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Cauchemars

Par Kathlen Elk le 4/7/2002 à 16:33:41 (#1757191)

Le soleil illuminait ce joli coin de montagne, déversant un agréable flot de chaleur sur les pierres ancestrales du lieu. Dans la maisonnée, une jeune femme prépare le repas, observant avec tendresse deux petits enfants par la fenêtre. Un homme s'approche doucement par derrière, enlaçant avec délicatesse la jeune mère.

- Hmmmm ça sent bon mon amour, mon appétit grandit rien qu'à te voir cuisiner, dit-il tout en lui déposant un baiser dans le cou.

Souriante, la femme désigne leurs enfants d'un geste de la main.

- Regarde les mon coeur, ne sont-ils pas mignons ?

Sa voix était émue, chargée de tout l'amour qu'elle éprouvait pour eux.

Les deux enfants jouaient ensemble, leurs rires encore purs enchantaient la Nature environnante, bercés par la tendresse de Titania.
Le plus grand courrait sur ses petites jambes derrière un magnifique papillon aux couleurs brillantes, qui finit par se poser sur la main de la plus petite.
Il remuait légèrement ses ailes aux dessins harmonieux, semblant opérer une danse devant cette petite fille émerveillée. D'un rire spontané, elle leva le poing, permettant à l'animal de prendre son envol.

Ses yeux emplis de vie regardait le ciel qui prit soudain une teinte grise. Elle regarda autour d'elle, elle était seule. Toute couleur avait disparue et le silence était absolu.
Au loin, une silhouette noire sortit de la maisonnée. Il approchait, ses pas restaient gravés dans l'herbe comme de sombres traces de mort. Déjà il se dressait devant elle, lui tendant une main décharnée. Levant la tête, elle s'aperçut qu'il n'avait pas de visage.


- Kathlen, tu es à moi désormais...

Par Nycanor Elk le 4/7/2002 à 18:02:52 (#1757711)

L'orage est là, protecteur, souverain. Au dehors les arbres hurlent et vivent. La fenêtre de la chambre est trop petite mais la tête passe presque en entier.

Les barreaux sont usés par les pluies. L'orage appelle et réconforte l'enfant. Il lui donne la force d'attendre et de tenir bon.

Les éclairs zèbrent le ciel, furieux.

La porte de la cellule s'ouvre et Il rentre...... possession ......horreur..... il n'a pas de visage, il n'a pas de nom.

Ses doigts se referment avec avidité sur un monceau d'enfants endormis qu'il avale par dizaines.

Essuyant sa bouche du revers de la manche, il plonge ses yeux gourmands dans ceux de l'enfant.


Nycanor, tu es à moi désormais....

Par Anaïs Elk le 5/7/2002 à 8:10:46 (#1760826)

Une petite fille est assise sur des dalles de pierre, au milieu d'une pièce sombre et poussiéreuse des braseros éclaire aux quatre coins de la pièce, la chaleur est intense et l'odeur fétide

Un homme, Immense se tenaient face à de multiple fiole emplie de mélange inconnu.

Il la regardait, un rictus aux lèvres, une dague à la main et une fiole contenant du sang.

Le sol humide, pourquoi?
Du sang
Une plaie ouverte, le sang coule, le sang de l'enfant
Elle ne pleure pas,
Elle ne bouge pas,
Elle reste la sagement, ne disant aucun mot.

Une femme la regarde et pleure
Sa maman, sa pauvre petite maman.

L'homme approche, son visage, ses mains.
Ses mains la touche et la caresse.
c'est l'horreur, le dégout

Belle et douce enfant, source interminable de vie
Petite Anaïs, tu es à moi désormais…

Par Nycanor Elk le 5/7/2002 à 14:22:30 (#1762360)

Les paroles s'effacent devant des images de tragédie si insoutenables que l'esprit humain n'a pas conçu de mot pour elles. Un coin du voile se déchire lentement. Un bruit de tissu usé envahit l'espace.

