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Une mort, l'accomplissement d'une malédiction

Par Prophetia Astrae le 25/9/2002 à 2:07:57 (#2226866)

La jeune femme se promenait tranquillement dans la forêt des druides, observant dun air joyeux la nature qui lentourait, elle déposa délicatement ses mains sur son ventre arrondi par sa grossesse, il ne lui restait plus beaucoup de temps avant quelle naccouche, dun air songeur elle se dit en elle, comme si son enfant, sa fille, elle savait quelle aurait une fille, elle lavait rêvé, pouvait lentendre : bientôt, toi aussi tu pourras jouir de tout cela. Tout semblait aller pour le mieux, mais tout dun coup, une douleur insupportable la prit, comme un éclair lui traversant le cerveau de part en part, elle se prit la tête entre les mains, ferma les yeux sous la douleur, et alors les images vinrent avec cette terrible sensation quun drame allé se produire, quelquun était en danger, une vie était sur le point de séteindre, une, non plutôt deux, ou peut être plus, tout était si vague, si trouble, mais ces personnes étaient proches, très proche, elle le savait, elle le ressentait au fond delle, elle en souffrait même. Elle devait réagir, empêcher ce drame par tous les moyens, mais où était donc ce lieu, elle se concentra, limage devint un peu plus net, cétait le château de Makrsh PTang sur les terres sombres, elle se mit alors en route avec hâte, elle ignorait quelles étaient ces victimes et ne se doutait à aucun moment quelle et sa fille étaient celles ci

Elle se pressa à traverser les terres de loracle, bravant milles danger, traversant la forêt de protecteurs temporels, surmontant les épreuves, elle se retrouva alors devant celui qui par le passé lavait aidé à devenir ce quelle est aujourdhui, lOracle. A sa grande surprise, elle lui demanda de lemmener sur les terres du chaos, là où vivait cet être surpuissant quon appelait communément la Liche. Elle traversa rapidement ces terres de désolations, prenant garde aux sentinelles qui ne manquaient pas de lattaquer fréquemment sans crier garde. Le château se dressait devant elle, sombre, terrifiant, elle sentit son sang se geler dans ses veines, les battements de son cur saccélérer. Malgré la peur qui semparait delle, Prophetia entra rapidement dans la bâtisse, elle avait fait à peine quelques pas dans celle ci quelle se trouva immobilisée, elle était enchevêtrée. Elle balaya rapidement la grande salle des yeux, elle se trouvait devant un groupe dHaruspiciens, les protecteurs de la Liche, elle remarqua alors celui qui lavait agressé, il y a de cela quelques années au camp druide, la marquant au fer rouge dun F pour Feyd. Ils lui demandèrent de partir sur le chant, mais tétanisé par la peur, et cherchant toujours cette vie susceptible de disparaître, elle ne répondit pas. Ils réitérèrent alors leur sommation, une fois puis encore, elle ne répondait pas cherchant toujours dans lobscurité de la salle. Ne voyant personne dautre, elle se dit alors quil était peut être trop tard, puis une terrible sensation sempara delle, elle venait de comprendre, cétait sa propre mort dont elle eut la vision, la sienne et par conséquent celle de sa fille. Pris par la peur et la panique, elle tenta de séchapper, mais il était trop tard, agacés par son silence les Haruspiciens lont attaqué, une douleur atroce lenvahit alors, avant de laisser place au vide, le grand vide de la mort

Alors que la vie séchappait doucement du corps de la jeune femme, lintensité lumineuse que dégageaient les étoiles sintensifiait avant de séteindre doucement durant un temps, plongeant ainsi toutes les terres dAlthea dans lobscurité la plus complète durant quelque minute, comme pour annoncer à tous ceux qui tenaient à elle que la mort lavait emporté, laissant dans leur cur un grand vide, une grande peine, cette souffrance indélébile laissée par la perte dun être chère. Ses dernières pensées furent pour celle quelle chérissait plus que tout, et porté par un amour inébranlable, plus fort que la mort elle-même, cette sensation lenvahissait que rien n'était perdu, Aloisia pouvait entendre en elle cette petite voix lointaine et rassurante qui lui disait dans un doux murmure : Soit forte mon amour, je vais revenir, je taime

Le corps était physiquement mort, étendu sans vie sur la pierre froide de la demeure de Makrsh PTang, mais son esprit lui était toujours là, comme retenue par une force aux frontières de lau-delà, prisonnier entre le monde des morts et celui des vivants. Une voix faible et lointaine résonna :


- Prophetia

Aucune réaction ne se produisit, la jeune femme restait inerte sur le sol. La voix se fit entendre de nouveaux, plus proche et plus forte que précédemment :

- Prophetia, réveille-toi

La jeune femme commençait alors à remuer les paupières, à cligner des yeux, puis enfin à les ouvrir doucement. Elle se trouvait allongée sur un autel de pierres, taillé directement dans une roche sombre et froide, à chacun de ses coins, des torches au bout desquelles dansaient des flammes qui semblaient éternelles, éclairaient son visage dune douce lumière apaisante.

- Prophetia, nest pas peur je suis là.

