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JOL Archives

Les archives de l'Observateur

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 17:36:35 (#1782048)

Sale bête !

Préface :

Dans la bibliothèque du savoir éternel, un petit être difforme malin et coquin, fouille les notes de son maître. Précieuses informations pour les érudits sont ces archives, mais pour le familier au gros nez, tout ceci n’est que papier virevoltant au grès du vent.

La petite fripouille s’amuse bien, s’en se rendre compte que les écrits portés par les brises se perdent dans les méandres des courants d’airs d’Althéa. M’importe qui pourrait lire ces documents, mais bon l’animal n’en a que faire, il sait à peine lire.

Dans sa distraction enfantine, il glousse quelques mots : Glop Glop

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 17:40:46 (#1782073)

Dawn, le nouvel espoir,


Archives de l’observateur, note n°3 du chapitre Dawn, descriptif du sujet.

Equilibre :

Grande, majestueuse, à la beauté simple mais intriguante. Dawn joue sur les apparences, et n'a jamais exactement le même visage ; un seul détail permet de la reconnaître à coup sûr : la profondeur de ses yeux, la lueur d'intelligence et de calcul que l'on y lit sans peine...

Souvent simplement vêtue, ce n'est pas son apparence qui la distingue, mais l'aura emplie de douceur et de cruauté qui l'accompagne en toute circonstance.

Parfois effacée, parfois autoritaire et glaciale, son caractère révèle la dualité de son personnage ; l’équilibre jusqu'au bout des ongles...


Archives de l’observateur note n°23 du chapitre Dawn, description historique.

L’aurore :

Un alignement particulier a permis aux grands monstres de réaliser un rituel d'une grande puissance, visant à récupérer la pierre de destinée de Camber. Des aventuriers ont partiellement réussi à le faire échouer, et la pierre de Camber n'est pas tombée entre leurs mains. Malheureusement, ce n'étaient pas les seuls plans de Demios pour cette soirée dédiée au mal. Un enfant devait naître ce soir là ; l'enfant de Lleldora. Alors que les séides de Demios submergeaient Althéa et qu'un vent de cataclysme et de désordre soufflait sur le Royaume, Lleldora a été prise de contractions au moment même où l'alignement était parfait. Seulement assistée de quelques proches, elle a donc commencé le travail au milieu de la tempête et du souffle rauque des assaillants.

C'est alors que l'impensable s'est produit : Demios est apparu, accompagné de puissants Gardiens, et ont arraché la petite fille des entrailles mêmes de la jeune mère. Ce n'est qu'avec les soins et le soutien de nombreux alliés ayant accouru que Lleldora a pu ensuite échapper à la mort. Demios n'a pas perdu de temps et s'en est retourné dans son plan, serrant le bébé dans ses tentacules gluantes. Par la suite, Lleldora a tenté beaucoup de choses pour retrouver son enfant, mais rien n'a abouti. Plus aucune nouvelle de la fillette ni de Demios...

Jusqu'au jour où une femme apparut sur Althéa. Peu ont d'abord compris qui elle était ; démunie, sachant à peine parler, elle semblait avoir une vingtaine d'années. Mais derrière cette jeune femme se cachait Dawn, Créature des Ténèbres et Esprit Nécromant, qui peut à volonté investir le corps de la jeune femme... l'enfant de Lleldora. Rien ne distingue a priori Dawn de la jeune femme apeurée. Du moins en apparence, car le regard glacial et impitoyable de la nécromancienne laisse augurer la puissance phénoménale qu'elle est capable de déchaîner. De par ses capacités propres et de par son lien avec Demios, elle peut lever de véritables armées de morts-vivants et de créatures putrides. Mais penser que c'est sa seule arme, ce serait faire une grave erreur. Dawn est une formidable sorcière, dont les plus grands mages auraient du mal à se débarrasser seuls. Sans compter sur Demios, dont l'ombre n'est jamais bien lointaine...

Par Darth Flo le 9/7/2002 à 17:43:22 (#1782077)

*Se remémore* Dawn.. *Soupir*
Il y a bien longtemps que tout cela est arrivé.. que le temps passe vite..

Par Lagh le 9/7/2002 à 18:28:50 (#1782282)

*Se souviens parfaitement de l'histoire*

*sourit*

et dire qu'a moi il me semble que cela date d'hier

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 18:44:48 (#1782375)

La Guerre Noire


Archives de l’observateur, note n°4 du chapitre de La Guerre Noire, descriptif des protagonistes principaux et de la trame.

Kae Lendhil et la Mawdrill :

En ces temps troublés par les faux prophètes et la peur du futur, il peut paraître insensé de regarder en arrière, dans un passé lointain et ténébreux. Et si peu de gens prêtent attention à l'histoire que je confie à ce parchemin, il m'est nécessaire de la raconter. Ne serait ce que pour le futur, car il y aura un futur, pour les générations à venir qui envieront l'époque épique, que nous aurons vécu ; celle où le lendemain n'aura jamais été acquis d'avance, et où il aura fallu se battre pour rétablir des valeurs fondamentales, telles que la justice ou la paix. Nous vivons une ère glorieuse, celle où le bien triomphera du mal, et où les mots bravoure et honneur auront signifié quelque chose.

Cette histoire s'inscrit parfaitement dans ce contexte : Elle mêle des gens simples, des aventuriers, de grands érudits, des seigneurs et des légendes d’antan dans un but unique : Mettre un terme aux agissements des forces de l'ombre. Elle a commencé, il y a bien longtemps, alors que l'humanité naissante n'était qu'une vague promesse, à l'image de l'oiseau qui secoue ses ailes le matin avant de s'envoler. Ce fut le temps glorieux où l'âge d'or des elfes était à son apogée ; le temps aussi où ceux-ci disparurent. Quand l'Haruspice, la créature de cauchemar, envahit pour la première fois le monde de sa déferlante meurtrière, un seigneur elfe mourut, parmi tant d'autres.

Kae Lendhil, la flamme Protectrice, s’effondra de la main d’Ezar, le Démon Sanglent, lors de la bataille de Kimdrain sur le site actuel du château d’Orkanis. Mais l’amitié d’un puissant mage du nom de l’observateur, lui avait valu la possession de Eran Lendhil, la bague de Feu. A sa mort, la bague retint l’âme de Kae Lendhil et permet à l’elfe de survivre, quelque part entre le monde des vivants et celui des défunts.

Alors même que toute trace de son ancien royaume disparaissait sous le joug sans pitié de créatures de cauchemars, un peuple neuf grandissait : Althéa était née. Par amour pour cette race, que Kae Lendhil voyait liée à un fantastique destin, il décida de l’aider.

Sa puissance, décuplée du fait de sa condition libre de toute attache charnelle, lui permet de réaliser un enchantement elfe d’une rare portée. Ainsi naquît la Mawdrill, le dôme de Feu ! Invisible, elle veilla sur Althéa pendant de nombreux siècles, empêchant toute invasion de troupes et gardant ainsi Althéa éloignée de toute invasion de troupes, et gardant ainsi Althéa éloignée de toute menace de guerre.

Mais un jour, le secret fut découvert, et le lien entre la Mawdrill et Kae Lendhil établi. De puissants Thaumaturges Noirs adeptes des Ombres, identifièrent le point faible de la protection : Le rattachement de Kae Lendhil au monde des vivants : La bague de Feu.

S’ils parvenaient à s’en emparer, ils aquièreraient le contrôle de l’elfe piégé et abaisseraient le bouclier. Prenant conscience que ses enchantements ne parviendraient pas à protéger Eran Lendhil de leurs recherches, Kae Lendhil décide de la révéler à une aventurière, Lady Julie, et d’utiliser son corps pour parcourir ses parcourir ses anciennes terres et mettre un terme à la menace.

Seulement, la réincarnation de Kae Lendhil eu des effets inattendus sur la Mawdrill. Elle devint alors visible, entourant désormais le royaume d’un dôme flamboyant. Elle faillit également disparaître, et il fallut toute l’adresse et le courage de nombreux mages pour lui assurer une stabilité précaire. Si rien n’était fait, elle recommencerait à nouveau à s’estomper au bout de quelques heures…

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 20:04:18 (#1782778)

Lledora


Archives de l’observateur, note n°9 du chapitre Lledora, textes de Lledora la barde du néant, sur moi-même.

Ma rencontre avec un enfant :

- Qu'est ce qu'un Homme demanda l'enfant ? Suis-je un homme moi-même, moi qui suis si petit ?

Et il posa son regard sur l'ancien assis en face de lui... Ses yeux étaient deux lacs emplis de questions mais nulle trace de peur ne venait les troubler, ils détaillaient posément l'être qui le dominait de toute sa hauteur. Et sans laisser le temps à la créature de répondre il enchaîna aussitôt :

- Et toi es-tu un homme ? Pourtant tu ne me ressembles pas...

L'enfant s'approcha à toucher les ailes du monstre, il tendit la main et rit devant son mouvement de recul.

- Hé ! Je ne vais pas te faire de mal, tu ne me sembles pas bon a manger et je n'ai pas faim de toutes façons.

Soudain il s'arrêta dans son geste.

- Mais tu es blessé !

En effet une large plaie s'ouvrait dans le flanc de la bête, la vie s'en écoulait lentement allumant des lueurs de souffrance dans le regard du seigneur des airs. Aussitôt l'enfant cessa ses questions et couru chercher de l'eau a la rivière afin de nettoyer la blessure.

Il la pansa du mieux qu'il put mais le sang macula rapidement le linge posé dessus.
Alors il s'assit et prit entre ses petites mains le bout de la patte tendue. Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues.

