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Une grossesse difficile

Par Aloïsia Astrae le 13/9/2002 à 1:30:12 (#2148188)

Ce matin là, Aloïsia compris que son corps ne répondait plus à l'appel de son esprit, elle était comme paralysée sur son lit.
Même ses paupières ne s'ouvraient plus, elle entendait, ressentait ce qui se passait autour d'elle, mais plus de réactions de sa part.
Elle ne pouvait ni parler, ni bouger, seule sa pensée était en action, mettant en ébulition tout son être sans que cela puisse se percevoir hors d'elle.
Elle cherchait sans succès un moyen de sortir de cette léthargie, sa pensée se fixait alors sur une image, une seule à jamais gravée dans son esprit, celle de la dulcinée de son coeur: Prophetia.
C'est alors que son esprit fut comme happé et quitta son corps, elle pouvait se voir allongée dans son lit, voir aussi sa maison, là où elle vit avec sa douce, puis son esprit s'est élevé et est sorti de la maison, aspiré comme par magie, montant rapidemment, laissant sa demeure devenir un point minuscule qui fini par s'estomper.
La seule impulsion qu'elle pu envoyer à son corps s'est traduite par quelques perles s'échappant de ses yeux.
Après un voyage quelque peu étrange, traversant mondes et lueurs, son esprit arriva en un lieu tangible, totalement différent et si proche de se qu'elle connaissait.
Un mot résonnait en elle, un mot qui surpassait le verbe, ayant une douce alchimie qui lui fit comprendre qu'elle arrivait dans La Cité, l'Unique, l'Eternelle... Ambre.
Le chateau; plus qu'un chateau, une immensité céleste; se dessinait devant elle, mais la force l'entraînant ne lui laissait peut le temps de l'admirer, car elle fut aspirer rapidemment à l'intérieur de celui-ci, lui faisant défiler les pièces à grande vitesse.
Son voyage initiatique l'ammena dans les sous-sols du chateau, un endroit où une force mythique émanait, provenant de la salle de la Marelle qui se trouvait non loin d'elle; mais là où sa course devait se terminer, le lieu ressemblait bien plus à une geôle où un corps d'adoption l'attendait
Un homme au regard étrange la scrutait, observant son réveil avec attention, il attendait qu'elle ouvre les yeux afin de lui parler
Ce qu'il fit

-Te voilà enfin jeune Ambrienne, j'ai fait beaucoup de sacrifice pour t'emmener ici, utiliser le Logrus si près de la Marelle est une chose des plus risquée.
-Qui êtes vous et où suis-je?
-Economise tes forces, cela n'a que peu d'importance. Tu es ma prisonnière, c'est ce qui compte et ce qui m'intéresse est en toi.
Il fait alors un geste en direction de son ventre avant de reprendre.
Tu as été benie par la Licorne Sacrée, c'est une chose exeptionnel, cet enfant sera alors extraordinaire, il sera mien... .
En guise de réponse, Aloïsia ne pu que pleurer.


(Hrp: Si vous me voyez plus trop, vous savez pourquoi maintenant)

Par Fenrill le 13/9/2002 à 1:44:42 (#2148227)

Lorsque s'élèvent les méphites vaporeux des esprits, certains disent que ce sont les feux follets qui se forment ainsi...
Pourtant, au-dessus de cette maison où mon regard s'attarde en de nocturnes visites ce ne fut pas un follet qui croisa mon regard et mon âme mais la sensation déchirante d'un être proche, d'une essence arrachée de la terre par des forces qui la dépasse...

Une nacre infinie, ce teint lilial, un flash me réprésentant une enfant-femme au visage poupin, les yeux brillants de sagacité et d'azur, les cheveux dorés comme les blés dont je ressens encore la sensation entre mes doigts affectifs lorsque je fus celui qui apaisa ses pleurs...

Aloïsia... c'est elle, je ne sais guère où elle part mais elle est loin à présent, si loin qu'elle reste seulement en souvenirs et en images dans ma mémoire, des souvenirs que j'encre et grave à l'encre spirituel à défaut de celui que je prise d'habitude...

Des mots qu'elle m'a dit, une confiance qu'elle m'a accordé...

Car pour elle ce soir et lorsque nos regards étaient mélés, l'encre de mes poèmes: ses yeux, le velin: sa peau et sa muse mon sourire...

Nous nous reverrons mon amie, nous nous reverrons...

