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Une théorie

Par Un théorologue le 9/9/2002 à 20:57:44 (#2128469)

Tout allait bien en ce troisième jours du cinquième mois, où le soleil de gauche brillait, celui de droite était caché par les nuages et le troisième subissait l'éclipse de la septième lune. Mais tout allait bien, bien sûr car tout va toujours bien, au début.
Seulement, pourquoi ?
Le seigneur Laar Baletenplathr chevauchait péniblement sur son destrier qui n'en était pas un. En fait, il montait son domestique (à la manière d'un cheval, pas à la manière de sa domestique, mais nous nous égarons) qui lui même était chaussé de ses seuls pieds nus, galopant par forêt et marais, par volcans et éruptions.
Laar était un tireur réputé. Non pas qu'il faisait un fort bon client pour celles exerçant le plus vieux métiers du monde (même ce monde-ci), enfin si mais là n'était pas le propos initial. Il était donc un tireur réputé car il tirait fort bien, fort droit et fort au but. Fort comme il faut, en somme. Certains affirment même qu'il était capable de tirer une cible à au moins cette distance, mais ce ne sont sûrement que des fables, ne nous emballons pas. Toujours est-il qu'il était ennuyé par un soucis fort préoccupant, à tel point qu'il revêtait son plus bel air interrogateur. Certains jugerait la scène comique de voir un homme de cette classe prendre la posture d'une célèbre sculpture d'un penseur de notre beau monde à nous, chevauchant son domestique. Mais tout cela n'avait rien de drôle, ah si seulement vous saviez ! Enfin, d'ailleurs, si vous saviez vous ne liriez pas la suite, alors je ne le regrette pas.
Mais pourquoi ?! Pourquoi donc était-il préoccupé, inquiet, interrogateur et ennuyé dans le désordre ? C'est simple. Très. Mais nous nous éloignons du sujet. Il chevauchait son destrier qui n'en était pas un, et déjà la nuit allait se lever. Elle enveloppait les soleils de son drap de velour noir et elle oubliait sans honte les lunes qui brillait dans la nuit. Revancharde qu'elles sont, les bougresses.
Enfin, il chevauchait, chevauchait, chevauchait... Ses soucis le talonnait de prêt mais il allait un peu trop vite pour eux, alors il arriva en premier chez le vieux sans nom. Non pas qu'il n'en avait pas mais personne lui parle dans cette histoire, alors pourquoi se fatiguer à lui en trouver un ? Enfin bref, les soucis arrivèrent deux minutes plus tard, un peu essouflés, mais ils se mirent au travail immédiatement. Laar se dirigeait dans le petit village, car il y avait un village. Le genre avec des petites maisons sans importance et une super influente pour l'histoire qui fait le triple de taille des autres. Il avançait donc. Il était grand pour sa race, prêt d'un mètre vingt-deux de haut pour un mètre vingt-trois de large, d'une épaisseur d'environ 33 centimètres. A noter tout de même que les mètres de haut vallent 1,75 fois les mètres d'épaisseur, qui vallent 2 fois les mètres de largeur.
Quand soudain, il heurta un caillou et continua sa route.
C'est alors qu'il réfléchissait, réfléchissait, réfléchissait... Il avait échoué, il n'avait pu tuer la pintade du ruisseau-aux-milles-sources. Volatile idiot d'un endroit au nom idiot, et pourtant il n'avait pas vaincu. Les vieilles légendes revinrent à sa mémoire tel un marteau dans le nid d'un merle, et il se récita comme à lui même.
"Du tranchant de la dague, le saucisson tu couperas.
Du tranchant de la hache, le vieil arbre tu abattras.
Du tranchant de l'épée, le monstre balaise tu massacreras.
Mais pour aucune de ces tâches, les outils tu n'intervetiras."
Jusque lors il pensait ces paroles dénuées de sens. Mais aujourd'hui, il en était sûr. Et pourtant son esprit travailla sur le sujet comme un perroquet travaillerait sur son tour de potier.
Soudain, l'illumination, il comprit.
L'arbre ne crains pas la dague, et le saucisson ne crains que très peu la hache surtout si la bière est venue se mêler à cette subtile équation. Le monstre crains l'épée dans la mesure du raisonnable, et les flammes du dragons feront fondre celle-ci, laissant tout loisir au porteur de l'arme de revêtir son plus bel air con.
Et pourtant loin dans son esprit il tenait la réponse, il savait que du fin fond d'un quelconque meuble viendrait l'arme ultime, celle par qui le monde tiens par un équilibre précaire et qui risque de fondre le cours des réalité. Non, je sais, cela ne veux rien dire.
Qui donc résisterais au feu du dragon ?
Quand le lait bout, la casserole tient vaillamment. Quand il reste trop longtemps, le lait tourne. Cette faiblesse le dragon la connait et vaincrait la casserole aussi facilement qu'il trancherait une abeille gonflée de pop-corn.
Mais Laar, qui n'était pas réputé, à juste titre, pour ses talents de déduction fit la lumière sur les ténèbres de l'ignorance: il avait trouvé. Si le lait ne tourne plus, l'équilibre est rompu et le dragon pliera devant l'arme qui accomplirait ce prodige.
Ainsi inventa t il la casserole carrée, merveilles des merveilles et destructrice de la balance. Là où passait la casserole carrée la nature s'éveillait comme en proie à un déséquilibre fort peu équilibré. Là où elle passait les chats miaulait ! Oui, mais plus de la même façon.
Il l'avait, l'arme ultime, la théorie de la casserolativité...
Ainsi il ne serait plus jamais vaincu, il savait désormais que pour vaincre la pintade, il lui fallait un oeuf de perdrix.