- Tu vas mourir mon ami, je n'y peux rien, mais je vais rester avec toi et tu auras moins peur. Et quand tu seras mort, je penserai à toi et je dirai au monde c'était mon ami et je l'aimais.

- Un homme

Répondit la bête dans un souffle.

- C'est celui qui comme toi se pose des questions mais n'épuise pas sa vie à trouver les réponses.

- C'est celui qui se tient fier, le regard droit, qui n'a pas peur de l'inconnu mais sait lui faire face.

- C'est celui qui ne fait pas preuve de violence dans ses gestes et ses paroles mais qui par sa présence appelle le respect.

- C'est celui qui montre de la compassion mais ne répond pas une pitié inutile.

- C'est celui qui accepte l'inévitable, qui ose montrer sa peine mais ne se noie pas dedans.

- Un homme doit savoir rire et pleurer, il connaît l'amour et regarde devant lui.

- Oui tu es un Homme mon enfant ! Tu es l'espoir en marche celui que les autres attendent.

- Va Enfant, Va dire aux autres que Un Homme est né parmi eux...

Sur ces mots la bête ailée ferma les yeux et avec ce qui ressemblait à un sourire s’endormit probablement pour toujours...

--
Lleldora barde du néant.

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 20:19:14 (#1782832)

Autre temps,


Archives de l’observateur, note n°457 du chapitre d’Althéa, descriptif politique envers l’Haruspice.

Tolérance d’un culte autrefois hors-la-loi :

Mythe ou légende, les deux peuples elfes et nains n’existent plus et nos grands historiens s’acharnent à retrouver des indices, des preuves, des éléments importants qui pourraient éclairer le peuple sur cette 4ième prophétie. Donc que penser de ce décret royal qui consent à donner de la légitimité à un culte vouant son âme à la disparition de sa propre race. Même les plus hauts postes de la noblesse en la personne de la Duchesse Lleldora, avoue son culte a l Haruspice. Souvenez-vous d’Ao le maître sanglant de ce culte malfaisant qui a terrorisé bien des familles et de valeureux voyageurs.

Néanmoins, en ma qualité de narrateur et conteur, il m’est important de souligner que les membres de ce que nous appellerons le nouvel ordre de l’Haruspice et de Demios nous apparaissent comme étant plus impliqués dans les affaires du royaume, s’investissant plus dans le bon fonctionnement de la communauté de Goldmoon, ils ont en tête de faire de ce culte un organe religieux sur lequel on doit compter et devenir à terme un culte respectable. Il n’est pas rare de croiser un Haruspicien convaincu affichant avec fierté l’appartenance a cette religion, Kalimsshar lui-même, le grand nécromant ne cache plus son appartenance à cette religion.

Mais que pense de cela les adeptes de Syl, les adeptes de Brehan et des adeptes de la Nature telle que Mekare ou bien le Maître des Racines Altaris Gamma. Car ce décret est loin de faire l'unanimité parmi les représentants des différents cultes ayant combattu en autres Demios Hérault de l'Haruspice.

Donc, ennemis d’hier, devenu amis d’aujourd’hui, le peuple y perd son Althéen seul l’avenir nous le dira...

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 20:35:30 (#1782902)

Ao Espylacp, la demi-âme,


Archives de l’observateur, note n°78 du chapitre Ao Espylacp, descriptif de la division.

Les ombres, ceux qui n’existent pas... :

Dans les brumes, une grande menace pesait sur l’âme d’un jeune chevalier. Un mal dont peu de gens soupçonnent l'existence, déplaçant ses premiers pions, déplaçant le cavalier sur l’échiquier, moi...

L'histoire a débuté, il y a de nombreuses années de cela, dans des chemins détournés lointains et méconnus, qu’on surnomme les murmures des sombres. Ces voies désolées et constamment perturbées n'abritaient alors que des simulacres clairs-obscurs.

Un vieil homme rude disciple de elle-même, dont les origines restent difficiles à identifier, avait fondé une communauté en recrutant lui-même, ses futurs élèves, les meilleurs éléments du Royaume. Elevés depuis leurs premières années dans le froid et l'hostilité.

Les disciples se révélèrent être la plupart des combattants, des mages et des tueurs exceptionnels, aux fantastiques capacités et d'une grande force de caractère.

Mais, dans son enseignement, le vielle homme avait oublié une chose : «La valeur de la vie» ; Et les ombres tombèrent dans l’amour du meurtre d’autrui, de son prochain. Engendrant haine et peine.

Prenant conscience, de sa possible fin, par ses propres élèves ; il consacra ses derniers mois à tenter de réparer ses fautes :

Peut être par folie croyant que sous chaques ruelles ombragées se trouvait un de ses disciples tenant couteau aiguisé prêt à lui plonger dans les omoplates. Peut être par envie de tenter nouveau défi avant sa fin, peut être pour sa Rédemption quand il fera face devant l’unique, qui sait.

Mais il n'eut qu'un succès relatif : Un jeune chevalier perdu dans les ténèbres et la lumière, perdu dans la perte de ses frères, perdu dans les méandres de ses amours impossibles, perdu dans la fatalité de sa destinée. Il réussit à lui faire prendre conscience de sa folie, ainsi il renonça à la quête du pouvoir et de la démence, sans pour autant revenir le droit chemin. Mais il renonça à bien plus, il renonça à la vie. Il voulait seulement dormir, s’étendre sur la terre et se laisser mourir.

A la mort du vieil homme, le jeune chevalier délaissa ses nouveaux frères ténébreux et parcourut de nombreuses terres. Puis, l'âge avançant, et n'ayant aucune nouvelle des autres ombres, il se perdit dans les profondeurs de l’abîme.

Il n’avait plus envie de se battre, plus envie de combattre. Tel un château de carte il s’écroula à terre. Il aurait voulu qu’on l’abatte pour l’empêcher de souffrir.

Une vieille légende raconte que l’affliction sans fin d’une âme est toujours entendue par les cieux, donnant nouvel espoir, nouveau souffle de vie à l’esprit sans raison. Ce fut le cas ici, du ciel descendit un pur esprit, et d’un trait de lumière scinda le jeune chevalier à jamais, oui à jamais.

Quant aux ombres, on peut les résumer par des chimères qui vous entraînent ou s’arrête le temps. Des limbes de nuits, plus belles que celle du jour. Préférant à l’ennui, s’endormir pour toujours dans une splendeur meurtrière, donnant, s’abandonnant...

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 20:41:51 (#1782932)

Dawn, le nouvel espoir,


Archives de l’observateur note n°45 du chapitre Dawn, description du présent.

Crépuscule :

Plus aucune nouvelles du sujet d’étude nommé Dawn. Elle a disparue du jour au lendemain. Où est-elle ? Que fait-elle ? Peut être est-elle morte ? Non, ce n’est pas possible, j’aurais ressenti la fin d’un tel être ; Il m’est improbable d’avoir manqué l’observation de sa fin.

Elle est donc vivante ? Mais où ? Même moi je ne peux savoir. Seul, une force imposante pourrait me cacher la prédestination de Dawn. Qui sait, je peux me tromper, peut être que Dawn est tout simplement à la recherche de sa mère, Lleldora...

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 21:41:31 (#1783210)

La Guerre Noire,


Archives de l’observateur, note n°17 du chapitre de La Guerre Noire, descriptif des prémisses de la Guerre.

Le cercle Noir :

Pendant que, sur le devant de la scène, Mallory se débat avec les preuves apportées par les aventuriers, et que l'on sent sa fin prochaine, dans l'ombre, une menace bien plus grande pèse sur le Royaume. Le Cercle Noir, une sombre organisation dont peu de gens sur Althéa soupçonnent l'existence, déplace ses premiers pions.

L'histoire a débutée sur une terre lointaine et méconnue du nom de Kramarh, l'hiver sans fin. Cette terre désolée et constamment enneigée n'abritait alors que Thoor et ses disciples, le Cercle Blanc des Thaumaturges. Thoor, un vieil homme, avait fondé cette école en recrutant lui-même, ses futurs élèves : Les meilleurs éléments des Royaumes. Elevés depuis leurs premières années dans le froid et l'hostilité de Kramarh, les disciples de Thoor, les Grands Thaumaturges, se révélèrent être des mages exceptionnels.

Mais, dans ses préceptes, Thoor avait oublié une chose : L'humilité : Et les Grands Thaumaturges tombèrent dans le piège de la suffisance et du dédain des autres. Leur unique ambition devint le pouvoir, et ils n'accordèrent d'égards qu'aux autres Disciples et à Thoor lui-même. Considérant l'humanité environnante comme une simple source du pouvoir et de la puissance qui leur était due. Thoor en pris conscience alors même qu'il sentait la fin de ses jours approcher. Il consacra ses derniers mois à tenter de réparer sa faute, mais n'eut qu'un succès : Mhaar seul pris conscience de la vanité de ses frères et renonça à la quête du pouvoir.

A la mort de Thoor, Mhaar délaissa ses frères et parcourut de nombreuses terres, proposant ses services de mercenaire dans chacun des pays qu'il visitait. Puis, l'âge avançant, et n'ayant aucune nouvelle des autres Thaumaturges, Mhaar pris à son tour des disciples, afin que l'enseignement de Thoor ne se perde pas. Il forma un groupe d'une vingtaine de Thaumaturges avec qui il arpenta de nombreuses contrées. Il y a de cela quelques années, arrivant sur Althéa, il s'est pris d'amitié pour Mallory et Nathan, en qui il revoyait ses frères. La voie qu'ils suivaient était détestable, mais il ne leur attribuait pas forcément un bon fond. Nathan a tout de suite aimé le caractère dénué d'a priori de Mhaar, et c'est aujourd'hui une profonde amitié qui lie les deux hommes. Alors que Mallory ne voit en Mhaar qu'un allié précieux et facilement manipulable. Mais le peu de connaissances sur leurs activités et origines réciproques rendent leur amitié ambiguë, et l'implication croissante de Mhaar dans les activités de Mallory et Nathan laisse présager quelques changements...

