Origines d'une jeune femme.

Par Anarya le 14/9/2002 à 12:44:05 (#2154951)

Corwin, petit îlot situé par delà les mers du sud et terre dasile pour de nombreux nécromanciens, assassins et autres bandits de grand chemin, est plus communément appelé lîle sombre. Nul seigneur ne gouverne ces terres désolées et aucune loi ny est en vigueur.

La moyenne de vie y est cependant beaucoup plus élevée que dans le reste du monde connu. Nétant plus pourchassés et persécutés, les nécromanciens ont finis par sortir de lombre, où ils avaient lhabitude de se réfugier pour exercer leur art, et mis leurs connaissances de la mort au service du peuple.
Parmi ces nécromanciens exilés de longue date, se trouve Anarkhia, une jeune femme dont le visage et les mains portent les stigmates d'une vie sans lumière et sans nourriture consistante.
Elle nétait pas très grande et portait presque toujours une longue robe noire, une capuche de la même couleur recouvrant sa tête et cachant ainsi au monde la vue de ses grands yeux noisette respirant la bonté, ses long cheveux chatain et son merveilleux sourire. On ne lui donnerait quun trentaine dannées mais, selon certaines rumeurs, elle serait âgée de plus de 300 ans. Sa maîtrise de lart sombre est telle que peu de sorcier peuvent légaler. Elle fut lune des premières à mettre son talent au service de la médecine.

Mais Corwin était aussi le repère de très nombreux brigands dispercés en petits groupes peu efficaces et passant le plus clair de leur temps à se combattre pour la possession du territoire.
Puis arriva Touromos le borgne. Encore aujourdhui, on ne sait rien sur son passé si ce nest quil aurait perdu son oeil droit en combattant lharuspice.
Toujours est-il quà lui seul, il réussit à unifier tous les clans de lîle, massacrant sans pitié quiconque lui résistait.

Durant des années il fit rêgner la terreur jusquau jour ou il la vit, vêtue de sa longue robe noire. Elle était assise au bord de leau à prier Syl, dééesse de la magie et des mystères qui aurait appris la magie aux mortels pour pouvoir se défendre contre les forces démoniaques.
Il descendit de cheval et, à pas feutré, sapprocha delle sans quelle ne le vit ou ne lentende.
Une étrange alchimie se fit immédiatement entre eux et leurs corps sunirent dans les eaux tièdes de la rivière.

Depuis ce jour, le sanguinaire Touromos devint plus aimable et il lui arriva même de pardonner leurs erreurrs à ses hommes plutôt que de les punir de mort.
Il finit par quitter la guilde des brigands dont il était le chef pour aller vivre avec sa bien-aimée qui, quelques mois plus tard, donnait naissance à une petite fille quil nomèrent Anarya et à un garçon qui, au plus grand désespoir du père, était mort-né.

La fillette grandit entre sa mère, avec qui elle aprit à se servir des puissances arcaniques, et son père qui lui enseigna le maniement des armes.
Une autre personne influança également la vie de la fillette, Zarkhan, un vieux guerrier à la barbe blanche, qui fut pour elle comme un grand-père.Il ne lui apprit pas vraiment à se battre mais lui enseigna les préceptes de Bréhan - dieu de la guerre, du courage et de la chasse qui aime le défi avant tout et cherche désespérément à devenir encore meilleur dans toutes les formes de combat existantes, affrontant des créatures de cauchemar pour se tester - et à ne faire plus quun avec son arme pour en tirer le maximum.

Les années passèrent en se ressemblant si ce nest quAnarya ne cessait de saméliorer dans le maniement des armes, rivalisant presque avec son paternel, et à gagner en beauté.
Au cours de sa 17ème année, lorsquelle voulu commencer à rencontrer les jeunes gens de son âge, son père le lui interdit fortement prétextant quun homme na que faire de ces futilité mais est fait pour combattre.
Ces paroles la choquèrent énormément vu que lui avait finis pas épouser sa mère et puis surtout quelle nétait pas un homme mais une jeune femme.
Durant des semaines elle se repassa ces paroles dans sa tête en arrivant toujours à la même conclusion: son père ne voulait pas dune fille mais dun fils!
Bouleversée par cette horible vérité, elle prit la décision de quitter le véhicule familial nemportant avec elle que sa dague et le grimoire offert par sa mère lorsquelle était encore petite et qui ne lavait plus quitté depuis.

Deux ans durant elle voyagea, sur mer comme sur terre, offrant ses services à qui en avait besoin. Ce long périple lui apporta énormément. A lheure où les autres partaient dépenser leur paye en boisson et en femme, elle allait se réfugier dans le calme des bibliothèques.
Lorsquelle embarqua sur le ThunderSea, elle ne pouvait imaginer où cela la mènerait. Les premières semaines sétaient déroulées sans aucuns problêmes jusquau moment où ils passèrent au large des côtes de Lighthaven. Là, le ciel se couvrit et des éclairs se mirent à le déchirer. La tempête était si violente quelle ranima dans la tête des marins des superstitions comme quoi une femme à bord apporte toujours le mauvais oeil. Ils se saisirent donc dAnarya et la jetèrent pas dessus bord la laissant ainsi à son triste sort.

Lorsquelle se réveilla, elle gisait, à moitié nue, dans un temple voué à Artherk. Le gardien de ce sanctuaire lui raconta quun pêcheur lavait retrouvée, la veille au soir, étendue sur la plage.
La jeune femme du rester quelques jours allongés avant de pouvoir faire ses adieux aux prêtres qui lavaient sauvée de la mort.
Son petit sac sur le dos, elle se rendit à larmurerie du coin afin de trouver quelque chose de descend pour se vêtir.
Une fois que cela fut fait, elle partit se promener en quête dinformations sur ce pays quelle ne connaissant pas encore.

Par Calice Kerl le 14/9/2002 à 13:11:18 (#2155099)

Nous choisissons certes nos voies... Mais les routes sont déjà tracées et le hasard n'existe pas....

Par Anarya le 15/9/2002 à 1:03:37 (#2158804)

Je craint de ne pas vous comprendre madame...
Pouvez-vous m'expliquer ce que vous entendez par là?

Par Calice Kerl le 15/9/2002 à 17:14:26 (#2162018)

Oh je... Vous... M'expliquer... Et bien... Tout dépend ce que qui vous reste énigmatique...

Elle répond de sa voix douce à l'interrogation de la jeune femme, rougissante de s'être fait entendre...