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Histoire de la nature

Par Ashraaf le 19/7/2002 à 9:58:18 (#1827072)

L’ange d’argent s’élève dans les cieux de jais. Timides créatures à la poursuite de leur repas, sortent sans bruit de leurs tanières. Bruissement des feuilles caressées par la brise remplace le choc des haches contre le bois.
Le pas du cerf aux aguets, il approche de la rivière et se désaltère avant de rejoindre son repos. Ses bois n’accrochent pas les branches, ses narines frémissent sous le vent, il s’arrête, s’élance à travers les buissons.
La louve s’approche de l’eau, suivit par sa meute. A gué elle traverse la rivière, son pas apaisé la mène vers le royaume de l’homme. a l’orée de la clairière elle se poste, les sens en alerte. Loin la bas ses yeux distingue des torches, la flamme, l’ennemi, le feu qui l’attire et la repousse. Elle se recule, repousse ses frères, son sang vers le sanctuaire secret.
Les flammes se rapprochent, elles se séparent, la louve distingue les formes, les sons, l’odeur acre de la graisse qui brûle, l’odeur maudite du fer qui mords.
L’homme, le prédateur, celui qui repousse peu à peu la forêt, celui qui peu à peu nous chasse pour son territoire.
Indécise elle reste là, la meute est forte, la meute est solide.
Les hommes se séparent, ils forment un cercle, les voix compose un chant, l’harmonie vient entre eux. Chant immémorial qui rappelle l’harmonie de l’homme et du loup, chant d’amour, d’entraide et de trahison, lorsque l’homme l’utilisa pour attaquer d’autres hommes, pour que les meutes se battent pour l’homme.
Elle sait qu’elle doit fuir, amener ses enfants loin de ce lieu. Mais elle veut savoir, elle veut connaître ce lien que seul la légende lui a transmis.
Un premier pas, l’avancée vers la chaleur. Elle grogne, c’est elle qui mène la meute, la meute ne doit pas se soumettre au désir de l’homme. Un deuxième pas, la lueur l’éblouit, elle continue à avancer. La meute suit, les pas la mène au milieu de la clairière, a la vue de tous. Au centre du cercle elle avance. Se couche et dépose sa tête entre ses pattes. Une main chaude et apaisante se pose sur son dos, remonte et lui gratte les oreilles. Un petit grognement, devant chaque homme un loup vient se poser apaisé.

Dans l’esprit de l’homme un sourire né. Le lien est recrée……

Par Ayame le 19/7/2002 à 10:15:41 (#1827149)

Le lien sacré,de l'homme aux loups,il n'y a qu'un pas.
Une louve,le dos cambré,la tête relever,et le museau tourner vers la lune,hurlant le rassemblant de sa meute,pour la chasse a venir.
Les hommes s'arrête,ecoutent,frissonent,s'ennivrent,clos les yeux à se choeur d'hurlement bestiale.
Les flambeaux crépitens,tenus a bout de bras,certains brandissent déjà leurs armes,grissaient par la mélopée du combat.
Ils avancent,piétinens,en groupe,solidaires.
Les hommes pénétrens la fôret,certains en on peur,d'autres y sont à l'aise,les plus hardis sont désignés comme éclaireurs menant la petite troupe à travers les bois.
Un nouveau hurlement,ils stoppèrent leur route,le corp parcourut de frissons,frémissant a chaques bruits,meme les plus insignifiants,les loups sont là,si proches,qu'il suffirait de tendre la main afin de les toucher.
Les regards de deux peuples,deux races,se croisent.
LE respect,l'humilité,la peur,l'éffroit parfois.
Et comme aprivoisées,les bêtes sauvages s'approchent,le souffle court,les hommes se mettens a genoux pour les acceuillirens.
Un court instant,un bref echange,leur souffles en harmonies,l'instinct de survie,leur sang bouillant dans les veines.

Les hommes savent,que les loups semblent apprivoiser parcequ'ils le souhaites et non parceque l'humain est supérieur et leur insipire la crainte de se soumettre.Ils savent que les loups sont libres,sauvages,diférents.
Et ils les aiment ainsi.
Les loups savent que l'homme peut être un alié,ou un bourreau sans remords lorsque la folie de la chasse l'étreint.Ils peuvent être des amis,ou leur plus grand ennemi.
Et ils les aiment ainsi

Le lien sacré ne fut jamais brisé,mais oublié.