Pendant ce temps, les Grands Thaumaturges restés en Kramarh ne sont pas restés inactifs. De blanc, le Grand Cercle des Thaumaturges est devenu noir, et un vent de mort a soufflé sur les Royaumes avoisinants. Utilisant leurs pouvoirs de dissimulation et de manipulation, les Thaumaturges ont su créer l'agitation et les pressions nécessaires à leur prise de pouvoir. Les Royaumes pour lesquels cette méthode n'a pas réussi se sont fait écraser par des légions de créatures asservies, d'esclaves et de mercenaires assoiffés de sang. D'année en année, leur emprise sur le monde et leur pouvoir sur l’Ombre s’est affermi, et désormais c'est l'un des plus grands Royaumes qu'ils cherchent à placer sous leur joug : Althéa.

Leur premier objectif était de recueillir assez de renseignements, de par leurs propres observations du terrain et par l'intermédiaire d'agents infiltrés. Après quelques semaines d'investigations, ils ont pris contact avec Mallory, secondée par Nathan, afin d'en obtenir les services. Le Cercle s'arrangeait pour replacer Mallory sur la scène politique étant que sa famille avait perdu tous ses droits de noblesse après avoir été impliqué dans une tentative d'assassinat du Roi Théopold. Le cercle fournit à Mallory et Nathan assez d'or pour renflouer ses caisses, en échange de quoi Mallory communiquerait des informations au Cercle, notamment concernant la sécurité et l'organisation du Royaume.

Mais l'épisode Mallory a dégénéré, elle n'a pas su être assez prudente et les inimitiés qu'elle s'est attirée ont précipité sa chute. Le Cercle la téléporta in extremis hors du royaume, Artherk seul sait dans quel but... En attendant, Nathan fut nommé Vicomte de Silversky à la place de Mallory, et les desseins du Cercle n'en sont que finalement peu bouleversés. Les Thaumaturges Noirs se préparèrent à passer à l'action...

Seulement, la fin tragique de Mallory prouva que nombre de valeureux héros et de personnages d'exception étaient présents sur Althéa, et le Cercle pressentit que la méthode subtile a de grandes chances de ne pas fonctionner, l'opposition serait alors trop forte. De plus, une protection magique très puissante, la Mawdrill, protège Althéa de toute invasion en masse, et seul un démon peut se permettre d'invoquer assez de créatures pour raser un Royaume. Mais la Mawdrill, si elle est impossible à défaire de front, n'est pas totalement invulnérable.

La protection est apparue à l'époque de la deuxième Prophétie, alors que les derniers Elfes agonisaient suite à la venue de l'Haruspice. Althéa était alors une terre Elfe dévastée, sur les ruines desquelles se bâtissait un jeune royaume humain, promis à un lumineux avenir. C'est grâce à cette protection qu'Althéa a pu parvenir à sa gloire actuelle. Un envahisseur doit dépenser une énergie psychique titanesque pour réussir à faire entrer une armée dans Althéa, ce qui a pour conséquence d’incapacité ses mages pendant plusieurs jours. Un temps tout à fait suffisant pour que les mages du Royaume puisse mettre en déroute l'armée ayant réussi à pénétrer.

Ce que l'on connaît beaucoup moins, c'est l'origine de cette protection. Etrangement, Althéa la doit à un elfe. Kae Lendhil, le protecteur, était un puissant seigneur elfe lorsque l'Haruspice est venu accomplir la 2ème Prophétie sur son peuple. Comme ses frères, il a fait face aux hordes de créatures qui suivaient la créature de Cauchemar. Cependant, un être puissant, l’Observateur, s'était lié d'amitié avec lui et ne voyait que trop bien la situation désespérée à laquelle faisaient face les elfes. Dans le plus grand secret, il mit au point une solution pour sauver ceux qui lui étaient chers, mais cela impliquait de bafouer les interdits imposés par la création elle-même, au cours des millénaires d'existences. L’observateur d’intervenu malgré tout. Il donna à ses trois plus proches amis Elfes un objet qui emprisonnerait leur âme à leur mort, garantissant de survivre au génocide. Kae Lendhil connut sa première mort lors de la bataille de Kimdrain, sur le site actuel du château d'Orkanis. Ce fut Ezar, le Démon Sanglant, qui lui porta le coup fatal. L'enchantement fonctionna et l'âme du seigneur elfe entra dans le bijou.

La puissance magique du haut elfe n'étant plus alors contenue par son enveloppe charnelle, mais simplement retenue au monde des vivants par l'intermédiaire de la bague, ses capacités mystiques, déjà grandes, s'en trouvèrent décuplées. Voyant que ses frères de race avaient tous étés exterminés, et qu'une ombre se profilait sur l'avenir du jeune peuple s'installant à Althéa, il choisit de les aider. En ce jour est apparue la Mawdrill, protection magique dont la puissance est le lointain reflet de la grandeur des elfes.

Seulement, à force de recoupements et de visites à la bibliothèque royale, le Cercle Noir va finit par connaître l'origine de la Mawdrill, et donc son point faible, la bague. Car si un groupe assez puissant pour faire plier la volonté du seigneur elfe venait à entrer en possession de l'objet, il pourrait non seulement abaisser la protection, mais également retourner le pouvoir Elfique contre Althéa.

Mais ce fut sans compter sur la curiosité insatiable du vieux Mauresnil qui, à force de s'ennuyer au service du Roi, il passait désormais son temps à fourrer son nez dans les archives royales... Une nuit, alors qu'il redescendit dans la grande salle aux archives, pour y prendre un volumineux parchemin découvert quelques heures auparavant, il trouva la porte fermée. Alors qu'il sortait son trousseau pour l'ouvrir, il effectua machinalement une détection de piège. Il étouffât alors un hoquet de surprise en découvrant la noirceur de la magie qui a condamné cette porte. Il marmonna immédiatement le contre-sort, la détermination aux lèvres, et pénétra dans la salle à grandes enjambées, matérialisant une boule de lumière éclatante dans sa paume. Au fond de la salle, enveloppé dans un brouillard de noirceur, une silhouette ténébreuse s'immobilisa, puis disparut, laissant tomber un livre sous un rire démoniaque...

Mauresnil, flamboyant de colère, s’apprêta alors à suivre l'intrus, quand il réalisa que même un grand Mage de Syl ne pouvait aller seul là où s'était enfuie l'apparition. Le plan des enfers. Mais, même si Mauresnil n'a pas mit la main sur Braham, le Thaumaturge Noir qu'il surprit, il obtient tout de même certaines réponses. Le livre en tombant s’ouvrit, et sur la page de droite, on pouvait lire en Elfique, une langue encore couramment utilisée quelques décennies après la seconde prophétie, "Chapitre neuf : Kae Lendhil, la Mawdrill". A la lecture de ce passage, Mauresnil prit conscience de la menace qui planait sur Althéa. Il organisa alors, avec l'aide de la couronne, une grande battue pour rechercher la fameuse bague. Malheureusement, il n'était fait mention nulle part de l'endroit où est mort Kae Lendhil, ni de ce qu'aurait pu devenir la bague. Les aventuriers du Royaume durent avoir fort à faire...

Seulement, l'un d'entre eux réussit à la retrouver. Difficile d'expliquer comment un tel bijou, perdu pendant des millénaires, peut réapparaître aussi brutalement. Quoi qu'il en soit, l'aventurière la passa immédiatement à son doigt, malgré tous les avertissements qui lui fut donnés. C'est ainsi que Kae Lendhil revint au monde des vivants... Il lui fallait alors vite trouver de l'aide, sous sa forme charnelle il ne pouvait maintenir la Mawdrill très longtemps. Il fallut le concours de Mauresnil et des Grands mages de l’ordre de Syl réunis pour la stabiliser, sous de spectaculaires crépitements magiques. Tous les mages du Royaume furent invités à apporter leurs ressources magiques, afin de pouvoir maintenir la protection pendant une semaine sans incapaciter les trois personnages.

Mais le problème reste entier, car si Kae Lendhil venait à mourir ou à tomber dans un piège du Cercle Noir, la protection serait impossible à maintenir très longtemps. Aidés de Mhaar, ils durent lancer une expédition en Kramarh, où le Thaumaturge Mhaar pensait que le Cercle était toujours installé. En effet, en plus du climat inhospitalier, le repère, coincé dans les montagnes, regorgeait de pièges magiques qui invoquèrent des créatures destinées à défendre la citadelle. Mais l'heure ne fut plus au choix, mais à l'action, et ainsi put naître la première armée d'hommes menés par un elfe, Kae Lendhil, secondé par les mages et les guerriers les plus talentueux que l'ont ait vu parmi les hommes depuis bien des générations.

L'histoire seule donna l'issue de la bataille...

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 21:46:19 (#1783235)

Ao Espylacp, la demi-âme,


Archives de l’observateur, note n°33 du chapitre Ao Espylacp, descriptif historique.

La chute :

Et ce qui été destiné à disparaître, s’évanouît dans les bras bienfaisants du néant. La puissance et la grandeur de Daemion fut sa perte. Ballottés et dispersés nous l’étions tous à son départ tragique. La perte de mes frères fut une grande peine que je n’oublierais jamais.