Elle se redressa doucement sans peine, elle se sentait légère, elle scruta son environnement afin de savoir où elle se trouvait, mais rien, seuls les ténèbres lentourait, une immensité noire sétendait autour delle. Elle ouvrit la bouche et demanda :

- Où suis-je ?

La voix semblait sapprocher de plus en plus, elle commençait à discerner une silhouette se dessinant doucement dans limmensité des ténèbres.

- Tu es dans lentre monde, aux frontières de lau-delà

Elle fronça doucement les sourcils tentant de mieux discerner la silhouette, mais en vain, elle demanda alors :

- Je suis morte ?

La voix sapprochait toujours, le timbre était désormais bien distinct, il était doux et rassurant, presque chaleureuse, cette voix lui était familière, elle la connaissait, mais malgré tous ses efforts, elle narrivait pas à sen souvenir.

- Non pas encore. Il ne tient quà toi de rester en vie. Jai le pouvoir de te ramener, mais le désires-tu vraiment ?

Elle déposa machinalement ses mains sur son ventre arrondi, ses pensés étaient pour sa fille qui devait naître bientôt et pour Aloisia quelle aimait plus que tout, la réponse lui semblait évidente, mais pourquoi lui posait-il une telle question ?

- Evidemment que je veux vivre, mais qui êtes vous donc ?

La silhouette sapprocha alors dans la faible lumière que les torches diffusaient autour de lautel de pierre, elle put alors découvrir le visage de celui qui lui parlait de cette voix familière et paternelle, il sagissait de monseigneur Damien.

- Je suis ton père ma chérie

Découvrant son visage, son sang se glaça dans ses veines, les visions quelle eut étant plus jeune revinrent, ces vision qui lont hanté pendant des années, les images du viole de sa mère par cet être ignoble qui se dressait devant elle, les seules paroles qui lui vinrent furent froide et prononcées sur un ton neutre, dépourvut de tous sentiments.

- Mon père ? Géniteur tout au plus !

Il se mit à rire doucement.

- Peu mimporte la façon dont tu me vois, mais maintenant je sais que tu as la puissance nécessaire pour pénétrer dans le château de Marksh PTang et sûrement pour le vaincre. Tel serra le prix de ta survie, combat la liche pour moi et tu vivras, refuse et tu mourras !

- Plutôt mourir que de combattre pour vous et votre dieu insensé !

Il se remit à rire de plus belle, de se rire qui vous glace le sang , il lui prit le menton en entre deux doigts et la fixa dans les yeux en lui disant dun ton froid :

- En es tu vraiment sûre ? Si tu meurs, ta chère et tendre en mouras, tu le sais, et ton enfant aussi, tu nas pas le choix !

Son visage sest alors décomposé, elle savait quil disait vrais, que faire ? Mourir et entraîner avec elle celles quelle aimait, ou bien se plier à sa volonté et donc combattre le sombre pour à la gloire de ce quelle détestait le plus. Elle ne pouvait pas les laisser mourir, elle fit donc ce qui lui paraissait être la seule issue possible.

- Et bien, je nai pas le choix, jaccepte donc.

Il eut un sourire satisfait et reprit dune voix douce :

- Tu fais le bon choix mon enfant. Ta fille est presque née, elle méchappera, mais toi tu mappartiens, grâce au démon qui tévitera la mort dans lavenir Maintenant réveille-toi !

Elle neut pas le temps de répondre quelle sombrait de nouveau dans linconscience. De façon totalement inexplicable, sont corps restant jusqualors totalement inerte reprit vie, son cur se sétait remit à battre dans sa poitrine, prenant doucement un rythme régulier, sa respiration se faisant de plus en plus aisée. Quelques instant passèrent avant quelle ne se réveille au camp druidique dArakas, une drôle dimpression la submergeant.

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hrp:

Prophetia reste toujours la même, damien ne possedant aucun controle sur elle, juste sur le démon dont elle est l'hôte depuis bien longtemps contre le quel elle lute depuis tuojours.
Juste un comprotement inhabituel et ponctuel montrerra qu'il s'est passé quelque chose.
Désormé, la présence de Prophetia à la liche serra RP tant qu'elle ne serra pas délivrée de ce démon.
L'histoire se passe avant, pendant et apres celle de Nevaeh

Par Balkis Legend le 25/9/2002 à 2:27:50 (#2226902)

*aime beaucoup*

:lit:

Par Prophetia Astrae le 25/9/2002 à 10:24:47 (#2227776)

merci Balkissounette

bisous

*en profite pour remonter son post :p*

Par Orion Legend le 25/9/2002 à 11:45:10 (#2228135)

:lit: *aime bcq aussi* :) :D

Par Iann-Nyo Darken le 25/9/2002 à 11:58:37 (#2228244)

:lit: :) :) :amour:

Par Ibuki Tribal le 25/9/2002 à 12:16:49 (#2228357)

:lit:

Par Nevaeh/Heaven le 25/9/2002 à 15:18:22 (#2229698)

- Ce ne sont pas tes stupides divinités qui ont sauvé notre fille cette fois ci...

Nevaeh se réveilla en sursaut. Elle chercha du regard cette voix venue du passé. Elle trembla quelques instants puis vient se blottir contre Vas allongé au près d'elle...

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