Auteur inconnu.
Epoque inconnue.

Par Urian Kart Kaiser le 9/9/2002 à 21:01:18 (#2128486)

*se pose une question*
Le but?

Par Un théorologue le 9/9/2002 à 21:06:11 (#2128524)

Aucun, mon brave.
Absolument aucun.

Par Urian Kart Kaiser le 9/9/2002 à 21:11:07 (#2128570)

Et donc a part souhaitez te voir chouchouter par les docteurs, tu imagines faire quoi si tu survis?

Par Un théorologue le 9/9/2002 à 21:16:05 (#2128600)

N'entends-tu donc pas le tintement des casserolles se bousculant aux portes de l'asile, jeune inconscient ?
Mouahahahahahaha

Par Urian Kart Kaiser le 9/9/2002 à 21:20:51 (#2128630)

Oui c'est l'heure de la grande bouffe, quand mes descendants dans le village en bas de la montagne viennent chercher des patients pour la grande fête.

Par Emvé Anovel le 9/9/2002 à 21:23:01 (#2128647)

Provient du message de Urian Kart Kaiser
Oui c'est l'heure de la grande bouffe, quand mes descendants dans le village en bas de la montagne viennent chercher des patients pour la grande fête.


Urian a une famille :eek:

je n'ai pas réussi à lire ce texte jusqu'au bout :doute:

Par Un théorologue le 9/9/2002 à 21:27:09 (#2128678)

Emvé Anovel a honteusement dit:
je n'ai pas réussi à lire ce texte jusqu'au bout :doute:


Diantre, l'inutilité n'est-elle pas merveilleuse, belle, parfaite ?
Non, d'accord, mais faîtes au moins semblant !

Par Urian Kart Kaiser le 9/9/2002 à 21:29:32 (#2128698)

dis moi tu es un cas rare toi.
je ne vois qu'une solution, on te coule dans de la cire pour te conserver comme modéle d'expo dans le hall d'entrée de l'asile.

Par chat noir le 9/9/2002 à 23:44:29 (#2129075)

Provient du message de Emvé Anovel
Urian a une famille :eek:

je n'ai pas réussi à lire ce texte jusqu'au bout :doute:


T'en fait pas, chui dans le même cas

Ca a commencé a me faire courrir a partir de la troisième ligne

et a me faire bailler dès la 5 eme:baille:

Par zdravo -PROUT- le 9/9/2002 à 23:47:28 (#2129095)

C'est moi où le Doc se fait un flood ? ( tchat :p )

Allez aiiirvééé.... oups emmmvé... :ange:

*sait pas pourquoi il a dit ça* :confus: :doute:

Par Urian Kart Kaiser le 10/9/2002 à 6:20:29 (#2129993)

Provient du message de zdravo -PROUT-
C'est moi où le Doc se fait un flood ? ( tchat :p )

Allez aiiirvééé.... oups emmmvé... :ange:

*sait pas pourquoi il a dit ça* :confus: :doute:


Dans notre métier nous appellons cela une psychanalyse.

Par Iridian le 10/9/2002 à 8:03:03 (#2130201)

Bin moi j'ai trouvé ca tres enrichissant !

Nan j'deconne, c'est nul, mais c'est le genre de truc qu'il faut ecrire pour se rendre compte qu'il ne faut pas l'ecrire ...

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