Je ne pensais pas continuer à vivre, et pourtant grâce à elle je vivais encore…

Oui grâce à elle, cette belle et grande dame, je revivais. Nous partagions un amour réciproque. Teinté d’admiration et de passion. Je savais que tirer vers elle été irréversible, mais c’était bien plus fort que moi, je ne vivais que pour l’impossible de son amour.

Qu’importe la sentence de mes pairs, hommes de foi et prêtres. Des mots de ma muse si apaisants, j’oubliais mon amour propre, mon devoir et ma foi éternelle. Nous étions, hommes et femmes d’un monde différent, une mésalliance, vous comprenez maintenant pourquoi notre amour ne pouvait survivre. Pourtant je continuais à l’aimer, après tout un homme pervertis en vaut deux. On pouvait me couper mes ailes, me tuer, mais on ne pouvait pas couper mes envies d’elle.

Cet amour, était comme une nuit foncée, l’emprise de l’âme à la tentation, même par la douleur, même par le chagrin, cet amour était envoûtant. Je me sentais aimé.

Pendant que l'obscurité se fermait dans ma tête, que j'entendais les interrogations et les chuchotements à notre encontre, montré du doigt. Je me sentais aimé.

Des profondeurs de mon vide venait un sentiment de bonheur intérieur que je voulais, que je désirais même si je damnais mon âme sur le feu. Je me sentais aimé.

Vous savez, il y a ceux qui aime un jour, il y ceux qui aime d’amour, elle, je l’aimais pour toujours. Ca ne regardait que nous, après tout chacun porte sa croix.

Comme le dirait un ami, il n’y a pas d’amour sans histoires. Elle partie, ce fut la fin du sens de ma vie. Je lui avais tout donné, et tout c’était effacé. Je crois que j’ai pleuré, oui j’ai pleuré. Je voulais oublier...

Tous ces ressentiments me montaient à la tête, me montaient encore à la tête. J’avais bien peur que dans cette canicule je perdais mon peu d’esprit, je n’étais plus que déraison.

Dans les rues sombres, les ombres bougèrent me guettant. On ne me laissait pas le choix, ces ombres commencèrent à m’éteindre dans cette belle danse macabre. C’est à croire que les ombres n’ont pas de cœur, non pas de cœur.

Sans m’en rendre compte, j’étais devenu une obscurité, produit d’un corps interceptant la lumière, une silhouette. Je voyais le monde autrement avec les yeux d’une ombre, j’y voyais bien plus claire la nuit venue. Aux ombres je m’abandonnais pour tout recommencer.

Venez voyageurs dans ceux qui n’existent pas pour vous faire chuter à jamais. Les ombres, les ombres, les ombres...

Pourtant au plus profond de mon cœur, quand je ferme les yeux. Dans mes rêves, je pars, et je la revois, jolie comme au premier jour, ma muse. Si elle lit ces lignes noircies par la désolation, je tiens à lui dire qu’elle fut ce qu’il y eut de mieux en mon existence.

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 22:15:54 (#1783359)

Dawn, le nouvel espoir,


Archives de l’observateur, note n°78 du chapitre Dawn, descriptif du présent.

Renouveau :

Mère où es-tu ? Où es-tu ? J’ai besoin de toi... Mère. Ne me laisse pas, ne part pas, reste… Mère ! Je me souviens encore des froides et glaciales membranes entourant mon petit corps, changeant mon corpus de bébé, corrompant mon essence à jamais.

Je devais être lumière, mais je fus ténèbres grandissantes. Pourtant je gardais au fond de mon cœur, le souvenir radieux de ton visage, de l’affection que tu me portais. Celui d’une mère à son enfant.

Tu as vendu ton âme chez les sbires du Juge. Tu t’es donné, tu t’es abandonné dans l’obscurité, pour moi, pour me rejoindre. J’ai été une mauvaise fille. Je n’ai pu te sauver de l’abîme, je le regrette, excuse-moi, Mère...

J’ai parcouru tous les mondes, tous les plans, tous les méandres. Pourtant je ne t’ai pas retrouvé, Mère… Et j’en pleure, j’en pleure. J’ai tendu les bras, mais maintenant je les ai baissés. Mes mots deviennent dérisoires. Pardonne-moi.

Il me reste plus qu’a retourner sur ce monde tant chéri, retrouver mes enfants, en Althéa, pour toi, pour ton souvenir, Mère...

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 22:21:24 (#1783383)

Le sans nom,


Archives de l’observateur, note n°18 du chapitre Sans Nom, Interception d'une missive contemporaine des ombres.

Retour impromptu :

Les flammes, la chaleur, la braise et le souffre, sont les seules sensations...
Le temps passe, défile, puis dans un lieu ombragé, un être innomé sort des entrailles de la terre...

- Vos ordres seront exécutés maître, vos enfants ne faibliront pas dans notre mission sacrée, si tel est le cas, je les tuerai un à un !

Plus tard dans le sanctuaire des sombres

- Bien enfants, je peux enfin vous parler. Commençons par le plus important, les ordres du maître lui-même. Nous avons une mission sacrée celle de répandre sa parole aux humains d’Althéa ! Ces humains sont comme des abeilles, pour les appâter, il faudra que notre langue soit de miel.

- Je ne peux pas vous expliquer les buts, mais sachez que les conséquences seront comparables à rien de ce qu’il s’est jamais passé en ce monde. Ce que nous ferons dans les prochaines semaines, mois influencerons directement la race humaine et l’appréhension qu’elle a contre les adeptes.

- Par contre, je peux vous dire qu’il s’agit d’un avertissement de notre Maître. Même la peste de Demios, comparé à cet avertissement n’est qu’une petite poussière. Nous n’avons pas le droit à l’échec, nous n’aurons pas de deuxième chance, nous devrons réussir ou mourir !

- Et je vous le dis, maintenant que j’ai l’accord du maître, dès que la mission sera enclenchée, elle sera notre seul but et notre seule priorité ! Vous avez encore le temps de vous préparer… ou de dire adieu à vos proches *Sourire*

- Il y aura nombres de sujets, questions, réponses, tout viendra avec le temps. Soyez digne !

Par l'Observateur le 9/7/2002 à 23:27:08 (#1783651)

Ao Espylacp, la demi-âme,


Archives de l’observateur, note n°1 du chapitre Ao Espylacp, interception du journal du protagoniste.

Un banal commencement :

Voici le début de mon histoire, mon rapport avec les Brehanites, la difficulté, la souffrance mais aussi le bonheur d’avoir été de ce culte.

Enfant, tel un esprit errant, je vagabondais aux abords des routes, regardant chaque mouvement de vie, chaques rires d’homme, de femme, chaques joies, chaques moments de bonheurs ; mais aussi chaques pleures, chaques souffrances, chaques douleurs que pouvait s’infliger l’Homme à lui-même. Quelle tristesse de ressentir ces émotions sans savoir pourquoi ?

Mon errance continua, et continua, le temps fila et les saisons passèrent. Traînant mon jeune corps, de lieux en lieux sans but réels, sans taches n’y devoir, la mélancolie commença à m’éteindre.

Ressemblant tel à ces animaux solitaires et royaux, qu’on appelle Aigle, je restais seul, debout sur une colline, regardant l’Horizon alentour ne comprenant toujours pas mon existence.

Je rencontrais à cette époque un bonhomme rustre et fort, plein de joie de vivre, il me dit :

- Ou vas-tu gamin ?

- Oh, fis-je avec un geste vague en direction d’où ne sait ou. Par la je crois.

- Tu n’en pas l’air très sur ?

- Je n’en sais trop rien en fait. Répondis-je avec un grand sourire. C’est juste que j’ai une envie folle de voir ce qu’il y a de l’autre coté de la colline.

La discussion s’argumenta, et je ne peux la dire en ces lignes, je ne pourrais pas la décrire, il fallait être là à ce moment pour la ressentir. Cet homme avait un regard sage, j’avais l’impression qu’il me perçait à jour. Il semblait n’avoir pas de destination précise, tout un peu comme moi. Pendant plusieurs semaines nous furent l’un pour l’autre des compagnons de voyage. Mais comme toute les bonnes choses, celle ci eut une fin, nos routes se séparèrent, c’est étrange pendant tout le temps qu’on resta ensemble, jamais je n’ai pensé à lui demander son nom.

Séparé, je réappris à survivre seul, a m’affirmer dans le combat, mais jamais je n’oublierais les longs discours de cet homme.

Par mon insouciance à errer dans les montagnes, je fut bloqué, l’hiver s’annonçant brutalement, mes pieds se perdirent dans l’amas de neige. La tempête battant toujours plus forte, la neige arriva à mes genoux puis à la moitié de mon corps. La neige était si haute que j’arrivais à peine à m’avancer. Repensant une dernière fois au peu qu’avais été ma vie, je me mis à pleurer, j’étais jeune à l’époque.

- Pourquoi pleures-tu gamin ?

- Car j’ai froid, faim, car je vais mourir !

- Et bien rejoins-moi, viens près de moi ! Prend ton à deux mains, en toi, trouve la force qu’on a tout à chacun, ressent la et aucune barrière ne pourra plus t’arrêter...

Depuis ce jour j’ose espérer n’avoir jamais perdu ce courage intérieur qui me guide, cette confiance et cet honneur en l’homme. Depuis ce jour j’ose espérer que mon but sera la foi et la protection en ces valeurs. Ce dépassement de soi qui guide tous les hommes braves, femmes, enfants la recherchant, qui guide les fidèles d’un Dieu.

Depuis ce jour j’ose croire que je suis encore les traces de celui qui me sauva en me montrant la voie, celui que je remercie, merci à toi Daemion.

Aujourd’hui il n’est plus, mais j’espère, oui j’espère que son esprit existe encore en nos royaumes.

