herbe fraiche d'un coin de l'ile d'Arakas, Eleandra, un peu réveuse, reportait sur son grimoire de voyage le fruit de ses constatations sur la magie élémentaire dont elle venait depuis peu faire l'apprentissage.

Au cours de ses promenades sur les chemins souvent dangeureux entre Lighthaven et Windhowl, elle s'était essayée, non sans dégout bien souvent, mais avec l'application de l'étudiante qu'elle est, à tenter des expériences sur plusieurs types de créatures qu'elle avait rencontré.

A sa grande surprise, elle avait du constater que la magie élémentaire n'était pas basée sur l'opposition des éléments mais bien sur leurs propres forces.

En effet, quelle ne fut pas sa surprise que de voir que l'élément du feu, par exemple, avait plus d'efficacité et de force de destruction sur une créature issue des flammes, comme le sont les enfers d'où proviennent les morts vivants, que l'eau ou la glace comme elle l'avait tout d'abord imaginé.
Il en était de meme pour l'air contre des créatures volantes, la glace contre des créatures à sang froid et de la terre contre les créatures dites Gobelinoïdes, orcques ou gobelins, qui selon les légendes tirent leurs origines dans la force de la terre.

Ravie, au combien, par de telles découverte, la jeune fille douce et chaleureuse qu'elle est, s'empressa d'en tenir informée son mentor, celle qui l'avait pris sous son aile pour parfaire son apprentissage de la magie.

Eleandra entrevoyait déjà nombres de possibilités et de sujets de réflexion futurs sur ses constations qui lui permettrait, sans doute un jour, l'espere-telle profondément, de réaliser son "Oeuvre" en ce Royaume.

Native d'une contrée reculée, la jeune femme brune aux yeux azur n'avait de cesse de trouver et de rechercher d'allier magie selon la voie que Syl lui offrait dans sa profonde croyance et la vie sous ses différentes formes.
Bercée depuis toujours par l'odeur des bois humides, le chant des oiseaux et la beauté d'un couché de soleil, Eleandra espérait depuis longtemps satisfaire la demande du cercle des Maitres des Secrets de sa contrée natale, en découvrant le moyen de proteger efficacement la vie, la plus fragile soit elle, grace à la magie.

Demeurant longuement songeuse, la jeune fille finit par se reléver et se remettre en route après avoir soigneusement rangé ses affaires dans son sac.
Vérifiant avec soins sa tenue et sa présentation, elle reprit les chemins marchant lentement dans une allure déliée et gracieuse presque aérienne.

Par RuisNaur le 30/9/2002 à 19:43:08 (#2261297)

Que le vent te porte le chant de Lios Eleandra,
Que la mémoire te rappelle nos danses effrénées.