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Retour par une nuit pluvieuse

Par Nymuée le 10/8/2002 à 18:48:16 (#1944207)

Le capitaine regardait la femme disparaitre dans les ruelles de Havre Clair, de tout les passagers celle ci avait retenue son attention. Vétu de vêtements simples, son apparence des plus ordinaire et pourtant il l'avait crainte, elle sentait la mort, un sentiment de danger se dégageait d'elle. Pourtant de son apparence une seule chose sortait de l'ordinaire, son regard ébène, sombre comme une nuit où l'astre nocture aurait disparu. Si son apparence était ordinaire, sa voix qu'il avait entendu qu'une seule fois laisait un désagréable frisson qu'il ressentait les rares fois où il l'avait vu. Cette voix monocorde inexprésive frappait avec l'aspect goldmoonien de la femme. Elle n'avait fait que lui demander pour payer sa traversée mais tout les poils de son corps s'étaient hérissé au son discordant de la voix de la femme. S'était sans doute une sorcière, son aspect malingre niant toute pratique des armes. L'aura de mysthère l'entourant n'avait fait que confirmer ses soupçons, personne d'autre que lui ne l'avait entendu. Elle était à peine sortie de sa cabine, juste le temps des repas et parfois la nuit pour contempler les étoiles. Le marin ne se disait pas supersticieux, mais il était pas mécontent de voir partir cette étrange femme, en espérant ne jamais plus la croiser.

La pluie ne semblait pas la géner, elle déambulait dans les ruelle de Havre Clair, contemplant les cchangement qui s'étaient opérés pendant les six années de son exil. La ville avait bien changé, elle la reconnaissait à peine. Mais elle savait qu'elle ne pouvait s'y attarder, elle voulait revoir Hurlevent, la citée qui l'avait vu naître ...

Avançant comme une ombre la magicienne ne prenait pas garde à la pluie trampant sa robe, l'obscurité la protégeait, elle s'interrogeait sur le devenir de ceux qu'elle avait connu, peu voudrais la voir, les années d'esclavages n'avait pas changé ce qu'elle était, elle revenait servir sa déesse. Ils l'avaient plassé sous tutel prétextant son jeune âge, elle avait connu les pires humiliations pour son crime : avoir servi sa déesse !
Mais en fin de compte peu importait son passé maintenant, elle était à nouveau libre de mettre sont art au service de la nuit.

Par Calice Kerl le 11/8/2002 à 3:26:33 (#1945285)

Je reste appuyée contre un mur. La pluie y est moins dense. Des pas leger. Froissements de tissus mouillé... et une etrange impression qui me laisse sans souffle quelques instants...

Je lui ai donné ma voix ...

Par Nymuée le 18/8/2002 à 21:58:58 (#1980960)

La pluie se faisait dense alors que la femme traversait Arakas en direction de Hurlevent. Elle s'attardait à peine sur le paysage, avançant du pas sur de la personne connaissant la route. Les rares créatures bravant la pluie n'ossaient l'approcher, il se dégageait de cette femme une impression de menace. Son assurance, sa manière de se mouvoir parmis les ombres la différenciait du commun des voyageurs, écartant les potentiels menaces.

La femme s'arrêta au pieds des montagnes des brigants, sembalnt ignorer la pluie battante. Son regard était vide, perdu dans les brumes du passé où une adolescente de treize ans fut pris dans une tempête à cette endroit avec son amie Eléona. Avec le blizzard, il était impossible de voir à plus d'un ou deux mètres ...

Eléona, enfant chérie de la nuit douée pour la magie et le chant, aimée de tous. Mon modèle, ma rivale, mon amie et confidente à qui la Nuit souriait tant ... Elle se souvenait comment son ainée l'avait immédiatement fascinée par leur goût similaire comment elles étaient tout de suite devenue amies et rivales. Eléona étant la fille de sa maitresse en magie elle avait un avantage certain en ce domaine. L'amour du chant, elles se valaient, Eléona était douée, mais la femme se rappelait les leçons que lui avait payé Alystère, son grand frère. Elle était moins douée, mais son expérience et son entrainement lui donnait alors l'avantage.

Rivale et amie elles en étaient devenues inséparables. Eléona vénérait la déesse de la nuit, ces ôdes à la nuit surpassaient de loin tout ses chants, certains la disait inspirée par Sélène elle-même. Au nom de sa déesse elle partait accomplir les taches les plus insensée comme danser en haut des rempart de Hurlevent par une nuit sans lune, traverser un village gobelin pour libérer des loups ... Mais toujours elle était suivit par une ombre, par cette fille que l'on disait être la soeur d'Alystère, ce jeune homme enjoleur qui ne laissait que peut de femme indifférentes.