J’ose encore croire à cette rêverie, malheureusement maintenant je ne suis qu’un déchu, tombé bien bas, poursuivit par les ombres tranchantes et envoûtantes. Mais ceci est une autre histoire, un autre commencement...

Par l'Observateur le 10/7/2002 à 1:18:47 (#1784121)

Le secret des mots,

Archives de l’observateur, note n°1934 du chapitre d’Althéa, réflexion sur le monde.

Secret :

Je ne comprends, comment cela a-t-il pu m’échapper aussi longtemps ? Je ne comprends pas comment ces quelques mots alignés peuvent me cacher leur essence, ces quelques mots recelant une puissance infinie, un grand mystère, une force sans commune mesure, une existence si ancienne, qu’elle pourrait dater de l’âge du début de la création.

C’est impossible ! Rien ne peut m’échapper ! Je suis quand même le gardien des bienheureux, le gardien du savoir et du temps en ce monde ! Rien, absolument ne peut échapper à mes yeux ! Rien !

Pourtant, je ne peux plus me voiler la face. Mais pourquoi me cache-t-elle cette information ? A moins que la création m’utilise encore comme un de ces pions. Je déteste quand elle fait ça. Je déteste quand elle me manipule et je déteste par-dessus tout qu’elle se sert de moi à ses fins, même si c’est louable.

Pourquoi moi ? Je ne sais, je deviens las de ces machinations. J’ai vu tant de visages disparaître dans les abysses de l’oubli, les visages de mes amis de ma famille, les visages de mes frères. Tellement de civilisations et de races détruites pour un rien.

J’ai été vaniteux de me croire au-dessus des puissances. Je ne suis qu’un de leurs pions. Je suis à la même échelle que les dieux, limités en actions et en faits. Je m’en rends compte seulement maintenant, et mon esprit gronde à cette vérité.

Je suis las de cette destiné, je suis las de ces pouvoirs incommensurables, je suis las de ce fardeau, je suis las de ces observations auxquels je ne peux faire aucunes interventions, même si mon cœur me le dictait.

Le temps est bien cruel, il est comme un simoun, soufflant sur les vestiges du passé. Le recouvrant de poussière sablée d’or et d’argent, faisant tomber en désuétude notre réalité, cruel, froid terrible. Ah cette liturgie mélancolique que je marmonne me fait penser à ce vieux poème d’un auteur disparu :

Le visage marqué par le temps.
Il se tient debout face au vent.
Seulement vêtu d'une robe élimée,
Et armé d'un bâton tourmenté.

Autrefois puissant et respecté,
Il était un homme heureux.
Le souvenir d’être un jeune impétueux,
Il se souvient de ses jours glorieux.

Tant de héros défiés et vaincus ici même,
Mages et guerriers, tous lui ont succombé.
Mais à présent son visage est blême,
Car il sait qu'aujourd'hui il ne peut gagner.

Par honneur il a relevé le défi.
Que lui a lancé son pire ennemi !
Mais il sait qu'il sera perdant,
Car même les plus grands ne peuvent rien face au... temps


J’ai l’impression de m’y retrouver. Je n’ai plus rien à faire d’être malheureux ou bienheureux Je n’ai plus rien à perdre. Je me demande si je ne dois pas reprendre ma forme originelle et rejoindre mes frères dans les étoiles. Si les gens savaient qui je suis réellement, ils montreraient du doigt. De toute façon j’ai oubliais qui j’étais, nous avons tous oubliés qui nous sommes. Jadis la race la plus fière d’Althéa, la plus puissante, la plus crainte, la première race de ce monde. Nous n’avons plus que l’échos de l’indifférence.

Comme c’est ironique, nous puissants parmi les puissants obligés de nous cacher comme des lâches. Certains de mes frères réduits à investir le corps d’humains, d’autres enfermés dans des enclos ferreux distribuant or.

Ah l’or, ce doux tintement, ce doux chatouillement, le son envoûtant et déroutant qu’il procure dans un trésor, l’or qui sonnant et trébuchant, c’est bien la seule valeur que nous n’avons pas perdu depuis ces milliers d’ères mes frères et moi-même.

Malgré tout, je reste esclave d’une destinée moqueuse, pourtant j’aime ces chaînes et je m’y accroche. Je voudrais vivre désespérément libre, voler et virevolter au grès du vent et m’élançant. C’est impossible, même si je voulais, je ne pourrais revenir en arrière, j’ai choisi ma vie et je dois la vivre jusqu’au bout...

Je me laisse glisser sur les routes de mon destin, ne comprenant pas les quelques mots, symboles du secret, symbole cette réflexion première sur mon soi. Qu’elle est la signification de ses mots, pourquoi me l’a-t-on caché :

Sòi Dá g’òi v hon Lan

Par l'Observateur le 10/7/2002 à 1:43:01 (#1784207)

Ao Espylacp, la demi-âme,


Archives de l’observateur, note n°89 du chapitre Ao, descriptif du sujet maintenant divisé, à notre époque.

Tempête sous un crâne :

Que m’arrive-t-il maintenant ? Rien de particulièrement beau. Je chantonne toujours dans le labyrinthe de mon esprit ce petit poème venant d’un de mes frères ombragés.

L’autre côté du miroir

Je ne peux croire en la paix d’un rêve illimité.
Celui qui calmera les ravages de mon inhumanité.
Ma vision est troublée, déformée puis changée,
Par les mensonges de mon esprit manipulé.

Tout ce monde autour de moi discutant avec prudence.
Pour n’entendre que le bruit d’un long silence,
Redoutant la folie qui me traîne dans sa belle danse.
C’est comme une étroite limite, quand j’y repense.

Le chemin est long, malheureusement trop long.
Et toujours ces moments, de silence, de haine,
Qui viennent embrumer mon peu de raison,
Accentuant mélancolie, tristesse et peine.

En ce lieu maudit, il n’y a aucune surprise.
Un infini moment de l’autre côté du miroir,
Ou l’on ne sait ce que l’on veut croire.
Un vide éternel ou le temps n’a plus de prise.

Qu’importe la direction, il n’y a plus de repères.
Alors je préfère me battre contre mes ombres,
Les brumes sont mes facettes, je veux les taire.
Ainsi est l’autre côté, des ténèbres si sombres.

Il me reste une infime lumière, un espoir, une lueur.
Fuir, m’échapper de tout, parmi mes rêves en volant.
Hélas tapis dans l’obscurité, guette un prédateur.
Et je suis déchiqueté, tombant dans l’abîme, tombant…

De l’autre côté du miroir,
Je ne veux plus voir,
Je ne peux plus croire,
De l’autre côté est mon désespoir.


Ce que je veux à présent c’est rester dans cette taverne, déchirer, dans mes délires d’alcooliques. Ne plus faire de violence. Vous me demandez pourquoi ? Vous le savez déjà...

Je n’étais pas un héros seulement un fidèle exterminateur. Maintenant je suis courbé, marchant au profil bas, me taisant, la main tremblante par les affres des boissons d’ivresses. Excusez-moi pour le mal que j’ai pu faire. Pardonnez-moi sans que je vous pardonne.

Je suis pris dans l’étoile que je tisse, je suis une araignée qui a tous les vices. Je ne peux plus aller là-bas. Gardant mes mots haineux en moi. Je veux laisser passer le temps, le souvenir de mon existence.

On me jette à la terre, on dépose quelques fleurs, mais on ne me pleure pas. Je me vois monter sans regret dans le royaume des deux fois nés, voir ceux qui sont déjà partis que je m’en vais retrouver. Mais ce n’est qu’illusion.

Si j’aime être seul si souvent, c’est pour me rappeler, d’avant, les souvenirs de mon existence. J’ai déposé cendres et sang dans la bouche de mes opposants. Peut être comprendrais-je, enfin, un jour le sens du sacrifice.

Pourquoi moi ? ! Avant j’étais de noble de cœur… Pourquoi cette déchéance ? Pourquoi moi ?

Je sillonne les plaines à la recherche d’autres ombres. Je prie car j’ai peur de les revoir...

Mais c’est pour toi que je reviens de ce pays si loin, que je reviens en Althéa pour replonger mon regard dans le tien.

Mêmes si je suis une demi-âme retenant mes larmes. Même si je fuis à lumière du jour. Même si je ne suis plus rien.

Je reviens pour toi, voulant que tu sois, elle. Me rappelant, de mon amour éternel, je voudrais que tu sois là, que tu sois, elle. Le temps me dira si j’ai raison, même si pour l’instant il n’est qu’entrecoupé de silence.

Par l'Observateur le 10/7/2002 à 1:55:27 (#1784246)

Désert,


Archives de l’observateur, note n°1012 du chapitre d’Althéa, sable et désert.

La cérémonie du thé :

Depuis la nuit des temps il existe nombre incroyable de légendes. Le soir, lorsque le soleil est couché, le conteur ressuscite les héros et les mythes anciens pour le seul plaisir de son auditoire.

Le désert est la terre de l’étrange et du mystère, on murmure même quand son sein se trouverait le séjour des bienheureux, un paradis gardé par la plus horrible des créatures, jamais vue en son ce monde, tellement hideuse, que même la clarté recule devant cette vision d’effroi. Mais ici n’est pas le thème de cet écrit, nous parlerons de la cérémonie du thé.

Dans les peuplades désertiques, la coutume veut et exige d’offrir l’hospitalité à l’étranger. Ce n’est pas une tradition vaine. C’est bien souvent une question de survie, on l’accorde par principe à pratiquement tout le monde. On peut résumer tout ceci par ce poème :

C’est une ancienne tradition,
Apportant félicité aux mots.
Qui hante notre l’imagination.
On pense qu’il guérit les maux.