Des fils infinis se croisent et s'entremêlent comme une toile gigantesque. L'esprit voyage dans ce noeud astral, explorateur des recoins sombres de l'âme.

C'est l'inconscient.


Le labyrinthe est sournois, les chausses trappes perverses et mortelles. Le voyageur ne doit pas se mettre en péril. Aucune erreur n'est tolérée. Son âme en est le prix.


.....tourments....

Un enfant à peine conscient d'être qui connait la douleur avant même de sentir la peau de sa mère contre lui. Un enfant qui apprend la douleur avant les mots. Un enfant qui voit son propre sang comme d'autres voient le soleil. Un enfant résigné qui éprouve des maux d'adultes.
Parfois, le désir d'achever cette souffrance muette mais toujours l'amour retient la lame....


.....perversion......

Une femme sans âge, un corps fait pour l'amour couvert de plaies, des larmes, des cris. Un ange qui perd son innocence, crucifié sur l'autel de la convoitise.
Un coeur qui ne sait pas mais qui saigne à chaque vibration, qui explose de rage et d'impuissance face à la plus grande injure faite à la face du monde....un ange meurt.


.....corruption.......

Un être sage et de lumière, à la fois insignifiant et titanesque. Une force noire et captivante jetée à son visage, absorbée par son ignorance et sa curiosité, comme on touche du doigt les flammes d'un feu.
Un corps qui se consume dans les rires et l'excitation de ceux qui sont déjà perdus. Un parchemin vierge fait de sang étalé, des mots déchus de serpent affamé.
La victoire du mal sur le bien...


........doute..........

Abandonné est l'être qui parmi les siens ne partage pas leur sort. Banni, exclu du monde de douleur, rejeté de la faute. Triste d'être heureux et heureux d'être triste. L'incompréhension et le silence sont frères. Et tous les regards accusateurs sur celui qui ne peut rien. L'injustice est le pire des maux et le remord la pire des gangrènes car meme un bras coupé ne l'arrête pas.






Réveil






Par Filwe Elk le 11/7/2002 à 9:21:47 (#1790068)

Cauchemar

Seule.
Je suis seule dans ma jungle
Envahie de lianes folles
Qui semblent me dire: "Approche que l'on t'étrangle!"

J'avance et mon oppression croît.
J'imagine -Grande imbécile- cet endroit
Comme les entrailles d'un immense monstre bien peu amène
Dont les lianes seraient les veines.

Celles-ci, tuyaux frémissants,
Se gonflent, se dégonflent, se regonflent lentement,
Inspirent, expirent
Puis à nouveau, inspirent.
Horrible cycle qui, chaque fois, fait retentir en moi l'appel du sang.

Elle est là, devant moi.
La veine de la peur!
Je la détaille avec effroi.
Je me sens l'âme d'une tueur.

Vif, je me saisis de ma hachette
Et coupe net l'immonde chose.
L'hémoglobine jaillit et coule sans pause.
Aujourd'hui, c'est Ma tuerie, Ma fête!

Je continue mon odyssée
Et débouche sur la paresse.
Impitoyable tuyau rouge nacré!
Sournois collaborateur de ma détresse!

Meurs! (Tchac) Disparais! (Tchac)
Bruit ininterrompu de ma hachette trouant l'air. (Tchac)

Mon périple semble achevé.
Mon périple semble achevé.
Mon périple n'est pas achevé.

Au sein de ces flammes vertes,
Je La sens qui respire.
(Chhh) fait la Dépression.
(Tchac) fait ma hachette.

Tu vois arriver ta perte.
Ta mort sera la pire!
Déjà, je te vois à l'horizon.
Ah! Que n'ai-je un doigt sur la gâchette!

(Chhh)
(Tchac)

Pour elle, contradiction.
Pour moi, bénédiction.
Je passe à l'action

Et...

Et quoi?
Rien...
Que le vide.

Rêve meurtrier,
Triste retour à la réalité.
Mes veines palpitent.
Pour longtemps encore, elles existent.

Et elles continuent de me détruire.

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