Par melancolyethael le 19/7/2002 à 10:17:52 (#1827159)

* Heureuse que de si belles histoires soient contées en ces lieux. *

Merci à vous Sire de nous faire partager cette zolie histoire. Puissiez-vous connaître l'harmonie de Notre Nourricière.

Par Léty le 19/7/2002 à 11:06:09 (#1827422)

A écouter l'histoire avec attention.

S'en retourne dans sa forêt, paisible, une lueur intense dans le regard.

Par Camelias le 19/7/2002 à 11:43:52 (#1827655)

Ecoute avec attention.. ces histoires pleines de vérités..
murmure
jamais brisé, mais oublié..
Se dirige vers le tribunal, attendant le soir pour regagner la clairière des adeptes..

Par Xerxces De Narisa le 19/7/2002 à 11:50:48 (#1827697)

:lit:

Par Fenhrir le 19/7/2002 à 12:23:37 (#1827865)

*S'allonge sur l'herbe*

*Ferme ses yeux et fait le vide en lui pour écouter cette belle histoire*

Par Kumiko le 19/7/2002 à 17:21:37 (#1829685)

*Ecoute l'histoires des loups et des hommes*

*Se souvient d'autres légendes contant cette rencontre*

*Ne se lasseras jamais des ces merveilleuses paroles*

Par Onde Vilepsy-C2G le 20/7/2002 à 15:31:19 (#1833982)

*caché dans un coin*
*pour mieux surveiller ses enemies*
*marmone*
Pff n'import quoi ....
Vraiment de pauvre iluminé ceux la ....
Ils adorent la nature et usent de toute la science que nous leur mettons entre leurs mains .... et apres ca nous chassent ...
Vraiment iluminé
....
(HRP ca veux dire que ca ma plus :D)

Par Muabdib Serra le 22/7/2002 à 8:02:48 (#1840451)

:lit:

Par Ashraaf le 22/7/2002 à 10:43:13 (#1840880)

.....
La louve se redresse, d’un aboiement péremptoire elle s’adresse à la meute. Elle bondit à travers les taillis pour rejoindre son territoire. Ce lien crée par l’homme elle ne peut pas le rompre. Mais pour le moment il n’est pas assez fort pour s’imposer à elle. Les peurs de l’assistance créent la dernière barrière pour que la soumission ne soit pas totale.
Le temps s’écoule, au rythme de la lune, elle mène la chasse sans entrain, fuir encore ou laisser se récréer le lien. Partir plus loin, amener son compagnon, sa meute sur un autre territoire de chasse ou laisser l’homme la forcer à se lier ?
L’ange d’argent revient, elle ne sait toujours pas, elle erre à travers son territoire. Elle en connaît les coins et recoins, fuir pour sauver la meute, réminiscences du temps ou les meutes se battaient contre les meutes soumises au pouvoir de l’homme.
L’appel se fait, encore, ses pas la mène vers la clairière, elle ne peut pas résister, elle sait qu’elle se perd mais elle n’a plus de choix. L’appel est trop fort. Il crée dans son être un manque pour la chaleur de la main contre son échine.
Les hommes sont bien moins nombreux, aucune peur ne transparaît à travers eux. Il n’y a pas d’hésitation dans leurs attitudes, pas plus que dans les pas de la meute qui pénètrent dans la clairière. Le lien est fait, ferme, la pensée de l’homme s’est imposée à elle. Elle ne peut plus s’en défaire.
Elle attends que l’homme lui dicte ses ordres….