Dans le désert, le thé est rareté.
Distribué avec grande parcimonie.
Il recèle un secret d’infinité.
Un mystère teinté de pure magie.

Le choix à qui l’on porte la tasse,
Ne se fait jamais inconsidérément.
A l’étranger il le lie avec grâce,
D’amitié, de folie, d’attachement.

On ne sait jamais le résultat, apprit :
Donnez 1 thé amer pour l’ennemi.
Donnez 1 thé sucré pour l’ami.
Donnez 1 thé très sucré pour la vie.

D’après mes diverses études, chez votre hôte, si le premier thé est amer, cela signifie la mort, le deuxième, sucré correspondrait à l’amitié et le troisième très sucré, est le thé de la vie. Si l’on sert juste un seul verre, vous pouvez vous considérer comme mort ! Avec deux verres, vous êtes accueilli comme un hôte normal. Mais si l’on vous sert trois verres, alors vous êtes considéré comme un ami que l’on doit aider.

Le problème de la cérémonie du thé est évidemment de savoir si celui qui vous a invité pratique ce genre de cérémonie ! Mieux vaut donc tabler sur le fait que tout le monde s’y plie, c’est plus prudent car...

Qui que soit l’hôte, du vagabond, en passant par la chimère, du Dragon au nomades, chacun dans le désert est très joueur, mais aussi très farouche, une question de survie, attention à vous.

Par l'Observateur le 10/7/2002 à 14:03:25 (#1786300)

L’ombre,


Archives de l’observateur, note n°1 du chapitre de l'Ombre, son influence en Althéa.

L'ombre :

J'ai constaté... Je... Je n'arrive pas écrire... sur ce sujet... Je... ne comprends pas.

Par l'Observateur le 10/7/2002 à 14:06:56 (#1786320)

Signes révélateurs,


Archives de l’observateur, note n°890 du chapitre d’Althéa, une journée à LightHaven :

Les premiers signes :

En regardant la petite ville, on pouvait voir la communauté vivre, de Berthe Noisamande, femme au foyer, voulant faire une surprise à son mari, lui préparant une tarte aux pommes. De Hamelin jeune homme parcourant le monde sans but précis mais ayant la particularité d’attirer les rats quand il joue de la flûte, don très apprécié par le samaritain, ce qui lui vaut toujours un accueil chaleureux. En passant par Fali ou Rodolph les marchands les plus roubla... aimable envers les jeunes. Sans oublier Jeannot, l’apprenti forgeron de Siefried, cherchant toujours la lame de son maître qu’il a utilisé pour pourfendre les rats sous le temple afin d’impressionner la belle prêtresse, Moonrock et n’oublions pas notre cher Murmuntag, l’estomac éternellement creux, une fringale d’orc mes amis cela ne se calme pas facilement ! Murmuntang décidant de temps en temps d’en finir avec les gargouillis qui lui tenaillent le ventre, avalant les pauvres gobelins à grandes bouchées au pont.

D’après mes observations, une journée comme les autres dans la communauté de Lighthaven, rien d’intéressant.

Pourtant dans les ruelles abandonnées s’agitent des individus. Un homme sombre hausse le ton envers des personnes qu’on pourrait nommer par sous-fifres, les ordres fulminent et docilement les subalternes obéissent sans broncher, promettant à l’homme si sombre, qu’il ne sera pas déçu.

Rien de bien extraordinaire me direz-vous, sûrement un artisan mécontent de sa main d’œuvre ou peut être un capitaine acerbe envers ses marins. Mais un doute subsistait dans mon esprit envers ses hommes, mais lequel ? Après ma rencontre avec ces hommes mystérieux, j’entrepris de faire quelques recherches sous le temple de Lighthaven pour une de mes nombreuses expériences.

Je fus étonné en descendant le premier escalier, l’agglutinent de personnes de tous rangs, de toutes classes sociales, et encore plus étonnés de voir la foule entourant un monstre, un démon.
Balork serait-il sorti de son antre ? Non ce démon n’avait aucune ressemblance avec Balork, il était d’une couleur rouge sang bien plus vif, d’un sourire démoniaque dévisageant les curieux comme un repas ambulant, sans parler de sa hache affûtée par les crânes de ses ennemis. Déjà parmi les curieux réunis, les plus courageux commencèrent à proférer menaces sur le démon, ce dernier se moquant bien des humains, puis sans préavis les séraphins au service d’Artherk attaquèrent l’être de l’infamie, malheureusement attaque vaine. Le démon se gaussant de la faiblesse humaine, proféra des paroles :

« Au gré des prophéties la vie a reprit son cour. Depuis des siècles les ténèbres ne sont pas réapparu, mais les forces du mal peuvent-elle mourir ? Je vous le dis, Le Dieu Noir renaîtra bientôt et alors tous les efforts de l'humanité depuis l'origine des âges seront anéantis »

Sur ces noires paroles, le démon s’en alla, retournant au fond des abysses, laissant derrière lui une puanteur de souffre éreintant les gorges. Curieuses allégations, mais bon, les envoyés démoniaques sont si alarmistes des fois, si théâtraux.

Après cette charmante apparition, j’entrepris quand même de faire mes expériences. Le temps coula tel la rivière de la montagne, les minutes, les heures et même les jours passèrent avant de sortir des sous-sols du temple de Lighthaven, expériences terminées.

En montant le dernier escalier vers la sortie, je pensais respirer air revigorant de l’extérieur, et non plus l’air claustré d’un vieux souterrain. Gravant les dernières marches, la lumière du jour titillant mes yeux habitués à l’obscurité des derniers jours, je respirais sans condition l’oxygène du dehors et ma première réaction fut l’écœurement. L’odeur de Lighthaven n’était plus celui d’antan, il y flottait la pourriture et la décomposition. Marchant dans la ville, je ne pus que remarquer l’état lamentable des lieux. Il y avait des ordures, partout, les détritus foisonnèrent chaque parcelle de la ville, la vermine se multipliant. Mais le plus étonnant dans cet étalage de saleté furent que peu de personnes s’en soucièrent, tout le monde avait mieux à faire que de nettoyer la ville.

Je décidais de m’en aller de cette ville insalubre, adieu veaux, vaches, cochons... En parlant de cochons, dans l’enclos les animaux périssaient à vue d’œil, les membres raides, les yeux vitreux et le corps froid, aucun doute les bêtes étaient mortes d’une maladie, plus déroutant la maladie s’était propagée à tout l’enclos et aucune bête n’avait pu en réchapper d’après ma rapide observation.

J’examinais une des bêtes, mon esprit remarquable n’avait aucun doute sur le sujet, les bêtes sont tous mortes de la peste, et une des plus meurtrière, la peste pulmonaire, s’attrapant par simple contact de l’air ambiant. Fasciné, je pris un spécimen à disséquer en mon laboratoire.

Je partis du lieu content de mes découvertes, comme quoi ce fut des journées lucratives en expériences et observations. Je n'ai pas perdu mon temps. Quelques heures après mon départ, la nouvelle tomba, LightHaven fut ravagée par la peste...

Par l'Observateur le 11/7/2002 à 5:21:55 (#1789730)

Le Duc de Nohan,


Archives de l’observateur, note n°201 du chapitre d’Althéa, descriptif d’un noble :

L’amnésique :

Le Duc de Nohan, était homme d’une quarantaine d’année, célibataire et grand Seigneur de guerre royal, issue d’une très vieille famille nobiliaire d’Althéa. Ancien conseiller de guerre du Roi Théopold, il revient de mondes parallèles après 63 ans d’absence. Le Duc de Nohan jouissait, jusqu’à son retour sur Althéa, du don de jeunesse que Méliance, Grand Archimage du Roi Théopold lui avait lancé avant son départ. Il n’avait donc pas vieilli durant toutes ces années passées à rechercher, sur ordre Royal, une possible solution pour déjouer la 4ième Prophétie de l’Haruspice. En effet, le Roi Théopold était persuadé que la magie, même la plus sage et la plus grande, ne pouvait à elle seule suffire à combattre l’Haruspice et sa prophétie. Il était sur que même si les Hommes se montraient dignes, l’Haruspice les anéantirait.

Le Duc de Nohan était un chevalier bon et loyal, très fort et spécialiste de la stratégie militaire. Il n’avait pas de dieu affiché, mais il se vouait en secret à Titiana, ne laissant paraître au monde extérieur que son attachement pour le Roi. De retour de son périple, il fut étonné de trouver Théodore en place et ne sait s’il devait lui faire confiance. Afin de mesurer les intentions du Roi, il décida de jouer les amnésiques. Il partit donc à la rencontre du peuple pour évaluer l’audience du Roi et mesurer ses actes.

Par l'Observateur le 11/7/2002 à 5:50:23 (#1789763)

Histoire d’Amour,


Archives de l’observateur, note n°590 du chapitre d’Althéa, descriptif d’un quiproquo ou comment peut naître une rumeur :

La pierre de destinée oubliée :

Cette histoire n’est connue que de très peu d’aventuriers sur Althéa. Elle remonte à plusieurs années, au temps où les hommes découvraient Althéa, avant le grand cataclysme. Parmi les aventuriers de l’époque se formait un jeune couple. L’Homme un mage décidé et prévenant se nommait Ycare. Il avait choisi belle une dénommée Alustriel. Vivant une tendre passion, les deux tourtereaux menaient une existence paisible. La mère d’Alustriel, Egyna Deorlan adorait son futur gendre et ne rêvait que d’une chose : les voir mariés.