Par Prophetia Astrae le 13/9/2002 à 11:59:38 (#2149510)

La jeune femme se trouvait au chevet de son épouse, il y a peu de temps elle avait été victime dune forte fièvre accompagnée de délires, enfin ça y ressemblait, sûrement dut au surmenage, du moins cest ce que pensait Prophetia, et voilà quelle se retrouvait là de nouveau, allongé sur le lit de leur maison, elle était inerte, silencieuse, elle semblait pourtant en bonne santé, semblait car tout le laissait penser, sa respiration était normale et régulière, pas de fièvre, et son cur bâtait normalement, mais pourtant elle donnait limpression dêtre dépourvue de toute vie.
Une image commençait à se détacher de son corps, comme un fantôme, cette image pâle, translucide et impalpable commençait à sélever doucement dans la pièce alors que des larmes perlèrent aux coins des ses yeux. Elle se crût dans un rêve un instant, un rêve, plutôt un cauchemar, voir son épouse dans cet état, celle pour qui elle donnerait sa vie, était cauchemardesque pour Prophetia. Une hallucination peut être, elle cligna des yeux plusieurs fois en secouant la tête comme pour se réveiller, reprendre ses esprits, mais cette image, ce fantôme continuait son ascension, elle tendit la main vers elle, tenta de la retenir au près delle mais en vain, le fantôme séloignait de plus en plus vite jusquà disparaître la laissant là, avec le corps inerte de celle quelle aimait plus que sa propre vie.
Prophetia comprit alors que lesprit de sa femme venait de quitter son corps, comme aspiré par une force qui la dépassait. Posant son regard sur le corps inanimé, la jeune femme ne put retenir ses larmes, elle ne savait pas si elle la reverrait un jour, une sensation terrifiante sempara delle, cette sensation de devoir vivre sans celle quelle aimait. Elle ne pouvait pas sy résigner, les larmes coulant, elle secoua la tête en un signe de négation, refusant cette idée de devoir vivre seule, elle devait la ramener.
Après avoir dit une longue prière, suppliant la créatrice, Titania, de bien vouloir prendre soins delle, de la protéger, dune main tremblante, elle essuya délicatement les larmes qui avaient perlé aux yeux de sa douce, puis déposa avec douceur ses lèvres sur les siennes, puis elle sortit de la maison, une seule idée en tête, retrouver lesprit de son épouse. Après avoir fait quelque pas, elle se retourna un instant, fixant la maison dans la quelle reposait le corps de celle qui comptait plus que tout à ses yeux. La végétation se mit alors à pousser à une vitesse incroyable, entourant la maison, la rendant inaccessible, formant ainsi une sorte de sanctuaire naturel.

- Tu serras en sécurité ici mon amour, je te retrouverais, je te sauverais, sur ma vie, je ten fais le serment devant notre mère

Par Arcos d Aranie AG le 13/9/2002 à 19:04:40 (#2151732)

Arcos avait appris la nouvelle aussi loint qu'il pouvait se trouver, cela l'atristait, il fit alors une prière pour les les deux jeunes femmes, demandant a son maitre de bien vouloir les protéger, surtout elle, Aloisia, elle semblait etre la clef dans bon nombre d'affaire, il fallait la preserver.
Peut etre etait il temps pour lui de revenir sur les terres de Goldmoon....

Par Aloïsia Astrae le 14/9/2002 à 23:10:46 (#2158135)