Par Ayame le 22/7/2002 à 12:04:26 (#1841266)

Les hommes sont là,tapie dans l'ombre de la clairière,les regards se croisent,inquiètude,respect,crainte.
Quelques prières muettes,le hurlement des loups déchire la nuit,tel une lame tranchant la chair.
Le lien est fort,honnorable,mais le passé est lourd,les combats entre les loups et les hommes sont enchassés dans les pensées de chacuns.Le pardon,la survie,le respect d'une race,le changement d'ètat d'âme,l'ouverture d'esprit...le lien est là malgrés tout.
Les hommes observent chaques des pas de la meute,le défilé des loups,en groupe,en meute,leur semble dérisoire,le sang leur frappe les tempes,la sueur perle sur leur front,comme des rigoles de pluie.
La froideur de la nuit,les cris déchirant de la louve,leur babines retroussées laissant percevoir leur crocs,semblant fait d'acier.
Ils reculent d'un pas malgrés eux,la prestance des loups,leur sauvagerie en cet insitant,étreint les hommes d'effroit.
Leur museaux relevaient vers l'astre nacré,plus que tout,dans se paysage a l'allure onirique,les loups semblent être les maîtres de la nuit.
Les hommes,ressentent,les ordres des loups.

Par Ayame le 22/7/2002 à 23:00:13 (#1844917)

Ils ressentaient au plus profond d'eux cette étrange pouvoir,qu'ils ne connaissaient et qu'ils ne possédaient pas.
Et malgrés l'effroit,cela leur emplit de colère,bléssaient dans leur orgeuil.
L'homme et fièr et vaniteux,il aime être le Dominant et non le Dominé.
Ce qu'il ne peut avoir,alors il le détruit.
Et cette meute,si forte dans leur rassemblant,dans leur unique voix,leur cris harmonieux,cette meute les horrifié,les emplissaient de colère.
L'homme de part sa nature,aime être le plus puissant.

Par Ashraaf le 23/7/2002 à 9:51:51 (#1846171)

…. Le temps s’écoule, la meute se renforce, les droits de chasse ne sont plus respecté mais les troupeaux sont offerts en pâture. Les lois ancestrales ne sont plus respectées, elle en à cure. Sa volonté n’est plus sienne. A la place il y a le besoin impérieux de se nourrir, l’envie de combattre. La meute ne fréquente plus son territoire. Elle n’est plus une, guidée par la mère, les volontés s’affrontent, dominé, dominant se cherchent prêt au combat.
L’homme les rassemble, la meute est forte, repue de nourriture, prête à se battre, conquérir de nouveaux terrains, croître enfin, ne plus subir les affres de la faim lors de l’hiver.
Il avance en tête, un pas derrière la louve suit, ses sens aux aguets. Suivent mêlés loups et hommes. Une longue colonne de bête et de raison. Les odeurs sont différentes ici. Ce ne sont pas les mêmes animaux que dans la forêt. Ici pas de daim ou de cerf. Exclusivement des petits animaux pour se nourrir.
Ils avancent encore, plusieurs jours a marché au rythme des hommes, si lent, si patauds.
Chaque soir l’homme renforce les liens, s’insinuant de plus en plus profond dans son être, dans la meute. Les autres hommes suivent, ils ne se mêlent pas. Ce n’est pas une meute.
La marche s’achève. De nouveaux des troupeaux de bétail.
La nuit tombe. La meute rend hommage à la lune.
Demain ce sera différent……

Par Elmar le 25/7/2002 à 23:54:30 (#1859986)

:lit:

Par Ashraaf le 26/7/2002 à 10:31:55 (#1861556)

…..L’aube de sang remplace la douceur de la nuit, Les hommes masquent leurs odeurs. On ressent de l’impatience et de la nervosité chez eux. La meute se tient à l’écart. La chasse a été bonne. Les humains commencent à boire, chanter. Leur danse se fait frénétique.
La meute s’énerve, des grognements s’élèvent entre ses membres. La pensée de l’homme prend place, malsaine, elle s’insère en moi. Je ressens le goût du sang dans ma gueule, je ressens l’appel du sang. Des images de crocs déchirant des chairs me submergent. Je romps des os me nourrissant de la moelle. Ma meute est forte, ma meute est puissante. Nous parcourons les terres des hommes, libre, sans contrainte, réunis sous ma conduite.
Ces images ne sont pas de moi, ce n’est pas la voie des loups, ce n’est…Nous nous nourrissons sans peur du lendemain. Des meutes entières viennent me prêter allégeance.
La danse s’arrête. Un instant le temps se fige. Plus un bruit plus un mouvement. J’avance une patte, une autre, je viens me placer à coté de l’homme. A coté de chaque humain l’un des miens vient se placer. Un cri guttural s’élève et nous nous élançons à travers les champs.
Le frêle humain qui nous voit, il tremble sur ses petites pattes, mon fils avide de prouver sa valeur accélère sa course. Le petit homme détale, d’un saut il se retrouve au sol un loup sur son dos. Les crocs déchirent son cou. La meute hurle sa joie à la chasse. Hommage a la proie, trop jeune ou trop faible, mais la première proie de la chasse. Nous pénétrons le domaine de la meute de l’homme. Ma vision se remplit de rouge, ma fourrure aussi. Mes crocs déchirent des chairs trop tendres. Ce territoire est notre…..