Seulement voilà, Alustriel commençait à savoir voler des ses propres ailes, et Ycare entendait là garder uniquement pour lui. Il devenait très possessif et jaloux de son succès. En effet elle succédait à Mystra No au sein de la Guilde des Noosphet. Elle n’avait plus une once de liberté, il était toujours à la surveiller, toujours à vérifier ce qu’elle faisait…

Quant Ex-Sgt, un autre ancien membre des Noosphet, lui dit qu’il lui fallait parler avec elle, elle inventa un prétexte pour le rejoindre. Là au terme d’une journée et d’une nuit complète de discussion, Ex-Sgt lui avoua son amour dans une déclaration des plus romantiques. Alustriel ne savait pas comment réagir, certes il était bel homme, charmant, attentionné, romantique, patient, mais elle ne savait pas comment réagir, elle était avec Ycare. Après avoir longuement discutés, ils décidèrent de demander conseil à Egyna Deorlan.

Entrant dans une colère noire, la Magicienne qu’était la mère d’Alustriel, invoqua la puissance des ténèbres afin de punir sa fille et l’impudent qui osait demander sa main. Leur malédiction serait de vivre éternellement à l’intérieur de Diamants, placés sur Althéa très éloignés l’un de l’autre. Ils ne pourraient plus jamais ni s’aimer ni communiquer.
La mère décida de taire cette histoire à Ycare afin de le protéger d’un cruel chagrin.

Les années passèrent, Ycare fini par oublier Alustriel et tout se fini ainsi...

Un aventurier, trouva par hasard, l’un des deux diamants, il contenait Alustriel. Sentant que celui ci n’a rien d’habituel, il alla chercher à en apprendre plus. Il contacta donc Kryll et Xifar les deux seules personnes sur Althéa connues à ce jour pour leurs nombreux dons en matière d’aura magique. Après une étude et une incantation idoine, le contact télépathique avec le Diamant fut établi. Alustriel raconta donc son histoire.

Les aventuriers, les nobles héros durent pratiquer une grande battue sur Arakas afin de trouver l’autre diamant, celui qui contenait Ex-Sgt. Le diamant fut retrouvé, les participants se réunirent pour assister à l’incantation qui fit lien télépathique avec Ex-SGT. Les aventuriers apportant donc les deux pierres à la belle-mère qui se trouvent à Windhowl dans la maison vide un peu en dessous de la maison du Bourgmestre.

Celle-ci nia totalement dans un premier temps savoir de quoi parlaient les aventuriers. Mais lorsque les deux pierres communiquèrent aux aventuriers des détails de leur histoire, elle ne put qu’accepter les faits.
Cependant, le rituel qu’elle tenta pour rendre leur forme humaine aux deux diamants, échoua. En effet, cela faisait trop longtemps qu’ils étaient prisonniers de cette forme.

La seule et unique chance pour eux de redevenir humain, fut la force de leur amour, combinée à celles de quatre autres couples à marier.
Il fallut donc faire quatre célébrations de mariage d’un coup pour libérer les deux amants. La fin fut heureuse, l’amour de ces dix personnes réunies libéra les deux amants de leur prison de diamant. Pouvant enfin s’abandonne, se donner à l’Amour.

Epilogue : Les brides des pierres de destinées, furent laissées là, désuètes au cercle des druides Arakas. Chose peu commune que de rencontrer une pierre de destinée à terre. Les passants et les curieux commencèrent à énumérer nombres d’histoires sur cette pierre. Les nécromanciens voulant la détruire pensant qu’il s’agissait de la pierre de feu Ange Alyster, les Brehanites voulant sauvegarder la pierre des nécromanciens pour sauver leur frère d’arme. Tout ceci, sans vous le cacher, se termina en bataille rangée entre Brehanites et Nécromanciens. D'un côté les adeptes de Moriakorm de l'autre les adeptes de Mendorallen Ah en ma qualité d’observateur, je ne peux qu’ajouter cette remarque en cette fin d’épilogue : Mais où vont chercher de telles idées ces aventuriers ? La pierre n’était qu’une banale pierre de destinée oubliée lors du rituel d’Amour !

Par l'Observateur le 11/7/2002 à 17:46:35 (#1792396)

Mallory et Nathan,

Archives de l’observateur, note n°9 du chapitre Mallory et Nathan, descriptif de la politique du royaume :

Complot et lutte de pouvoir :

Avec l'arrivée de l'Haruspice et le chaos qui règne dans le royaume, Mallory et Nathan - deux pourritures issues de la noblesse - décidèrent de passer à l'action. Dans l'ombre, pendant des années, ils se sont forgés de solides appuis dans la noblesse Althéenne et dans l'entourage du Roi. Menaces et promesses cupides ont été leurs outils. Mallory, assassin et voleuse, se voit nommée Vicomtesse de Silversky : Nathan, guerrier émérite, essaya tout, pour tenter de s'approprier le titre de Duc de Windhowl. Après une assemblée organisée par le Roi pour nommer Mallory, les deux fourbes firent des apparitions fréquentes auprès des sujets du Roy notamment pour critiquer la duchesse de Windhowl en place, Solweig, une grand rédemptrice. Ils se déplacèrent toujours avec plusieurs gardes du corps, lesquels sont assez costauds, devait faire réfléchir certains fou voulant attenter à la vie du couple.

Les sujets royaux les plus réceptifs à la propagande Anti-Solweig se firent attribuer des places dans l'entourage de Mallory et Nathan avec des primes sonnantes et trébuchantes pour toute action servant les intérêts des deux complices. Ils infiltrèrent notamment des guildes a priori gênantes comme les HOS, CD, Noosphet etc... avoir des yeux partout. A plus ou moins, grande échelle, les sujets loyaux au Roy commencèrent à avoir des soupçons au sujet Mallory.

La suspicion s’éveilla toujours plus lorsque se balada en Windhowl un vieux fou à la peau décharné, se mettant à vitupérer à l'encontre du couple diabolique :

- Ce sont deux félons, ils sont la honte du royaume !

- Comment pouvez-vous vous laisser abuser par ces deux racailles ? Assassins ! Traîtres !

Nathan ordonna alors à ses gardes du corps de tuer le vieux, ce qu'ils firent immédiatement, avant que personne n'ait pu avoir réaction.

Il fallait s'attendre à un gros tollé de la part des sujets loyaux aux bonnes valeurs royales, ce qui fut le cas, et à plus forte raison de la part de la duchesse, qui prit mal le fait que Mallory et Nathan viennent commettre des crimes sur son territoire... S'en suivit un échange houleux entre les différents protagonistes.

Et comme toujours cela tourna bien que trop mal Mallory et Nathan partant tout en disant :

- Le Roi sera informé de ces débordements Duchesse...

Nathan va passa à l'action, à la phase deux de son plan machiavélique. Il envoya ses sbires tenter d'assassiner Solweig.

Mais tout ceci n'aboutissant pas, la duchesse était trop bien entourée, Nathan s'énerva et décida de raser Windhowl, puisqu'il ne peut pas l'avoir. Il commença donc les préparatifs pour engager une grosse armée, qui devait prendre par surprise la. Et, qui sait, Solweig pouvait périr peut-être sous les coups d'un assassin, dans la mêlée... Il confia donc le soin de recruter l'infanterie et les mages à ses sbires les plus dévoués. Mais cela ne passa inaperçu à la duchesse, informateur dans son entourage l’avertissant. Elle due préparer la contre-offensive… En définitive, il l'attaque fut repoussé mais Nathan ne tomba pas pour autant aucune preuve ne pouvait être avancée contre lui, d'autant qu'il avait de nombreux soutiens à la cour...

Par Dame-Flo Srn le 11/7/2002 à 17:51:59 (#1792422)

Eh bien.. ca ne rajeunit pas tout ces textes :(

Par l'Observateur le 11/7/2002 à 18:01:04 (#1792473)

L’ombre,


Archives de l’observateur, note n°2 du chapitre de l'Ombre, son influence en Althéa.

L'ombre :

J'ai toujours autant de mal... à écrire à ce sujet... Pourquoi... ces quelques mots sont les seuls que je peux... pour le moment... écrire péniblement...

Et quand tu regardes l'abime, l'abime te regarde.

Par l'Observateur le 11/7/2002 à 18:12:19 (#1792527)

Berthe Noisamande,

Archives de l’observateur, note n°104 du chapitre d’Althéa, descriptif de la vie quotidienne d’une humaine au foyer :

Tarte aux pommes :

Berthe Noisamande, une femme au foyer d'un administrateur de Lighthaven, Emrik, voulait faire une surprise à son mari lorsque celui ci rentrera du travail, en lui ayant préparé une tarte aux pommes. Mais elle n'avait pas de pommes !

Elle débarqua donc vers la fontaine, et demanda aux bonnes et braves âmes de lui trouver des pommes avant le coucher du soleil. Ils y arrivèrent facilement, elle embrassa les aventuriers.

Par l'Observateur le 11/7/2002 à 18:36:56 (#1792656)

Le fouineur,

Archives de l’observateur, note n°2 du chapitre fouineur, descriptif d’une personne peu recommandable :

Son histoire :

C’est un personnage étonnant, que rarement j’ai rencontré pouvant se sortir des plus mauvaises situations, pouvant supporter toutes les odeurs connaissables en notre monde, immunisé contre la plupart des maladies, pouvant se rendre presque invisible aux yeux de tous, de ce que j’ai vu, sa spécialité était l’attaque surnoise, tuant sur le coup ou presque. Habillé toujours en gueux, d’une simple pagne et d’une veste rustre en toile.

