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Une bataille sombre.

Par Le Pacifiste le 27/9/2002 à 23:34:44 (#2246724)

Le chevalier s'avance, son armure noire et lourde lui donne un air de majesté divine. Le soldat, tête encore découverte, observe la plaine qui s'étend devant lui. Sur cette plaine pourtant verdoyante plane un silence de mort. Seules les piallements de quelques oiseaux se font entendre. Peu à peu on distingue une masse avancer sur la colline d'en face tel une armure d'argent recouvrant le sol. L'homme scrute cette masse, détourne les yeux un instant sur les abords de cette collines. S'arrete sur un amas de quelques maisons. Puis d'une voix forte et majestueuse dit à son lieutenant, ombre de lui même, "Faites sonner le cors et préparez les régiments". Levant alors de ses deux mains son casque, fait d'un crâne orné d'un saphir centrale et de deux cornes, il observe une dernière fois le paysage puis pose ce redoutable casque sur sa tête.
Comme un coup de tonnerre, les roulements de tambour et les sons de cors dévalent la colline et remontent sur la colline d'en face faisant frissonner les brins d'herbes. Quelques instants après, un bruit de trompette dévale à son tour la colline venant d'en face. Les deux armées se sont préparées.
La main, ornée d'un gant noire se léve doucement, puis d'un coup s'abat brusquement donnant le signal aux troupes avides de sang et de combat. Un rugissement de haine et de violence s'éleve dans les rangs et devant le général passe une armée de cavaliers, de fantassins tous portant des couleurs sinistres. Le noir prédomine.
De l'autre côté de la plaine une chose semblable s'est produite, mais, le bruit n'est pas un rugissement de haine mais des chants calmes, tout en étant d'une impétuosité très marquée. Ce chant mélodieux vient se fracasser aux rugissements barbares au dessus et avant le choc des deux armées.
L'armée d'argent glisse comme un torrent en crue dévale une montagne, avec cette même force et cette même puissance. Les deux masses se rapprochent, le choc sera rude et impitoyable. L'air est lourd.
Soudain, les cris des arcs et des arbalétes retentissent, deux nuées de dards acérés se font faces. Le ciel est rempli de ces créatures étranges, qui sifflent pour amener la mort. Les premiers crisse font entendre, les hennissements des chevaux bléssés emplissent le ciel. Des hommes tombent et roulent dans la boue, leurs chevaux s'étant affalé entre leurs jambes ; se relévent et repartent, à pied, du mieux que leur permettent leurs lourdes armures. Les deux armées sont de plus en plus proches, les dards mortels argentés et noirs n'ont céssé de pleuvoir, mais ils s'arretent d'un coup. L'orage mortel est passé. Les fantassins et cavaliers se rencontrent. Des hurlements déchirent le ciel. Les cliquetis des armes entre elles et sur les boucliers ressemblent aux pas d'un squelette.

Plus aucun bruit ne parcoure la plaine. Seuls les vautours volent au dessus de la plaine noire et fumante. Le chevalier noir, titubant, avance. Un sang noir coule de son flanc gauche. Il parcoure ce territoire de désolation, enjambe les nombreux cadavres et s'approche de son ennemi. Il titube de plus en plus, trébuche, se relève.
L'armure du colosse d'argent est proche. Un voile pourpre flotte devant ses yeux. Il lui reste peu de temps à vivre, il le sait. Cependant, il marche toujours, de plus en plus durement, chaque nouveau pas le rapproche de la fin et est plus dur. Il sent son corps trembler. Enfin il touche au but. Le colosse est a terre. Son armure d'argent est différente des autres. Elle est ornée d'un diamant au thorax. Un gigantesque aigle est gravé sur le plastron. Le chevalier retire son casque et admire cette armure
qu'il a si longtemps chercher à battre. Son ennemi est à présent devant lui, mort. Après ce constat, au dessus de son ennemi de toujours, il sens sa fin imminente. Du sang noir ressort par sa bouche, il ne voit plus, son casque lui échappe, ses jambes se retirent et le font tomber tête contre plastron d'argent. Un dernier moment de lucidité, il l'a vaincu, il l'a vu mort. La vie le quitte alors. Le sol est noir. Au milieu du champ de bataille, isolés, gisent deux corps. On dirait deux frères, deux enfants. Nés ensemble, leurs chemins bien que séparés se sont rejoins à la fin de leur vie. Ils dorment à présent l'un avec
l'autre, tête contre coeur.
Réunis pour leur dernier voyage.


Ps : Soyez indulgent c'est la première fois que je fais ca ;)

Par Syndrael le 28/9/2002 à 1:05:44 (#2247109)

:lit: :) Jolie bataille

Par Azaël Lloth le 28/9/2002 à 1:12:12 (#2247147)

:lit:
J'adore les recits épiques... :)

Par Le Pacifiste le 28/9/2002 à 12:10:16 (#2248547)

Merci, jessaierais peut etre de faire mieux la prochaine fois

Par Dracan Ethyl le 28/9/2002 à 16:37:30 (#2249881)

tres joli, continue:lit::chut:

Par Lune S-Pheles le 28/9/2002 à 18:45:14 (#2250385)

Hum..zoli vraiment *adore cet haine qui ressort du texte*
Gnihahahah !:hardos: :hardos:

Par Anarya le 29/9/2002 à 0:09:50 (#2251656)

Provient du message de Le Pacifiste
Merci, jessaierais peut etre de faire mieux la prochaine fois

Franchement c'est déjà exelent *a beaucoup aimé* :lit: :amour: :amour: :merci:

Provient du message de Lune S-Pheles
Hum..zoli vraiment *adore cet haine qui ressort du texte*
Gnihahahah !:hardos: :hardos:

Cpas mon fiston pour rien :doute:

Par Trevelian Ethyl le 29/9/2002 à 0:37:56 (#2251792)

:lit:
Je n ai qu une chose a dire : Bravo

*tousse*

Par Tirésias de Calis le 29/9/2002 à 12:03:39 (#2253193)

Oups zut j'ai fais envolé un post ... haut ... haut ... ;)

Par paelithor Myth le 29/9/2002 à 12:12:54 (#2253238)

bravooo
tres bien ecritt!
ya ptet juste 1 truc.. mais c pas mechant :)
ca fait gros paté et sa donne pas envie de lire :) mais une fois qu'on a lu ben on est tout contennnnt :)

bravoo!

Pael *qui ecrit que des rp a chier* Ithor

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