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Mal-ĂŞtre

Par Harfang Maugrin le 5/8/2002 Ă  16:08:54 (#1918870)

Le soleil était pâle et tiède en ce petit matin ; la forêt était silencieuse car la vie nocturne s’était tue et la faune diurne paressait encore de ce demi-sommeil fainéant si agréable. Assis en tailleur au sommet d’une petite colline herbeuse, je laissais mes pensées vagabonder tout en profitant de la chiche chaleur bienvenue après la froidure de la nuit. Cette ambiance bucolique contrastait avec le tumulte de mon esprit ; si rien ne bougeait en surface, tout n’était que chaos en profondeur.

Le visage de Calice me revenait sans arrêt en mémoire : non pas ses traits doux et sensuels mais sa figure empreinte crainte, inquiète de voir surgir quelque monstre. Ce monstre n’était pas une créature de légende mais une menace bien réelle : moi. J’avais lu la peur dans ses yeux lavande à l’évocation du massacre des braconniers dans la clairière. Elle m’avait dit se souvenir des griffes et des crocs sanglants, de ce regard d’un jaune vif et sauvage qui s’était posé sur elle. Pourtant je ne me souvenais d’aucun de ces détails. J’avais la vision de silhouettes fugaces, d’un combat bref, puis des mêmes silhouettes allongées au sol, comme endormies. Que s’était-il donc vraiment passé ?

J’avais promis à Calice de résoudre ce problème ; Åalacã et elle seraient certainement capables de percer ce mystère. Mais il demeurait une question à laquelle nul autre que moi ne pouvait répondre : voulais-je vraiment savoir ? Etais-je prêt à supporter la vérité, à accepter l’état de bête que je pouvais devenir à chaque accès de colère ? Même dans la clarté matinale j’étais inapte à me décider.

Un frémissement dans les herbes me prévint de l’arrivée d’un visiteur. Une odeur familière flotta jusqu’à mes narines. Aussitôt apparu à mon esprit la silhouette musculeuse du vieux loup au pelage gris. Nul besoin de paroles entre nous ; sans aucun doute le trouble qu’il avait perçu en moi l’avait-il mené jusqu’ici. Lui, le chasseur furtif, avait volontairement attiré mon attention. J’ouvris les paupières lentement, le découvrant assis face à moi, le museau à quelques centimètres de mon visage, ses yeux de topaze me fixaient. Dans son regard, je ne lisais nul reproche, nulle impatience, seulement la sollicitude d’un aîné envers son cadet désemparé.

Mes pensées voguèrent à nouveau. Je me mis à détailler le prédateur. Ses griffes, ses mâchoires, ses muscles d’acier faisaient de lui un adversaire redoutable. La Nature lui avait donné le pouvoir de tuer. Il usait de sa puissance avec sagesse et parcimonie. J’avais été élevé par des prédateurs partageant tous cette force tranquille. Qui étais-je par rapport à eux ? Je n’avais nulle fourrure, juste une armure en cuir, peau de gibiers abattus tannée et rapiécée, aucunes serres pour déchirer la chair de mes proies mais bien des flèches et des épieux, autant de subterfuges pour pallier les faiblesses de mon corps.

Je me relevai avec une lenteur mécanique, comme hypnotisé par mes propres songes. Je me dévêtis totalement et abandonnai ces artifices qui n’étaient que des béquilles. Mon corps était constitué de muscles secs, endurants et habitués à l’effort, peut-être même capables de rivaliser à la course avec les loups. Ces dernières années avaient laissé pour stigmates de nombreuses cicatrices ; le vieux loup et moi en avions gagnés quelques unes ensemble, mais je ne pus m’empêcher de sourire en constatant que la plupart étaient le témoignage qui me restait pour ne pas avoir suivi les conseils de mon compagnon.

Lui aussi s’était redressé à présent, un air de défi brûlant dans ses pupilles… une course dans les bois, voilà ce qu’il souhaitait… et ce qu’il déclencha en bondissant au milieu des arbres. Contre tout ce que la raison eût dicté, je m’élançai à sa suite : j’allais connaître mes limites, peut-être en découvrir plus à mon propre sujet. Cette seule idée m’obsédait.

Les herbes si agréables à fouler laissèrent vite place aux racines noueuses et aux pierrailles coupantes. Mes pieds furent tout aussi rapidement en sang mais à quoi bon vivre en forêt si je ne pouvais y courir ? Etais-je à ce point faible ? Serrant les dents, je persévérais. Les quelques éclairs gris que je percevais furtivement indiquèrent que mes efforts n’étaient pas vains.