C'est sans doute un pari de plus au nom de la Sélène qui amena par cette nuit d'hiver les deux adolescentes au pieds des montagnes des brigants, un pari de plus aussi fou que les précédent dont on parlerait durant des semaines ...
Elles auraient dû s'arrêter quand le brouillard s'est levé, elle aurait du redescendre quand la neige commença à tomber mais elles n'avaient jamais abandonné, elle n'avaient jamais reculé. Eléona répétait sans cesse que la nuit la protégeait ... Pourtant lorsque le sol se déroba sous elle et qu'elle tomba dans une crevasse entrainant son amie, la lune ne lui porta pas chance.

L'apprentie magicienne regardait le corps inconsciente d'Eléona, il avait amorti sa chutte, hormis quelques écorchures, elle n'avait rien de grave. Elle examina rapidement le corps de son amie, elle était inconsciente mais vivante, sa respiration haletante montrait qu'elle avait survécue malgré le sang qu'elle perdait au niveau du crâne. Elle regarda la blessure de son amie, elle était pas trop profonde mais elle perdait du sang, beaucoup trop à son goût. La cadette fit un bandage tant bien que mal avec des vêtements à la lueur diffuse de la lune.

evaluant rapidement leur situation, il parut évident à la plus jeune que laisser son amie ici avec le froid de la nuit serait la condamner. Elle commençait à avoir froid, et celà ne ferrai qu'empirer avec l'avancement de la nuit. Alors qu'elle hésitait encore sur se qu'elle devrait faire, elle remarqua un rayon de lune éclairant faiblement Eléona, montrant la peau commençant à montrer les signes du froid.

Certain appèle celà un déclic ou un illumination, peut importait en faite, le principal était qu'elle savait se qu'elle avait à faire. La Dame de la nuit lui avait montré le chemin à suivre ! Elle qui s'étonnait des choix de son amie, compris ressentie la présence de la dame pour la guider, pour l'aider dans son épreuve. Concentrant ses pensées sur la formule, elle invoqua une petite flamme. Il n'y avait rien à bruler dans la crevasse, elle devrait maintenir la flamme dans ses mains, la faisant passer au dessus du corps inconscient de son amie pour la réchauffer.

Utilisant son chant pour maintenir la flamme, la jeune femme ne cessait d'invoquer la flamme et de prier la Dame de la nuit de lui donner la force de continuer. Hormis un fin faisseau du lune, les ténèbres les enveloppaient. Elle continuait son chant pour maintenir la flamme, sachant qu'elle aurait pas la force d'invoquer un autre feu magique, sa gorge la brulait, sa voix était devenue roque sous l'effort. Elle ne savait pas combien de temps s'était écoulé une heure, cinq heure ou la nuit ...

Des larmes coulaient sous ses joues, son corps lui hurlait qu'il n'en pouvait plus, qu'elle avait attend ses limites. Sa voix n'était plus qu'un croassement inaudible ... Mais elle continuait, la lueur de la lune éclairait toujours Eléona et elle ne voulait abandonner tant que la présence qu'elle ressentait l'encouragerait.

Une éternité s'était écoulée, mais la douceur de l'aube se fit enfin sentir. Elle examina Eléona, elle respirait, faiblement mais elle respirait. Maintenant elle devait trouver de l'aide ...
Elle voulu hurler mais aucun son ne sorti; juste une grande douleur au niveau de la gorge. Les larmes aux yeux, elle examina la crevasse pour voir comment en sortir. Ce ne serait pas aisé mais elle pouvait y arriver.

Il lui fallut bien plus d'une demi heure pour atteindre le sommet de la crevasse situé à plus de trois mètres au dessus d'elle. Dehors la tempête s'était appaisée, comme chassé par la venue de l'aube. Elle était faible mais elle devait rapidement trouver de l'aide.

Elle entendit son nom et celui d'Eléona porté par les vents, des personnes les cherchaient. Distingant un groupe d'hommes approchant, elle y reconnu son frère avant de sombrer dans l'inconscience.

On lui dit plus tard que les recherches avait commencé dès que la tempête s'était appaisée au milieu de la nuit. Un des prêtre de Sélène ayant eu une prémonition de catastrophe, les sélènites avaient immédiatemment lancé des recherches menées par Alystère. Ils avaient pu arriver à temps, Eléona s'en remettrait, quant à sa voix elle pourrait sans doute reparler dans plusieurs semaines .

Repprenant la route menant à Hurlevent, elle entendait encore en elle la mélopé maintenant cette petite flamme faisant la différence entre la vie et l'oublie ...

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