Par Muabdib Serra le 26/7/2002 à 10:38:54 (#1861585)

:lit:

Par RedWolf-Synaa le 26/7/2002 à 11:35:29 (#1861855)

:lit:

Par Ayame le 26/7/2002 à 18:13:21 (#1864272)

La chasse était terminée,le gibier ramenait,nourrirait notre famille durant des lunes.Comme coutûme a chaques fins de chasses,nous fétions,ennivrer d'avoir était un bien plus fort prédateur que ces proies mortes,maintenant,gissant au sol,dans une mare de sang séché.
Nous étions ennivrer,par la boisson,les cris,les dansent,ennivrer par cette soudaine puissance d'être revenue en vainceur de cette chasse.
La tête me tournait,ma chope vidait,je titubait,tentant de sortir de la taverne.
L'air frais me remplit les poumons,je buvait goulument,humant la brise du soir.Mon corps m'élancait,je chancelait,je me faisait violence pour ne pas tomber.
Un grognement rauque,je me retournait si vivement que j'en perdit l'équilibre.
Un loup,un loup sur le territoire des hommes,je voulut hurler,appeler les chasseurs,mais rien ne sortit de ma gorge.
Moi,qui quelques instants plus tôt était emplit d'une force étrange,je me sentais lâche et frêle.
Je me mis à courir,droit devant moi,tournant dans les ruelles,comme une bête traquée,je ne savait pas où j'allais,mon esprit s'était engouffrer.
Les mouvements de combats que j'avais sans cesse repeter,lors de mes apprentissages,s'envolaient.Je ne me souvenais plus de rien,et je détaler ,mes jambes semblaient maintenant être maître de mon corps.
Une brulure,une déchirure,je me retrouvais au sol,les griffes du loup plantaient en mon dos.La douleur était atroce,elle submergait tout mon être.
Je me débattais,donnant des coups d'épaules,mon corps se retournat,et je pu voir mon bourreau.
Un loup au pelage soyeux,taché de mon sang,les crocs si pointut que ma lame n'égalait pas son tranchant,les yeux exorbitait.
Moi qui voyait les loups comme de belles et terribles créature,je le voyais maintenant hideux.
Alors je lui sourit...
Je sourit à la mort pourqu'elle m'emporte vite,sans souffrances
Je sourit à la mort pour qu'elle soit plus belle.

Une douce chaleur,une odeur âcre sur mon cou...
Je plongeais dans un gouffre pour ne plus jamais en resortir

Par Ashraaf le 29/7/2002 à 16:07:33 (#1870814)