Je soupçonnai rapidement mon adversaire de choisir délibérément les chemins les moins accessibles. Les ronces lacérèrent la peau de mes jambes, des branches basses frappaient mes bras et ma poitrine, y laissant de sombres hématomes. Mais aussi obstiné qu’un mâtin, je refusais de lâcher prise. C’est alors qu’il commença à effectuer de brusques écarts, changeant subitement de direction dans le seul but de me perdre. Le sang avait rendu mes pieds glissants et je manquai de tomber à plusieurs reprises. Seul mon odorat me permettait de le retrouver. Un sentiment de fierté m’envahit, je n’étais donc pas si faible… Le doute se réinstalla presque aussitôt : ne ralentissait-il pas pour me permettre de garder le contact ?

Il dût percevoir ma distraction ; je le poursuivis machinalement au détour d’un chêne… et percutai de plein fouet une branche aussi épaisse que le cuisseau d’un cerf. Le choc me vida les poumons et j’entendis plus que je ne sentis une ou deux côtes se briser. J’eus un instant l’impression de voler, comme si mon corps refusait de se soumettre à la gravité ; je chutai lourdement. Ce n’est qu’à ce moment que la douleur fulgura. J’étais au bord de l’inconscience ; serait-ce mourir que d’abandonner ? La tentation était si grande, comme c’était aisé de céder face à une tâche si ardue.

Je me forçai à me lever, ne serait-ce qu’une dernière fois. Les quelques pas franchis en vacillant me firent hurler de souffrance ; je crachai un mélange de bile et de sang. Puis je le vis, vieux loup au pelage grisé par les ans, qui me fixait de son regard sauvage. Me narguait-il ? Souhaitait-il me voir abdiquer face au mal ? Je voulais l’invectiver, lui demander pourquoi il s’arrogeait le droit de me juger…

Le monde ne fut plus que cognements sourds ; le rythme lent des battements de mon cÂśur frappait contre mes tempes. Et tout devint clair.

J’étais le seul fautif. Si je me trouvais trop faible, c’était à moi d’y remédier. Ces efforts devaient venir de moi-même et j’étais le seul à blâmer pour mon asthénie. Il fallait lutter pour se construire… Qu’importe qui j’étais vraiment… je n’étais que ce que j’avais choisi d’être.

Je sentis ma vision s’affiner. Les détails semblaient avoir une force qu’ils ne possédaient pas l’instant auparavant. Etait-ce une sorte de sourire que j’avais aperçu sur la gueule bardée de crocs du loup ? Empli d’une énergie nouvelle, je courus vers lui, c’était à mon tour de lui donner un défi. En sautant par-dessus l’eau, j’eus l’occasion de voir la lueur dorée dont mes yeux scintillaient.

Nous parcourûmes d’incomptables lieues ce jour-là. Nombreux furent les animaux à prendre peur sur notre passage, mais nous n’avions pas le cœur à la chasse. Le soleil était haut dans le ciel quand nous nous arrêtâmes près d’un ru pour nous désaltérer. Je pouvais discerner une clairière toute proche. Le prédateur ne semblait pas partager ma curiosité et décréta, en s’allongeant de tout son long à l’ombre d’un grand hêtre, que j’étais assez grand pour y aller tout seul.

Nu, mais peut-être plus fort que jamais, je pris le chemin de la trouée parmi les arbres. Qu’y trouverais-je donc ?

Etrangement, je songeai avec embarras que Calice serait peut-être déçue que la réponse au mystère de ma condition ne me soit plus si importante…

Par Calice Kerl AK le 5/8/2002 Ă  16:50:18 (#1919129)

Les cryptes sont mes demeures d'enfance. Mais j'aime Ă  sentir parfois une brise emprise des odeurs d'une forĂŞt profonde.


Ayant laissé partir le serpent, elle s'avance, savourant le moindre brin d'herbe sous ses pieds nus. La moindre parcelle de mousse, et même l'ecorce chaude d'une vieille racine...


Elle laisse son visage monté vers la cime des arbres et les rayons deformés du soleil viennent eclairer son regard...

Soupirs d'aise...

Par Harfang Maugrin le 5/8/2002 Ă  17:19:36 (#1919315)

La petite brise sifflant entre les branchages était si agréable après toute cette dépense physique. Je me sentais aussi léger que ces feuilles ballottées par le vent. Si mon corps portait encore les traces de blessures, je ne ressentais plus aucune souffrance. J’allai d’un pas léger vers cette petite clairière…

Je m’arrêtai net en captant un doux effluve. Je reconnus immédiatement cette agréable fragrance… Calice ne devait pas être loin. Je me tapis derrière un arbre et m’efforçai de la repérer. Je la vis non loin, flânant tranquillement. Je l’observai un temps, dissimulé et n’osant pas me montrer.

