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Matinale...

Par Calice Kerl le 25/9/2002 à 9:36:17 (#2227615)

L’aube pointera le bout de son nez dans peu de temps.
Je m’emmitoufle dans ma cape tout en essayant de ne pas faire tomber les deux livres que j’ai pris sous mon bras.
La porte aux ornements dorée de la bibliothèque grince à peine lorsque je la pousse. Les salles intermédiaires sont vides, seuls les gardes au regard encore vif à cette heure – mais comment font-ils ? Je soupçonne un des mages de l’aile ouest d’user de sort stupéfiants pour les maintenir ainsi éveiller si longtemps. Il faudra que je me renseigne, cela pourrait s’avérer fort utile pour compulser encore plus de livres – déambulent dans les couloirs sombres du palais.
Je me faufile dans l’allée centrale. Mes pieds nus qui ne dépassent pas de ma longue robe blanche, se réchauffent au doux contact du tapis. J’y marche plus lentement, savourant de manière enfantine cet agréable sensation.

Mais me voilà déjà à l’entrée.
Dehors, le fond de l’air est glacial. Il faudra que je songe à trouver des vêtements plus propices à l’automne et son climat qui semble s’installer.
Je soupire en songeant qu’il faudra bien se résoudre à mettre des chausses si je ne veux pas m’enrhumer à tour de bras.
Je relève d’une main maladroite le col de ma cape et essaie de me calfeutrer encore plus dans ce tissu qui m’enveloppe comme une couverture.
Mon souffle devient brume et je sais le petit bout de mon nez tout rougie par le froid.
Je me dépêche.

La lumière naissante du jour se reflète délicieusement sur la surface de la fontaine qu’aucune brise ne vient importuner. Il n’y a pas un nuage dans le ciel limpide qui s’éclaircit loin à l’est les tons roses oranges du lever de soleil me font sourire et je repense à une belle Dame qui porte son nom…
Je sursaute alors qu’un cheval hennit brusquement alors que je passais, rêveuse, devant les écuries de la taverne.
J’essaie de me repérer dans les rues. Ce n’est pas un chemin que j’ai l’habitude de prendre mais j’ai hâte d’être arrivée.
Cette ruelle ? Non, il me faut encore continuer au bout de cette rue et tourner à gauche, j’y serais alors.
Je cours un peu, toute pressée de pouvoir trouver la chaleur promise.
La maisonnée est silencieuse, j’espère que la porte de derrière ne fera pas trop de bruit.

L’âtre émet encore une douce tiédeur, le feu fini de se consumer.
Je me défais de ma cape, posant délicatement mes livres sur la table et laissant traîner par terre mon sac de toile.
Je me dirige enfin à petit pas vers la chambre.
La porte est entre-ouverte.
Les rideaux sont tirés et je laisse quelques secondes mes yeux s’habituer à l’obscurité.
Une silhouette imposante et aimée repose sous un épais édredon de plumes.
Je me débarrasse gauchement de ma robe et viens timidement me glisser dans le lit.
Doucement, je vais me blottir contre lui, déjà envahie de chaleur et de bien-être.
Je peux enfin m’endormir…

Par Komrad Nyrh le 25/9/2002 à 16:39:21 (#2230171)

La fatigue me tiraille... je sais que je ne pourrai lui résister encore longtemps. Déjà mes coups se font moins précis, et mes jambes réclament du repos.

Je presse la bribe de pierre contre mon coeur et m'enivre d'une douce volupté. Il est certain qu'Elle va se laisser bercer par ses douces sensations durant de longues heures, où elle est. Inutile de me battre d'avantage.

Je regagne Silversky et me dirige vers ma demeure, pour rejoindre ma couche, d'agréable compagnie dans ces moments ! Je m'allonge sur le lit d'une relaxante fraîcheur, puis je laisse de délicats songes m'envahir l'esprit, le fragment de pierre au creux de la main.

...

Un grincement... le geignement des planches...
Je devine que la nuit est déjà bien avancée, sans doute est elle repassée à la bibliothèque
Je resserre le morceau de pierre, resté étreint dans la paume de ma main... c'est elle, je le sens. Une douce torpeur engourdit mon corps, mais mon esprit est vif
Elle pénètre dans la chambre, je pourrais presque la voir.
Elle rejoint finalement notre lit, et je me saisis instinctivement de sa main, dont la fraîcheur me surprend. Je me penche vers elle pour joindre mes lèvres aux siennes, durcies par le froid.
Elle blottit sa tête au creux de mon cou ; je passe spontanément un bras au dessus de son corps à la fragile beauté, et l'enveloppe de celui-ci... Je prends un profonde inspiration...

Savoureux instant...

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