…. L’esprit de l’homme quitte le mien, nous prenons possession de notre nouveau terrain de chasse. La meute humaine se rassemble à nouveau, d’autres rejoignent la meute. Mais ce n’est pas ainsi qu’on forme une meute, ce n’est pas ainsi que les liens de la meute se créent, il y a des tensions au sein des membres de cette meute.
Un esprit tente de joindre le mien, il s’insinue en moi comme l’esprit de l’homme l’avait fait auparavant. Mais cet esprit est différent. Il ne me parle pas de sang, de chasse et de meute. Il parle de solitude, de détresse, de froid, de peur et de noir. Je me lève, suivit par mon compagnon je me dirige vers les cendres. Mes sens sont en alertes, ici mon odorat ne me sert pas. Trop de fumée, de sang. La meute m’a rejoint. Nous parcourons ce lieu de désolation, nous fouillons chaque recoins. Des corps sont encore la. Certains portent nos marques, d’autres celles de l’homme. L’homme me rappelle à lui. Je n’ai pas le choix, je ne peux plus résister à son appel. Je laisse la meute fouiller les ruines et je me présente à l’homme. Ils sont tous réunis, je viens me placer devant lui. Il harangue sa meute, parle de nouveau territoire, de nouvelles femelles et de croître encore. Ce n’est pas comme ça que la meute doit vivre, mais je dois me soumettre. Je rejoins mes enfants. Au milieu d’eux, il y a une nouvelle odeur, une nouvelle présence. Elle entre en moi et se niche dans le recoin ou l’homme n’a pas accès. Elle se dissimule pour survivre dans le cœur de la meute.
Nous repartons, la meute humaine est plus nombreuse, plus forte. Ma meute est plus nombreuse aussi, elle compte un nouveau membre, mais cela ne la rends pas plus forte. Quand la présence de l’homme me quitte, une présence plus douce la remplace. Une présence qui me parle de chasse et de la vie des loups. La petite homme est dissimulé dans notre sanctuaire. Si l’homme l’apprend, il la mettra à mort. Encore une fois nous parcourons les terres des hommes. Encore une fois les images de crocs, de sang et de feu nous submerge, après ce massacre il ne me reste que le goût infâme du sang que l’eau limpide de la rivière ne peut chasser….

Par Ashraaf le 30/7/2002 à 15:05:34 (#1876232)

….Les lunes s’écoulent, une nouvelle meute nous à rejoint. Moins nombreuse, moins forte, pour elle la chasse n’a pas toujours été bonne. Au abord d’un lac je défie la louve, une voix sentencieuse se fait écho dans nos têtes et nous nous séparons sans combattre. Les jours défilent, nous ne sommes plus une meute nous ne sommes plus que les serviteurs de l’homme. Les lois de la nature ont été rompues. La petite homme vie toujours cachée parmis nous. Nous avons réussit a la dissimuler à la meute des hommes. Sa présence m’accompagne lorsque la fureur des combats ne me prend pas. Elle parfait ses talents, elle parfait ses pouvoirs. Dans mon esprit elle ne se cache plus, elle est là, elle me raconte l’ancien temps ou Hommes et Loups étaient dans le même monde mais chacun suivait sa voie. La meute humaine se sépare. De ceux qui ont participés au premier rituel ils ne sont plus que quatre à soutenir leur maître. ….

Par Hesp Thulip le 30/7/2002 à 18:00:45 (#1877256)

Belle histoire, joliment écrite, qui plus est :) :lit:

Par EvangeL le 30/7/2002 à 18:10:26 (#1877294)

:lit:

Trés jolie

Par Ashraaf le 31/7/2002 à 14:33:34 (#1882376)

….Les meutes humaines s’affrontent de plus en plus souvent. Nous sommes forcés de dévorer des hommes et cela nous est de plus en plus dur. La conscience de la petite homme se fait de plus en plus présente, même lorsque nous sommes pris de rage elle est en nous, elle pleure sur le sang que nous versons, elle pleure sur la meute qui ne court plus libre dans la foret elle pleure sur les hommes qui se tue pour leur territoire. D’autres meutes ont été soumises, d’autres meutes sont contraintes à suivre la voie de l’homme. D’autres meutes comme la mienne voient le nombre de ses membres se réduirent sous les armes des hommes.
Le lien entre l’homme et moi se défait lentement, pour le soutenir il ne sont plus que trois. Cette nuit l’un d’entre eux s’est égaré dans une fondrière. Il à crié un peu, pleuré aussi, la petite humaine nous à soutenue pour que nous nous précipitions pas a sa sauvegarde.
L’activité de notre campement reprend, demain une nouvelle fois la rage du combat va s’infiltrer en nous, nous allons déchirer de nos crocs la chair trop faible de l’homme. Mais ce n’est plus des humains apeurés que nous attaquons, ce sont des humains prêts à se battre et qui n’ont pas peur de nos chants, de nos crocs et de nos griffes.
Le chant vient s’insinuer dans nos esprits. Il dévore la meute, nous nous rassemblons sur le flanc des hommes, notre sang bouillonne à l’idée de déchirer la chair. Une seconde meute nous rejoint, ou plutôt ce qu’il en reste car elle a beaucoup souffert des combats. A l’arrière sont restés ceux qui ne peuvent pas courir assez vite pour tuer. Nous nous élançons vers les hommes, des flammes s’élancent vers nous pour nous consumer et détruire la meute. Après ce n’est que chair déchirée, crocs ensanglanté et détresse de la meute forcée par l’homme.
La meute n’arpente plus libre son territoire….