Je n’eus pas le choix… Je sentis une poussée dans mon dos qui me propulsa juste devant Calice. Le cri d’une chouette retentit, finissant d’attirer l’attention de la jeune fille dans ma direction…

Par Ylthan Rys le 5/8/2002 Ă  17:38:44 (#1919443)

*Comme il en a prit l'habitude depuis quelques temps Ylthan est adossé a "son" pommier, dans ce verger qu'il apprécie tant.
Là il se calme, se ressource et parvient a faire le vide dans son esprit embrouillé...
Comme toujours ses pensées se tournent vers elle, vers Calice, il ne cesse de revoir son sourire timide, ses yeux a la douce couleur lavande, si purs, si envoutants...
Il se surprend a la voir ici, blottie dans ses bras...mais il sait que ce n'est qu'illusion faite par son esprit...
Il se demande bien ce qu'elle fait en ce moment...
Il aimerait tant l'avoir auprès de lui, la serrer, sentir leurs coeurs battre sur le même ton...
Sortant de sa rĂŞverie, Ylthan se met en marche, vers la forĂŞt, la oĂą vit ce serpent si Ă©trange...*

Par Calice Kerl AK le 5/8/2002 Ă  18:15:17 (#1919726)

Elle a un sursaut enfantin, de ceux qui vous font tressauter alors que vous vous pensez en faute...
Harfang est poussé devant elle...

Elle reste immobile, tout d'abord tétanisée par l'etrange apparition, puis son visage rougie au fur et à mesure que son regard se pose sur l'entier corps du chasseur. Aussi nu que luisant de sueur. Aussi sauvage que libre...

Elle ne sait pas combien de temps elle reste là sans voix, mais cela lui semble une eternité...
Son corps, mu par son esprit, a attendu que celui ci remette de la place entre peur, fuite, gêne, et ce petit quelquechose de pimenté qui agrémente les rencontres fortuites...

Son premier geste est de biensur se detourner et de passer une main nerveuse dans ses cheveux...
Puis, reprenant une petite contenance, elle dit de sa voix miel...


Oh Messire... J'ai eu si peur...

Par Ylthan Rys le 5/8/2002 Ă  18:24:37 (#1919793)

*La marche est longue jusqu'a cet endroit, mais la promenade est agréable et sentir ce vent frais s'engouffrer dans ses longs cheveux noirs le revigore...
Ylthan poursuit donc sa route, pressant un peu le pas évitant guêpes géantes et autres créatures hostiles...
Il semble reconnaitre enfin la forêt en question et décide d'y pénétrer.*

Par Harfang Maugrin le 5/8/2002 Ă  18:36:21 (#1919866)

J’eus une petite toux gênée. Il ne fallait pas être devin pour se rendre compte que mon arrivée impromptue l’incommodait. Je me promis mentalement d’avoir ma vengeance face à un vieux loup gris, qui sans nul doute rôdait non loin, veillant à ce qu’il n’y ait aucune intrusion. Qu’avait-il donc en tête ?

Je rompis le silence d’une voix mal assurée.


Je… je suis désolé de vous avoir surprise et heu… je m’excuse aussi pour ma tenue… hmm… inconvenante…

J’observai la jeune fille. J’étais fasciné par tous les menus aspects d’elle que je n’avais jamais remarqué : la façon délicate dont ses cheveux flottaient au vent, la petite veine qui battait à sa tempe. Abandonné à ma contemplation, je m’étais rapproché d’elle sans même m’en rendre compte. Lorsqu’une mince goutte de sueur perla sur sa nuque, je l’essuyai machinalement du bout du doigt… avant de me rendre compte de mon geste.

Je reculai alors dÂ’un pas, bredouillant de nouvelles excuses, comme un enfant en fauteÂ…

Par Calice Kerl AK le 5/8/2002 Ă  19:14:12 (#1920165)

A trop poser son regard sur cette petite partie plus verte lĂ  dans la clairiere, elle n'a pas vu venir le geste doux jusqu'Ă  sa nuque.

Sentant la légère vague d'air sur son épaule et son cou, Calice se tourne pour presque faire face aux yeux dorés qui la transpercent par leur intensité.

Cette fois c'est son corps sans attendre un ordre de son esprit, qui la fait reculer. Et avant qu'elle puisse se demander quel Ă©trange instinc la pousser Ă  se sentir - peut ĂŞtre - en danger, elle sait qu'elle lui afait de la peine et ses yeux, comme sa voix, se font doux... C'est pourtant lĂ  tout le contraire de son education parfaite dans la souffrance et la mort... mais il n'est pas encore temps pour ses interrogations, et Calice, de sa voix involontairement suave, parle...


...Je... Pardon...

Par Harfang Maugrin le 5/8/2002 Ă  20:06:47 (#1920603)

Désemparé, je lus à nouveau la peur au fond de ses prunelles. Je me sentis bizarrement malheureux à cette idée. J’avais peut-être trouvé mon identité, mais il me restait encore à trouver ma place. J’aimais la vie dans la forêt. Les visites impromptues de quelque druide pourraient sans doute me rappeler alors que j’étais un humain.

