Errance, solitude et espoir...

Par Lilyth le 16/8/2002 à 10:13:23 (#1969095)

Perdue dans ses pensées, la jeune femme marche nonchalemment dans les rues de la capitale qu'elle découvre avec émerveillement. Sa route l'avait menée jusqu'ici, elle était sûre de pouvoir enfin trouver une piste, même le moindre indice soulagerait un peu la peine qui l'accablait.

Sur les terres d'Arakas, elle n'avait rien trouvé, ni le temple abandonné, ni la cité oubliée ne recelait de textes qu'elle s'était promis de trouver. Seule une jeune demoiselle du nom de Cerise lui avit donné un parchemin, qui après étude ne lui avait rien appris.

Décue, elle s'était résignée jusqu'à la rencontre avec cet homme étrange et sombre, un peu comme elle... Blane...Il semblait tant savoir de choses et en même temps, son esprit avait l'air...mort. Elle se sentait proche de lui, sans savoir pourquoi réellement, peut-être parce qu'elle aussi était comme morte à l'intérieur...Il avait dit qu'il connaissait des gens, que ces personnes pourraient peut-être l'aider et l'espoir avait renait...

Elle pousse un long soupir en pénétrant dans le chateau royal et murmure :

"Pourvu que je trouve quelque chose, ce fardeau devient si lourd à porter..."

Serrant le médaillon en forme de loup contre elle, le talisman de Lugh, cadeau de Kaly d'Aslo, elle ferme les yeux et inspire profondément pour se donner du courage...

Par Awax Nerkata le 16/8/2002 à 14:00:50 (#1970031)

Awax marche a SilverSky , la tète dans les nuage , envahit par l'amour grandissant qu'il avait ...
C'était un homme nouveau depuis q'une flèche lui avait transercer le coeur... tirer par l'arc de la passion , il ne voyait plus qu'elle en chacun de ses regards ...
Il marchait , il ne savait ou il allait mais il marchait ... laissant le destin le guider ...
Il n'avait pu vu la dame arriver , il n'avait pas non plus entendu ses paroles , perdu en ses songes d'amoureux .
C'est lorsqu'il l'as percutat qu'il revint a lui , géné de n'avoir vu la dame au coin d'un mur.

Ho ... excusez moi Dame je ... je ne vous avez vu arriver ..
Vous n'avez rien au moins?

Par Lilyth le 16/8/2002 à 15:56:33 (#1970688)

Elle regarda l'homme, terrifiée...il..il l'avait touchée...elle savait au fond d'elle même ce que cela signifiait pour cet inconnu.
Elle recula brusquement, les larmes commençant à monter aux yeux et bafouilla

"Je..je suis désolée, pardonnez-moi, tout est de ma faute..."

Elle partit en courant, pour s'éloigner de cet homme qu'elle savait maintenant condamné, elle courut pour ne pas voir son visage se tordre de douleur quand les premiers symptomes de la malédiction apparaitront, elle courut loin de la ville, loin des hommes, elle courut pour oublier...

Par Awax Nerkata le 16/8/2002 à 17:18:17 (#1971008)

Awax regarde la dame s'enfuir en courant , surpris de cette réaction , il ne bougea aps d'un poil ... la suivant des yeux , au loin ...
Il n'avait aps compri pourquoi .... sans doute le saura t'il bien assez tot ...

Par Lilyth le 17/8/2002 à 19:08:33 (#1975782)

Hors d'haleine, elle achève sa course éperdue dans un sous-bois. L'air y est frais et agréable, des effluves de parfum de fleurs parviennent jusqu'à elle. Remarquant un arbre majestueux, elle décida de s'assoir entre les puissantes racines pour reprendre son souffle. Elle s'adossa au tronc et fit courir ses mains dans l'herbe et la mousse, pouvant sentir la vie minuscule qui vivait ici. Elle ferma les yeux et s'abandonna un instant à la sérénité de cet endroit. Sa tête devient lourde et elle finit par s'endormir.

Un chant d'oiseau

Elle se réveille soudain et cherche des yeux l'oiseau au chant si doux. Elle finit par le trouver, camouflé dans le feuillage des arbres et lui lance :

"Dis donc toi, tu n'auras pas pu choisir un autre jour pour faire ta sérénade!"

Elle se mit à rire de parler ainsi à l'oiseau couleur de jais, puis le regardant plus attentivement, elle se rendit compte qu'il l'observait. Elle murmura :

"Curieux...tu m'as l'air bien familier pour un simple oiseau..."

Elle se leva de son nid de verdure et appela l'oiseau. Celui-ci vint aussitôt se poser sur son épaule. Surprise, elle regarda son nouveau compagnon, puis haussa les épaules.

"Puisque tu y tiens, je ne refuserait pas un peu de compagnie, je me sens si seule..."

Elle s'éloigna du sous-bois, l'oiseau juché sur son épaule.
Elle ne remarqua pas que toute vie s'était éteinte à l'endroit où elle s'était assoupie...

Par Lios Ren'Ne le 18/8/2002 à 16:11:25 (#1979364)

La lutte fut dure… un appel à l’aide d’une amie pour sauver son chevalier.

…Il était pâle et froid comme la mort. Un gris de cendre, une odeur accablante, pour les nez sensibles aux parfums des invisibles, régnait dans la petite chambre sans fenêtres de l’auberge du HavreClair. Elle était là aussi, inquiète, à répandre encens et poudre de fée, préparant des concoctions aux parfums amers ou douceâtres. Rien n’y faisait, le teint du chevalier s’apparentait de plus en plus à l’écorce grise des arbres quand vient l’hiver…

De la vie… pour contrer la mort il n’y a que la vie. Un prêtre se tenait au côté de l’homme alité depuis des heures déjà. Il cessa ses prières pour proposer l’usage d’une charrette. Un guerrier de fer, voilà qui est difficile à porter. Nous ne devions pas rester ici, la nature était essentielle…

Le cercle était trop loin. Sa puissance nous aurait été utile, mais le temps lui nous manquait. Un arbre aux feuilles roses, un arbre à fée, fut un bon compromis. Ce sont les plus grands détenteurs d’énergie de la terre parmi tous les arbres de la création. C’est là que le chevalier fut déposé… dans un grand fracas de tôle et de cliquetis métallique. Impossible de faire mieux, rien de plus lourd qu’un brehanite en armure…

Le vent du Sud a répondu à l’appel. Sauvages esprits, destructeurs ou sauveur, écoutez, écoutez-moi!! Lui ai-je crié… Le vent du feu, le vent de la vie! Il est venu d’aussi loin que le plus loin Sud. Corps animé du feu, passion de la vie. Par la force incantatoire de ce chant, répondez!! Dans un souffle sauvage, il a soulevé le guerrier de terre!

Affalé, face première dans l’herbe, j’ai aperçu le chevalier respirer. Aucunes forces pour me relever, rester là n’était pas de ma volonté mais d’une incapacité à bouger. Le vent nous a quitté pour rejoindre les cieux, au prix de mes forces… quelques jours de sommeil…

Mon amie a retrouvé son chevalier… voilà qui en vaut le prix. Qu’il soit prudent, je ne pourrais refaire une telle prouesse avant longtemps…