Par Petite Mouna le 31/7/2002 à 21:40:12 (#1885682)

*apprécie la lecture*

Par Ayame le 31/7/2002 à 22:48:13 (#1886141)

Je les regardes presque horrifié,déchiré entre ma race humaine et ma famille d'adoption,celle qui me protège,les loups.
Je ressens en moi le chant de l'homme,cette force vaniteuse qui le pousse à concquérir se qui ne lui appartient pas,cette intelligence absurde qui le réduit a devenir bête à son tour,violent,cruelle,froid,avide de sang.
Alors je ferme les yeux,les cris,les hurlements autours de moi ne me touche plus,je laisse mon esprit s'égarer,loin,trés loin de sa carnage,de cette fôret,où la verdure a présent se teint de rouge,le sang des hommes et des loups mélés a jamais sur les terres.
Je suis homme,mes mon esprit est sauvage,comme la louve qui dirige la meute,puissante et protectrice.
Je ne veux me laisser apprivoiser mais la frénésie des hommes m'entour et je m'engouffre peu à peu dans cette haine stupide qui s'impose à mes pensées.
J'ouvre de nouveau les yeus,la louve est là,elle me regarde,elle me protège,mais elle se méfie,je suis homme aprés tout,appartenant à cette race qui détruit pour se sentir plus forte,plus terrible,supèrieure.
Je l'implore des yeux d'arreter les combats,mais je le sais,je le ressent moi aussi,la bataille doit être,car c'est ainsi que perciste une race,c'est ainsi qu'ils vivent,hommes et loups.
Alors j'accorde mon pardon,je pardonne aux hommes d'être ceux qui sont,des êtres à la fois cruels et perfides,de pardonne aux loups leurs instincts,des bêtes de combats,de sangs,et de fierté.
Et je m'abîme a mon tour,grisser par le chant,son empleur et son message.

Par Ashraaf le 1/8/2002 à 11:15:39 (#1888589)

…..La nuit enfin, la meute se repose et se nourrit. De loin en loin arrivent les appels d’ autres meutes, on nous rassemble. Nous sommes devenues les suivants forcés de l’homme. De la petite homme je sens sa présence mais plus sa chaleur. Est-ce qu’elle nous abandonne aussi comme l’ont fait les autres hommes ? Rejoint elle ses frères contre nous ? Les meutes humaines se rassemblent, les meutes de loups aussi. Chaque nuit nous arpentons le monde déchirant de nos crocs les inconscients qui s’égarent et les veilleurs qui dorment.
Les liens avec le chef de la meute de l’homme sont plus faibles, il le sent et essaie de les renforcer mais nous sommes trop nombreux pour lui. Il le sait mais il doit se partager.
Cette nuit c’est ma meute qui se repose. Pourtant je ne peux pas rester, je suis un loup solitaire, que fait-il ici, il s’est fait rejeter, comme nous avons rejeté les autres males trop faibles trop vieux pour aider la meute. Je marche dans ses pas, il ne vivra plus très longtemps, une des pattes est abîmée, et je distingue dans sa fourrure les traces de l’age, de trop de combat, de trop de disette. Pourtant il est la, au milieu de nous, alors qu’il n’y a que des meutes, un solitaire s’est égaré. Recherche t’il la compagnie des loups pour ses derniers instants ? Il parcourt ce sol de bataille boueux de sang. Il avance sans que je puisse distinguer un but une raison. Je distingue le garde fatigué de nuit sans sommeil. Une démarche claudicante, une caresse, des crocs qui se dévoilent et qui frappent. La lance qui pénètre un corps trop épuisé, je m’avance, ils sont gueule contre bouche, leur respiration se fait sifflante puis s’arrête.
Je les observe un instant agoniser.
Je rejoins ma meute dévalant l’espace aussi vite que mes pattes peuvent me porter…..