Pourtant je ne puis partir, je suis partagé entre la peur de lui causer du chagrin en m’enfuyant et le soucis de l’effrayer en restant. Je fermai les yeux, m’efforçant de changer… J’espérais qu’ils avaient retrouvé leur teinte grise habituelle quand je les rouvris.


Il me semble que je ne sais que vous effrayezÂ…

J’avais parlé d’un air dépité.

Je vous laisserai en paixÂ… jÂ’en fais le serment.

Par Ylthan Rys le 5/8/2002 Ă  21:43:04 (#1921304)

*S'enfonçant plus profondément dans la forêt Ylthan perdait peu a peu ses repères sans même s'en rendre compte...
Il allait s'Ă©garer, c'Ă©tait certain, peut ĂŞtre mĂŞme n'allait il jamais retrouver son chemin...
Qui sait ?
Non la forĂŞt n'est pas assez vaste pour cela...simplement, il n'arrive pas a retrouver l'endroit qu'il cherche...
Peut ĂŞtre n'est ce pas le moment ?
Certaines choses le dépassent, et cela vaut peut être mieux...*

Par Ă…alacĂŁ Maugrin le 5/8/2002 Ă  21:53:22 (#1921369)

Le temps est passé... tout semble à jamais changé...

Nous t'aimons

Nous te reconnaissons encore...
Mais pourquoi nous laisses tu seules?

Nous t'aimons

Certains soir nous attendons ton retour mais seul l'echo reponds Ă  nos interrogations...

Nous t'aimons

Aujourd'hui encore tu es parti... sans mot dire.

Nous t'aimons.

Silence...encore ....

encore...

Par Calice Kerl AK le 6/8/2002 Ă  10:33:41 (#1923824)

Les petits murmures de la forĂŞt refont leur apparition... Est-ce qu'ils avaient vraiment disparu ?

Et elle se sent vraiment lĂ ...

Elle sait ses cheveux un peu soulevés par la brise odorante.
Elle sait son visage dans le demi-soleil tourné vers cet homme.
Elle sait ses Ă©paules nues au dessins reptiliens.
Elle sait ses bras le long de son corps.
Elle sait ses hanches fine que decoupe la robe.
Elle sait ses pieds toujours froids de marcher nus.

Elle fixe le chasseur, ses yeux gris ont un Ă©clat triste qu'elle reconnait pour avoir si souvent le mĂŞme.
Une grand frisson l'enveloppe et ses de ses lèvres soudain glacées, sort un leger souffle...


... bientĂ´t... tout cela n'aura... plus aucune... importance...

Les petits murmures de la forĂŞt sont toujours lĂ ... Ne vont-ils pas disparaitre ?

Elle recule.
Elle secoue la tête, effrayée...
Mais ce n'est plus Harfang qu'elle regarde. Quelquechose de plus près, de plus loin, de terrible...
Elle s'enfuit...




... une nouvelle fois.

Par Ylthan Rys le 6/8/2002 Ă  11:04:51 (#1923989)

*Ylthan marche toujours dans cette sombre forĂŞt, il se sait perdut mais ne s'affole nullement car ce serait encore pire...
Cherchant çà et là et points de repère il tombe alors sur un superbe félin...
Celui ci est immense, ses crocs semblent capable de broyer n'importe quoi...
Un éclat sadique et malsain hante son regard, mais il n'attaque pas, il a plutot l'air curieux, oui curieux comme s'il se demandait comment une aussi insignifiante créature pouvait oser violer son territoire...
Ylthan resta un long moment comme prétrifié a observer le majestueux animal...
Le félin semble alors ciller, il fixe intensément Ylthan de ses yeux injectés de sang et pousse un rugissement vrombissant avant de disparaitre dans le sous-bois.
Ylthan se remémore alors de vieux souvenirs...sa cicatrice...une série d'images se bouleversent alors dans son esprit, tout ces vieux moments ressurgissent...Ylthan est alors prit d'un malaise, tombant a même le sol...
Qui sait combien de temps il restera lĂ  inconscient ? *

Par Harfang Maugrin le 6/8/2002 Ă  14:25:05 (#1925169)

J’aurais sans doute dû la poursuivre, mais je restai là, figé, la regardant disparaître au milieu des hautes futaies. Je ne saurais dire combien de temps je suis resté ainsi, le regard vide, le corps aussi immobile que le roc.

Je renversai ma tête vers le ciel et poussai un long hurlement, déchirante complainte à laquelle se joignirent les cris des loups. Je me retournai et partis dans la direction opposée à celle qu’avait pris Calice.

*****
La biche put voir l’éclat de mes yeux dorés. Elle comprit parfaitement la menace des griffes et des crocs. Mais cela ne l’empêcha pas d’être dévorée.

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