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Un reve, une veritée, un voile qui se leve ....

Par Lyanna le 22/7/2002 Ă  13:15:12 (#1841625)

Allongée tout contre une pierre du cercle, comme chaque soir, Lyanna ne tarde pas à se laissée glisser dans le doux monde des rêves, rassurée par le contact de ce qu’elle considère comme sa bonne étoile protectrice, la roche. Ces yeux fatigués se closent lentement, pour laisser le voile mystérieux de la nuit, prendre la place de celui de la réalité. Quelques minutes plus tard, quand l’esprit s’est endormi, laissant la place à l’illusion, le sommeil devient un puit sans fond, alors commence l’autre vie.

Comme chaque fois, son premier rêve lui raconte Neyan, tranche de vie passée, images qui illumines encore son âme de joie et de bonheur, qui lui réchauffent le cœur. Elle le revois parmi les arbres de la foret, lui racontant des choses irréelles sur la nature, sa vie, ses aventures. Des histoires incroyables, mais si belles.

Cette fois le rêve semble étrange, une vague de sensations chaudes et inquiétantes, comme un vent du sud qui vient réchauffer le corps et l’âme, porteur d’un message d’un autre temps. Neyan lui tend la main, l’invitant à le suivre dans un coin reclus de la foret. Elle hésite un instant mais le suit, jamais elle n’a eu quelque méfiance que se soit envers son père. Le trajet au travers de cette épaisse foret sombre commence. Et il se mit soudain à parler.


Je ne tÂ’ai jamais parler de toi ma douce, jÂ’en ai dÂ’ailleurs appris de bien belles depuis ma venue dans le monde des esprits.

Le ton est calme et naturel, un sourire presque coquin se dessine sur ses lèvres quand il prononce ces mots.

Je t’ai déjà dit n’est ce pas, que le vie est un cycle infini. Ni début, ni fin, éternel recommencement. Et bien on m’a chargé de te présenter quelqu’un.

Tout en parlant il continue de lui tenir tendrement la main et de la regarder avec un sourire enfantin, rayonnant sur son visage.

Mais shut, cÂ’est un secret, ou plutĂ´t devrais-je dire une surprise.

Il ressemblait à un enfant. La marche se déroulait sans aucun problèmes malgré l’épaisseur de la foret environnante. Comme si branches et ronces se dérobaient à notre passage.
Au moment où une clairière apparaît au loin entre les troncs des arbres millénaires, Neyan stoppe et me regarde, un regard mêlé de joie et d’inquiétude.


Je ne peut aller plus loin ma douce, je ne peut rien te dire non plus. Ce que tu vas voir dans cette clairière, tu sera la seule à le voir. Tu sera aussi la seule à savoir. Ne soit pas inquiète, tu ne risque rien, ici la nature est reine. Vas maintenant, vas voir l’autre réalité, celle qui ne se dévoile que quand l’esprit est libre. Je sais que tu comprendra, un jour prochain.

Une vive émotion avait désormais envahie la voix de Neyan. Il m’indiquait du doigt la clairière proche.

Vas ma douce, vas rencontrer ton destinÂ…Â…Â….

[Ă  suivre]

Le miroir de la veritée

Par Lyanna le 23/7/2002 Ă  0:24:31 (#1845350)

Une force irrésistible m'attire vers cet endroit, que vais-je donc
trouver dans cette clairière ?, pourquoi Neyan ne viens pas avec moi ? .
Autant d'interrogations qui attisent ma peur, mais aussi le feu qui anime
ma soif de savoir. C'est sans peur réelle, mais le souffle coupé que
j'approche. Comme si la moindre respiration pouvait tout faire basculer.

Après quelques mètres qui me parurent interminables, j'arrive enfin à la
lisière de la clairière. Au centre se tient une femme, elle me regarde
tendrement, me jauge, des pieds à la tête. Je me sens transpercée par le
regard, mise Ă  nue.


Approche, soit sans craintes, il ne tÂ’arrivera rien.

La voix est douce et chaleureuse, une infinie tendresse Ă©mane de cet
ĂŞtre qui ce tient lĂ , juste devant moi maintenant. Je peut enfin la voir,
la toucher, la sentir. Ses traits sont fins, ces cheveux de feu ne
parvenant pourtant pas Ă  cacher ses yeux couleurs de lune. Un regard si
profond, et plein d'amour. Elle me regarde comme le faisait Neyan, Ă©trange,
je n'ose parler.


Bonjour, tu te nomme Lyanna n est ce pas ?

Elle est toujours douce, et me regarde avec une attention soutenue, comme si elle voulait s’imprégner de chacun de mes traits, comme si elle me jaugeait de la tête aux pieds.

Sait tu qui je suit ?

Un sentiment profond me dit que je connais cette femme, mais je n’arrive pas à mettre un nom sur cette sensation, je me sens si proche d’elle, plus proche même que Neyan ne l’était.Alors pourquoi je ne me rappel pas son nom, je suis profondément troublée par cette vision.

Ne réfléchi pas ma petite, écoute juste ton cœur, lui seul sais.

Elle me regarde, attendant sans doute que je comprenne. Je me sens mal, j’ai soudain l’impression qu’elle lit en moi comme dans un livre ouvert. Un léger sourire ce dessine sur ces lèvres. Elle semble se parler à elle-même maintenant.

Il est là, déjà, enfin, …………………

Je la fixe toujours, ne comprenant pas encore ce qui pouvait bien se passer. Elle redresse la tĂŞte soudain et me regarde droit dans les yeux.

Vas Lyanna, vas, Ă©coute ton cÂśur, notre cÂśur, il te guidera vers ton destin, vas.

L’instant d’après, je suis au cercle, adossée à la pierre millénaire. J’ouvre les yeux comme pour chercher Neyan, et cette femme, pourquoi suis-je sure de savoir qui elle est. Un jour le voile se lèvera sûrement, oui c’est sur. Je me rendort un peu, l’esprit encore troublé de ce rêve si réel qui me prend ma vie, ou me la dévoile, qui sait.

Par Jolkien Elfenuit le 24/7/2002 Ă  13:48:40 (#1853637)

-hrp-
jolie a lire :p)

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