Par Muabdib Serra le 1/8/2002 à 13:20:04 (#1889526)

:lit:

continue l'ami

Par Thanatos Shane le 1/8/2002 à 13:29:14 (#1889597)

:lit:

Par Ashraaf le 2/8/2002 à 10:18:50 (#1897257)

…..Je rejoins la meute et je la rassemble. Le dernier support vient de mourir. Jamais un solitaire n’as jamais rendu aussi grand service à la meute. Nous partons aussi vite que nos pattes peuvent nous porter. Epuisés nous nous abritons pour la journée sous la protection de la foret. Les plus valides d’entre nous partent en chasse, il nous faut nous reposer, nous nourrir et enfin rejoindre notre territoire. J’observe la petite homme ne sachant trop si je dois planter mes crocs dans sa gorge pour fuir les hommes, la laisser la, ou en faire ma fille dans la meute. Le jour s’écoule. Nos forces nous reviennent. La nuit nous fuyons.
L’ange d’argent s’élève dans les cieux de jais.
L’appel retentit dans nos têtes, je m’avance à travers la clairière suivie de la meute. L’homme est là, entièrement vêtu de noir et d’argent. Je sais maintenant que le lien qu’il désire crée n’est pas bon pour la meute.
Il commence son chant, les autres hommes le suivent, la meute hésite un instant puis un à un va se placer devant les hommes. Une voix s’élève dans ma tête.
Le chant se rompt. La meute se rassemble encore.
Ils se font face, l’homme qui a appris à maîtriser la nature, et la femelle qui a reçu le don de la nature.
Je m’avance vers lui. Ma gueule s’entrouvre et je saisis sa main entre mes crocs. Je ressens sa peur alors que je commence a serrer.
Je le relâche et m’avance vers la femelle. Elle tend sa main et la fourre entre mes crocs. Une dernière caresse les hommes se retire de notre territoire.

J’arpente libre le territoire de la meute, en moi croit l’avenir de la meute, il n’appartient qu’a nous.

Fin

Par Xerxces De Narisa le 2/8/2002 à 10:26:54 (#1897298)

:lit:

Par Muabdib Serra le 2/8/2002 à 10:33:06 (#1897331)

:lit:

Lorsque chacun craint mais respecte la difference des autres, alors chacun peut vivre dans son territoire de liberté

merci d'avoir fini ton histoire avant mon départ :)

Par Camelias le 2/8/2002 à 10:52:04 (#1897463)

:lit: Trés beau

Par Ashraaf le 2/8/2002 à 15:32:06 (#1899485)

Merci aux lecteurs :)


si il y a un plebiscite peut etre bientot une autre histoire dans un style différent

Par Ashraaf le 3/8/2002 à 12:07:23 (#1905871)

et les enfants de la nature ils sont ou?

Par Tann Skaya le 3/8/2002 à 12:16:33 (#1905922)

Comme promis, Ashraaf, j'ai lu ton histoire (:p).

Et bien... bravo, c'est très bien. :merci:

Par Viathiss Horm CN le 3/8/2002 à 12:30:16 (#1905981)

:lit:

Par Ephesia Ezeil le 3/8/2002 à 17:50:03 (#1907549)

Lit attentivement le récit.
(:merci: )

Par Ayame le 5/8/2002 à 11:09:57 (#1916976)

La petite homme Observait silencieuse,elle était le lien,le sang et la race de l'homme,mais l'esprit et la liberté des loups.


(Jolie Ashaaf

Par Fred Shezar le 5/8/2002 à 11:29:48 (#1917075)

:lit: c'était sympa :)
Malgrès la longueur de l'histoire ca m'a donné envie de tout lire :D

Par Ashraaf le 5/8/2002 à 17:48:19 (#1919511)

Je sais que c'est long c'est pour ca que je fais en épisode :)

Par Ashraaf le 9/8/2002 à 9:13:07 (#1938105)

Peut etre bientot une histoire de Sylien tels que vous ne les connaissez pas
ou autre choses c'est en cours

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