L'homme la fixait étrangement.
-Tu lui as déjà donné un nom? Et cesse de pleurer s'il te plaît!
Encore abasourdi par ce qui lui arrive, elle ne sait que dire, pensant avant toute chose à Prophetia.
-Tu n'es pas très bavarde, pourtant je t'observe depuis un moment et ta réputation te précède... .
Ne prenant pas cela pour un compliment, Aloïsia chercha à esquiver le regard de l'homme.
-Comme tu voudras!
Un sourire se dessina alors sur son visage, ce sourire n'avait rien de complaisant, on contraire, un certain machiavélisme s'en dégageait.
-A vrai dire, je ne veux pas te laisser dans l'ignorance, je m'appelle Brand et disons que nous sommes frêre et soeur car nous avaons le même père, Obéron.
Aloïsia fit un signe de dégout en entendant cela, ses larmes se tarissant peu à peu.
-Je ne comprends pas pourquoi la Licorne est intervenue auprès de toi, selon les légendes, seul Dworkin l'aurait déjà rencontré et je ne vois pas quels liens tu peu avoir avec ce vieux fou. Enfin, maintenant tu es mienne et ma magie est assez puissante pour que cela reste ainsi indéfiniement.
Le jeune fille se décida alors à parler.
-Ma fille se prénomera Fiona, et elle aura pour mères Prophetia et moi même.
Le prénom sembla interloquer Brand.
-Fiona... .
Il devint alors pensif quelques instants.
-Je vois, je comprends mieux maintenant... . Tu as déjà rencontré ta soeur alors. Et bien pour une fois, elle n'aura pas le dessus, au contraire.
Aloïsia ne comprenant pas prit alors la parole.
-Ma soeur? Qui est-elle? Et quel est le rapport avec ma fille?
Brand rétorqua alors.
-Oui Fiona est ta soeur, mais tu dois le savoir puisque c'est le prénom que tu as choisis pour ta fille, à moins que... .
Un trouble s'empara alors de l'esprit de Brand.
-M'aurais t'elle une nouvelle fois devancé? Bien, je vais te laisser, je reviendrais, plus tard, quand ton enfant naîtra?
Brand quitta alors la lugubre pièce assez précipitemment.
Aloïsia se retrouva alors seule depuis son étonnant voyage, après de nouveaux pleurs dû à l'incomprehention de la situation, elle fut emportée par les bribes du sommeil. C'est à ce moment que Prophetia, seule dans le coeur du destin pensait ardemment à son amour disparu, et une magie s'opéra, Aloïsia fit un rêve et elle se matérialisa à ses côtés.
Leurs regards se fondirent intensément entre eux et après de courtes retrouvailles, leur amour les fit se donner l'une à l'autre, ce qui eut pour effet de faire réagir la Marelle non loin d'elles.
La destinée, une nouvelle fois contrecara les plans du chaos et l'esprit d'Aloïsia se libéra alors, faisant le voyage en sens inverse et retrouvant son corps originel.
Une voix résonna alors dans la tête de Prophetia.
-Ma chérie, je suis de retour.


Fiona, éprouvée par son geste se retourna et se fixa dans le grand miroir esquissant un sourire qui semblait vouloir signifier beaucoup.
-A bientôt, j'arrive.

Par Aloïsia Astrae le 15/9/2002 à 17:09:19 (#2161997)

Par correction, je tenais à rendre César ce qui appartient à César, en l'occurence, certains personnages cités, ainsi que le monde décrit, proviennent tout droit de l'esprit de Roger Zelazny dont vous pourrez lire l'excellent cycle des Princes d'Ambre.

Par Prophetia Astrae le 16/9/2002 à 10:26:19 (#2166003)

Lorsque limage de celle qui faisait battre son cur seffaça doucement, Prophetia resta là un instant sans bouger, fixant le point où elle se tenait, quelques larmes coulaient le long de ses joues, des larmes de joie, des larmes de tristesses, en réalité les deux. Elle était heureuse davoir vu sa femme, de lavoir touchée, de sêtre abandonnée à elle, à son amour, elle était aussi heureuse, car elle savait, malgré la distance qui séparait leurs esprits, elle était là prés delle et cela grâce à une force plus grande que toute les autres, lamour. Mais elle était malheureuse de ne pas avoir pu profiter de la présence de sa femme plus longtemps, ne sachant pas quand elle la reverrait.

Maintenant seule dans le cur du destin, son destin, leur destin, elle ferma les yeux, revoyant son image dans son esprit, elle était là, elle lui parlait, mais que disait-elle ? La voix semblait faible et lointaine. Elle se concentra davantage pour entendre ses mots, quand cette voix résonna dans sa tête, cette voix chaleureuse et familière, cette voix qui lemplissait de bonheur à chaque fois quelle lentendait. Son cur se mit à battre tambour bâtant dans sa poitrine, cétait elle, Aloisia, elle était revenue, la voix répétait sans cesse :

- Ma chérie, je suis de retour.

Elle chassa dune main tremblante de bonheur les larmes qui troublaient sa vue, et se hâta vers leur petite maison qui sétait transformé temporairement en un Sanctuaire naturel. Arrivant devant celle-ci, la végétation sécarta doucement devant ses pas, la laissant entrer, elle pouvait alors constater que la magie de leur amour commun sétait accomplie, elle était revenue

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