Orphelin, le fouineur a vécu son enfance dans les ruelles sombres, et bien sûr le seul moyen pour se nourrir fut le vol. Sa tendance à vouloir tout savoir lui amena de nombreux ennuis. Quand il devait se faire oublier, se retirer de Goldmoon quelques temps, il vendait informations précieuses au plus offrant.

Coquin voleur n’hésitant pas a pratiquer ces talents sur ces confrères, vendeur d’information, on pourrait encore lui trouver impressionnant qualitatifs. Etant donné son attrait à fourrer son nez de fouine n’importe où et le fait que les mots «Douches, bains, savon», ne sont pas connus dans son répertoire vocabulaire, il a une odeur exécrable que même les rats ont du mal a supporter. Escroc en tout genre, il a toujours un pied dans les mauvais coups.

Il était persuadé d’être de noble sang, pour cause, une tache de naissance en forme de «T» sur un des endroits personnels de son corps que je ne peux dire décemment ici. Je n’ai pas vérifié l’information sur le popotin royal de sa gracieuse majesté pour faire un lieu, un jour quand j’aurais le temps, oui j’essayerais.

Le fouineur essayait au mieux d’imité les personnes de haut rang social, que se soit en parole ou en geste, mais c’était souvent pathétique et pitoyable en raison de ses maladresses disgracieuses, et il n’avait toujours pas compris qu’il fallait porter des habits décents, pas des loques ou des guenilles.

C’était une personne pouvant informer ou contre informer ceux faisant appel à ses services, pouvant répandre toutes sortes de rumeurs. Kleptomane, menteur pathologique, et paranoïaque il était attiré par l’or, il vendait ses services au plus offrant afin de leur apaiser bourse bien remplie. Homme des rues qui a de mauvaises manières et aucune bienséance, qui sent mauvais, qui est dépravé, ne respectant pas l’ordre, et encore moins les dieux, mais respectant le pouvoir brut ou celui de l’argent quand ils sont face à lui.

Dès qu’on détournait son dos au Fouineur, il n’hésitait pas a poignarder quiconque en travers de sa route, de préférence dans le dos sans préavis.

Nous pouvons ici noter ses citations préférées :

- Vous avez les pièces d’or, j’ai les renseignements.

- Mais non ! Mon bon Monsieur, moi je suis une personne tout à fait respectueuse.

- Houlà je sens trop bon, faudra penser à faire un tour dans les égouts.

Par l'Observateur le 12/7/2002 à 15:45:28 (#1796840)

Demios,

Archives de l’observateur, note n°85 de Demios, descriptif narratif d’une bataille :

Peste :

Tout commença après la peste de LightHaven, la bourgade fut nommée ville morte par le Baron Elversus et plus jamais Lighthaven fut en proie à ce fléau. Nous aurions pu être dans le meilleur des mondes, les oiseaux gazouillant, les amoureux s’embrassant, les marchands arnaquant, mais ce n’est pas le cas.

On ne sait comment, mais sûrement dans les mêmes conditions que pour la bourgade de Lighthaven, Windhowl fut à son tour en proie à la peste.
La pourriture et les déchets s’accumulant, sans oublier par l’inactivité des sujets de la ville, les immondices, des monstruosités remontèrent du système fluvial. Les aventuriers luttèrent de toute leur vaillance.

Mais ces prémices n’étaient que les premiers signes de l’arrivée d’un être maléfique, le séide du Juge, oui il s’agit bien de Demios le Pestilent.

Demios à peine arrivé, que la bataille commença entre les défenseurs de la ville, contre le cafard géant, les sorts fusèrent de droite à gauche, de haut en bas, les haches et les épées tranchèrent, déchiquetèrent à tous va. Malheureusement comme dans la légende sur la disparition des nains, la violence contre Demios ne sert à rien, et le cancrelat s’esclaffa de la stupidité de l’humanité, prophétisant le retour de son maître, affirmant que lui serviteur du maître, il reviendrait encore et encore affronter la stupide race humaine afin de juger leurs bons sens et leurs sagesses. Et ce fut le cas, la violence est utile certes, mais pas dans tous les cas. La violence à l’état brute tel que Demios, ne peut pas être combattu par la violence.

Par l'Observateur le 12/7/2002 à 15:55:41 (#1796891)

Le Duc de Noyan,

Archives de l’observateur, note n°221 du chapitre d’Althéa, Dialogue entre le duc et un sujet royal.

Arrivée du Duc Noyan :

- Votre Seigneurie. Vous voici de retour, tout le monde vous croyais mort après toutes ces années !

- Mort, moi... hum... Qui êtes-vous ?

- Je suis le fils du regretté Grand Archimage Royal Meliance. J’avais 10 ans lorsque vous êtes partis. J’en ai 73 maintenant. Le Roi Théopold n’est plus lui aussi et c’est son fils Théodore qui est Roi maintenant

- 73 ans... Meliance... Théopold... Morts... Théodore, Roi ?

- Oui, il y a eu un tournoi entre les fils du Roi, peu après votre départ. Théodore a gagné ce tournoi. Il est donc devenu Roi.

- Hum...Théodore Roi.

- L’histoire raconte que c’est par la faute de Théopold que ses fils se sont battu. Certains disent que leurs zombies hantent Raven’s Dust.

- Des zombies ! Mais le diable se serait-il emparé des âmes d’Althéa ?

- Je ne sais votre Seigneurie. Mais la menace de l’Haruspice et de sa 4ième Prophétie plane toujours sur le Royaume.

- Je craignais de ne pas revenir à temps et de faillir ainsi à ma mission. Elle n’aura donc pas été vaine.

- Vous auriez donc trouvé un moyen de combattre l’Haruspice ?

- Je ne puis parler de cela. Conduisez-moi immédiatement auprès du Roi.

- Je ne le puis votre Seigneurie. Le Château du Roi Théopold XIII est sur une île au large d’Arakas.

- Je sais cela, mais ma mémoire défaille après tant d’années si loin de Goldmoon. Je ne sais plus comment m’y rendre.

Par l'Observateur le 12/7/2002 à 16:41:10 (#1797094)

Mallory et Nathan,

Archives de l’observateur, note n°44 de Mallory et Nathan, descriptifs de leurs méthodes.

Exécutions :

Les fréquents troubles de l'ordre lors de ses apparitions excèdent Mallory. De plus, ses mercenaires sont de plus en plus agressifs du fait des attaques répétées à leur encontre, et demandent toujours plus d'argent pour le surplus de travail occasionné. Comme d'habitude, sur un conseil avisé de son amant, Nathan, Mallory prit des mesures à la hauteur de son ego : elle alla faire exécuter tous ses mercenaires pour indiscipline.

Comme il est impensable qu'elle reste sans garde personnelle, étant donnée l'animosité croissante de la population à son égard, elle alla faire appel à un vieil ami, le Thaumaturge Mhaar, qui a sous ses ordres un groupe d'apprentis, tous aussi dévoués que redoutables. Il alla donc confier une poignée de ses thaumaturges à la Vicomtesse, et faire des apparitions sporadiques lors de grands événements. Les Thaumaturges étaient chargés de veiller sur Mallory et Nathan, et obéissaient aussi aveuglément qu'à leur Maître. Ils firent en permanence des boucliers sur le couple pour les prévenir de toute attaque. Lors d'une agression par un fou sur la personne de Mallory et Nathan ils ne répondirent pas sans ordre direct, ils soignèrent et lancèrent des boucliers.

En ce qui concerne l'exécution des mercenaires, ceci présidèrent en compagnie de Mhaar et de deux de ses disciples. L'exécution fut lente et douloureuse : Après un discours de Mallory, elle donna l'ordre de les achever ; Les thaumaturges lancèrent des chaînes d'éclairs sur les mercenaires, qui gargouillèrent de douleur, maudissant Mallory et Nathan en leurs dernières forces.
La cérémonie s’acheva alors, laissant la foule amère sous une pluie battante...

Par Xatar LyriX le 3/1/2003 à 19:17:49 (#2937513)

C'est la deuxième fois que je lis... et cela me fait toujours frissonner...
Je ne comprends pas tout, du fait que je n'étais point de cette époque... mais très agréable à lire...

Il y a des choses que personnes ne devraient oublier...
Des choses, qu'ils faudraient que tout le monde sache...

Le Passé est souvent source de solution...
Il aide aussi à passé minutes après minutes dans une connaissance plus grande...


Impressionant :merci:

Par Konsou Mac Roeg le 3/1/2003 à 19:29:42 (#2937617)

Un peuple qui ignore son passé est condamné à le revivre éternellement...

J'ai toujours aimé cette phrase qu'un joueur avait en signature :)

-- Atchoum

Par lleldora le 3/1/2003 à 21:17:18 (#2938421)

tous ces Grands noms disparus souvenirs de ma jeunesse .

Kryll le mage sans nom qui est apparu un jour nu sur la plage , Xyfar pour qui j'ai écrit l'Ode a la nature , cette vipère de Mallory , Mauresmil ce vieux gâteux , le Fouineur qui aida Amaranthe à apprendre à voler ....Dawn ma fille .....

et le plus merveilleux de tous le Farfadet Farceur .

Voila les histoires qui resteront dans mon coeur car nous les avons vécues à l'aube de ce monde .

Repose en paix Ao-Espylacp ton amour Xena j'en suis sure t'a pardonné .....

Par Lagh le 3/1/2003 à 22:17:36 (#2938715)

ah ca il s'en est passé des choses


bhen voila c'est gagné je suis nostalgique....

Par Sel et No le 4/1/2003 à 22:32:20 (#2946017)

Provient du message de Konsou Mac Roeg
Un peuple qui ignore son passé est condamné à le revivre éternellement...

J'ai toujours aimé cette phrase qu'un joueur avait en signature :)




c'était Chlott

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